viernes, 23 de enero de 2009

Deuxième conte "Le mystère de Kajaani" / Segundo cuento "El misterio de Kaajani"

Deuxième conte, première partie / Segundo cuento. Primera parte.

Le mystère de Kajaani / El misterio de Kajaani

Cette forêt, d’un reflet changeant vert émeraude et d’une fragilité féerique, aurait pu s’envoler comme l’oisillon qui abandonne le nid. Elle surplombait la vallée, tel un géant qui aurait posé son manteau avant de quitter ce monde, bien au-delà de l’imaginaire.
Au Nord-est de cette vallée, un grand lac s’était emparé des lieux. Le « Oulu » était d’un bleu profond et d’un calme insouciant.
La magie présente en ces lieux était en parfaite harmonie avec notre monde, personne ne s’en doutait…..
Une douce mélodie s’échappa d’une des berges, à l’opposé du village. Ce petit village de pêcheurs, Kajaani, était fait de maisons traditionnelles tout en bois sculpté, du chêne.
Les mélodies s’enchaînèrent, l’eau ne frissonna pas avec le vent glacial….
Une jeune fille jouait de l’harmonica, assise sur un vieux tronc d’arbre ; elle jouait avec tristesse et beaucoup de mélancolie. D’une beauté éblouissante, cette jeune inconnue ressemblait à une reine : un visage fin, une douceur extrême, des yeux d’un vert si profond et envoûtant, …une peau blanche comme la neige, un nez fin et presque divin, une bouche d’un rouge vermeil et des cheveux, tels une crinière d’un noir éclatant…
Cette jeune fille s’appelait Eira, elle était la fille d’un marin disparu mystérieusement il y a quelques années. Sa mère étant morte à sa naissance, elle n’avait plus personne et tous les villageois la prenaient pour une sorcière, car elle restait désespérément au bord du lac, attendant le retour de son père, ……détestée par toutes les jeunes filles de son village, elle n’avait plus prononcé un seul mot depuis la disparition de son père.
Nous étions le 24ème jour du mois, le jour de la pleine lune, quand tout commença….
Eira avait décidé de rester au bord du lac pour attendre son père. Elle savait, elle le ressentait, il allait se passer quelque chose, elle en était certaine….
Enchaînant les mélodies, toujours plus triste et mélancolique, elle attendait…
A 2h 30 du matin, alors qu’elle s’endormait, une chose arriva : une femme sortit de l’eau. Enfin, ce n’était pas une femme mais un elfe. L’elfe s’approcha doucement et lui chuchota à l’oreille : « Cela fait si longtemps maintenant, …que tu es belle… ! »
Eira aurait voulu la regarder mais ses paupières s’alourdissaient. Elle put dire dans un murmure :
- « Qui êtes-vous ?
- « Je suis ta mère, Eira…. »
Eira avait-elle entendu cette dernière phrase ? Elle s’endormit d’un sommeil profond, rempli de rêves merveilleux……..


Adeline Marty (207)

Este bosque, de un reflejo cambiante verde esmeralda y de una fragilidad mágica, habría podido alzar el vuelo como el pajarillo que abandona el nido. Dominaba el valle como si un gigante hubiese dejado su abrigo antes de irse de este mundo, más allá de lo imaginario.
Al Noreste del valle, un gran lago se había apoderado del lugar. El “Oulu” era de un azul profundo y de una calma despreocupada.
La magia presente en estos lugares estaba en perfecta armonía con nuestro mundo, nadie lo ponía en duda…
Una suave melodía se escapó de una de las orillas, del lado opuesto al pueblo. Este pequeño pueblo de pescadores, Kajaani, se conformaba de casas tradicionales en madera de roble tallada.


Una joven tocaba la harmónica, sentada sobre un viejo tronco de árbol; tocaba con tristeza y mucha melancolía. De una belleza deslumbrante, esta joven desconocida se asemejaba a una reina: cara fina, de una suavidad extrema, ojos de un verde profundo y hechizante… una piel blanca como la nieve, nariz fina y casi divina, boca de un rojo bermejo y cabello, como crines de un negro brillante…


Esta joven se llamaba Eira, era la hija de un marinero desaparecido misteriosamente hacía algunos años. Su madre murió cuando ella nació, Eira no tenía más familia y todos los vecinos la tomaban por una bruja, ya que permanecía desesperadamente al borde del lago, esperando la vuelta de su padre… Odiada por todas las jóvenes de su pueblo, ella no había pronunciado ni una palabra desde la desaparición de su padre
Era el día 24 del mes, día de luna llena, cuando todo comenzó…
Eira había decidido permanecer en el borde del lago para esperar a su padre. Sabía, lo sentía, que iba a pasar algo, estaba segura… Empalmando melodías, cada vez más triste y melancólica, esperaba…

A las 2:30h de la mañana, cuando s estaba quedando dormida, ocurrió algo: una mujer salió del agua. No era una mujer sino un elfo. La elfo se le acercó suavemente y le susurró al oído: “¡Cuánto tiempo hace… ¡qué hermosa eres…!”
Eira habría querido observarla pero sus párpados le pesaban. Pudo decir en un murmullo:
-“¿Quién eres?”
- “Soy tu madre, Eira… “
¿Eira había oído esta última frase? Ella se durmió en sueño profundo, lleno de sueños maravillosos…

Deuxième conte, seconde partie / Segundo cuento, segunda parte.

Le mystère de Kajaani / El misterio de Kajaani

Quand Eira s’éveilla elle était complètement désorientée, elle regarda à droite et à gauche et ne reconnaissait rien de ce qu’elle voyait… En entrouvrant les yeux elle reconnut au fond de la chambre la femme qu’elle avait vu avant de s’endormir, elle se confondait presque avec les murs blancs.

Elle ne se rappelait pas très bien d’elle et c’est pour cela qu’elle l’examina avec attention sans parvenir à croire ce que cette femme lui avait dit avant qu’elle ne sombre définitivement dans le sommeil : l’elfe avait une peau aussi blanche que la neige, comme celle de Eira, ses lèvres était d’un tel rouge qu’elles rehaussaient divinement sur son pâle visage et sa noire chevelure, longue et soyeuse comme celle de Eira. Leurs traits étaient étonnement semblables …

Cuando Eira se despertó estaba totalmente desorientada, miro a derecha e izquierda y no reconoció nada de lo que vio… Al entornar la vista reconoció en el fondo de la habitación a la mujer que había visto antes de dormirse, casi confundida con las blancas paredes.


Ella no la recordaba muy bien por lo que la examinó detenidamente sin llegar a creer en lo que aquella mujer la había dicho antes de quedarse definitivamente dormida: la elfo tenía una piel casi tan blanca como la nieve, al igual que Eira, sus labios eran de un tono tan rojo que destacaban de forma gloriosa sobre su pálido rostro y su negro cabello, largo y sedoso como el de Eira. Sus rasgos eran impresionantemente parecidos…

Lorsque l’elfe se rendit compte que Eira la regardait et qu’elle n’était plus endormie, elle s’approcha d’elle et lui dit d’une voix douce et mélodieuse :

-« Eira, ma chérie tu es enfin réveillée ? »

-« Oui, mais qui es-tu ?

-« Je suis ta mère Eira. Je sais que c’est difficile à croire après tout ce temps passé, mais si tu me laisses la chance de te raconter ce qui est arrivé, je t’expliquerai ».

-« Entendu, mais d’abord dis-moi où suis-je ? »

-« Bien sûr j’avais oublié que tu ne pouvais reconnaître cet endroit, la dernière fois que tu étais ici, c’est lorsque tu es venue au monde et il est normal que tu ne t’en souviennes pas. Nous sommes dans le palais de la reine Bellia, au fond du lac. »

-« Au fond du lac ? Comment cela est-il possible ? J’imagine bien que c’est normal pour vous les elfes. Qui est cette reine ?

Cuando la elfo se percató de que Eira la estaba mirando y de que ya no dormía se acercó a ella y la dijo con una suave y melodiosa voz:
-“Eira, ¿ya estás despierta, cariño?”
-“Sí, ¿pero quién eres?”
-“Soy tu madre Eira. Sé que es difícil de creer después de todo el tiempo que ha pasado, pero si me das una oportunidad para contarte lo que pasó te lo explicaré”.
-“De acuerdo, pero primero, ¿dónde se supone que estoy?”
-“Ah sí, se me olvidó que no reconocerías este lugar, la última vez que estuviste aquí acababas de nacer y es normal que no te acuerdes. Estamos en el palacio de la reina Bellia, en el fondo del lago.”
-“¿En el fondo del lago? ¿Cómo es eso posible? Bueno… supongo que es normal tratándose de elfos. ¿Quién es esa reina?”

-«Cette reine c’est moi, ma chérie et toi tu vas me succéder, à condition que tu le veuilles et que tu sois d’accord avec tout ce que je dois t’expliquer. A moins que tu ne souhaites ne rien savoir de ce monde je te renverrai dans celui que tu connaissais. Es-tu disposée à entendre mon histoire ?

-« Oui bien sûr, mmm...Bellia. »

-« Et bien écoute-moi attentivement Eira. Il y a 18 ans de cela j’ai connu ton père lors d’une de mes sorties dans ton monde, il était dans le port et attachait des cordages, dès que je l’ai vu je suis tombée amoureuse de lui, je me suis glissée à ses côtés en essayant de ne pas attirer son attention car l’amour entre les elfes et les humains n’était pas autorisé dans notre monde. A cette époque je n’étais pas reine, je n’avais pas l’âge et ma protectrice régnait à ma place puisque mes parents étaient morts.

-“Esa reina soy yo, mi vida, y tú eres mi sucesora, siempre y cuando quieras y estés de acuerdo con todo lo que te tengo que explicar. Aunque si no quieres saber nada de este mundo te devolveré al mundo que conocías. ¿Estás dispuesta a escuchar mi historia?”
-Sí claro, mmm… Bellia.
-“Bien Eira, pues escucha atentamente.
Hace 18 años conocí a tu padre en una de las veces que pude salir a tu mundo, él estaba en el puerto atando cabos, en cuanto lo vi me enamoré de él, me deslicé a su lado intentando no llamar su atención puesto que el amor entre elfos y humanos no se permitía en nuestro mundo. Por ese entonces yo no era la reina, no tenía la edad suficiente y mi cuidadora reinaba en mi lugar puesto que mis padres habían muerto.

Au moment où je passais derrière ton père il s’est retourné et il m’a vu, lui aussi dès qu’il m’a vu est tombé immédiatement amoureux de moi mais je savais que cela ne pouvait arriver, cependant l’amour que nous éprouvions l’un pour l’autre et suffisamment fort pour que tous les deux nous puissions lutter. Et au milieu de cette lutte nous t’avons conçu, les plus hauts dignitaires du royaume se sont réunis et ont décidé que je pouvais te garder à la condition de te laisser vivre dans le monde d’en haut avec ton père, j’ai accepté car par-dessus tout je voulais que tu voies le jour. Lorsque je t’ai mis au monde ils ne m’ont laissé te voir que quelques heures, le temps qu’ils jugeaient suffisant pour te dire au revoir et que tu m’oublies. Ton père t’a emmenée avec lui et s’est occupé de toi comme personne d’autre ne pouvait le faire. Tu dois te demander pourquoi je ne suis pas allée te chercher lorsque que ton père a disparu en mer, en fait personne ne me l’avait dit. Mes sujets me donnent des informations sur toi, mais une fois j’ai décidé de te surveiller moi-même et j’ai vu que tu étais seule, que ton père avait disparu, c’est alors que je suis devenue furieuse et que j’ai banni tous ceux qui avaient été impliqués dans ce plan qui consistait à me cacher ta solitude et ta tristesse, je suis sortie du lac et je t’ai recueillie.

Cuando estaba pasando por detrás de tu padre él se giró y me vio, también se enamoró de mi en cuanto me vio pero yo sabía que eso no podía pasar, sin embargo el amor que sentíamos el uno por el otro era lo suficientemente fuerte como para que ambos luchásemos por él. Y en medio de ésta lucha te concebimos a ti, los más altos cargos del reino se reunieron y decidieron que yo te podría tener siempre y cuando te dejase vivir en el mundo de arriba con tu padre, yo acepté puesto que por encima de todo quería que tu nacieras. Cuando te di a luz solo me dejaron verte durante unas horas, lo que ellos consideraron suficiente para que yo me despidiera de ti y que tu no me recordaras. Tu padre te llevó con él y te cuidó como nadie más lo podría haber hecho.
Te preguntarás por qué no fui a por ti cuando tu padre desapareció en la mar, la verdad es que nadie me informo de ese hecho. Mis criados son los que me informan de cómo estabas tú, pero una vez me decidí a vigilarte por mi misma y vi que estabas sola, que tu padre había desaparecido, entonces enfurecí y desterré a todos los que habían estado involucrados en el plan de ocultarme que estabas sola y triste, salí del lago y te recogí.

Tu as toujours dû te demander pourquoi tu es si différente des autres jeunes filles du village, l’explication c’est que tu es à moitié elfe et à moitié humaine comme tu as le déduire, mais cela ne s’était jamais produit et la prophétie dit que la première fille d’un elfe et d’un humain sera la personne la plus belle de tous les temps et sera celle qui régnera sur le monde des elfes pour toujours.

Cette personne, c’est toi, et entre tes mains tu as la décision. Bien sûr tu peux retourner dans ton monde si tel est ton souhait, mais ici tu pourras être avec moi, et nous rattraperons le temps perdu et je te montrerai tout ce que tu ignores de ce monde. Si ton père revient un jour, il pourra venir vivre avec nous si tel est ton souhait puisque tu seras un jour la reine et ce sera toi qui dicteras les lois. »

Maintenant Eira, ma chérie, dis-moi, que veux-tu faire ?

Siempre te habrás preguntado por qué eres tan diferente a las demás jóvenes del pueblo, la explicación está en que eres mitad elfo y mitad humana como habrás deducido, pero esto nunca había pasado y la profecía dice que la primera hija de un elfo y un humano será la persona más bella de todos los tiempos y la que reinará en el mundo de los elfos por siempre.
Esa persona eres tú, y en tus manos está la decisión. Por supuesto, puedes volver a tu mundo si así lo deseas, pero aquí podrás estar conmigo, recuperaremos el tiempo perdido y te mostraré todo lo que no sabes sobre este mundo. Si algún día vuelve tu padre podrá venir a vivir con nosotros si así lo deseas puesto que tú serás algún día la reina y serás tú quien dicte las leyes.”
Ahora Eira, cariño, dime, ¿Qué es lo que quieres hacer?”

Melania VELASCO (1º Bachillerato)

Premier conte "Sauver l'eau" / Primer cuento "salvar el agua"

Sauver l'eau (Premier conte, première partie)

Salvar el agua (primer cuento, primera parte)

Il était une fois une jeune fille nommée Nina. Celle-ci vivait avec son père dans la région des grands lacs. Sa mère était décédée il y a déjà de nombreuses années, emportée par la maladie. Nina avait grandi avec son père dans une petite cabane de pêche en face d’un lac qu’elle aimait particulièrement. Elle adorait l’eau, elle passait des heures dans sa barque. Elle aimait le calme qui y régnait : écouter le bruit des vagues et le clapotis de l’eau la rassurait.
Nina allait sur ses 16 ans, elle avait grandi et était maintenant d’une grande beauté. Ses magnifiques cheveux d’ébène retombaient gracieusement sur son visage enfantin. Son père quant à lui, vieillissait : il avait le visage marqué par la fatigue et le travail. En effet, chaque jour il se levait à l’aube pour aller sur le lac et ramener de quoi les nourrir. Sans ce lac, ils ne pouvaient survivre.

Érase una vez una muchacha llamada Nina que vivía con su padre en la región de los grandes lagos. Su madre había fallecido hacía ya bastantes años, a causa de una grave enfermedad. Nina creció con su padre en una pequeña cabaña de pesca frente a un lago que a ella le gustaba particularmente. Nina adoraba el agua, pasaba horas en su barca. Le encantaba la calma que allí reinaba: escuchar el ruido de las olas y el salpicar del agua le confortaba. Nina tenía ya dieciséis años y se había convertido en una joven muy hermosa. Sus cabellos negros como el ébano caían graciosamente sobre su rostro infantil. En su padre, en cambio, se notaban cada vez más los años y sus facciones se iban marcando por el cansancio del duro trabajo. Se levantaba todos los días al alba para ir al lago y poder llevar algo a casa con lo que poder alimentarse. Sin el lago, no podrían sobrevivir.

Un matin alors que son père était parti, Nina décida d’emprunter le chemin du bord du lac pour aller rendre visite à son amie Loue. Elle marchait sur ce sentier qu’elle connaissait par cœur. Le temps semblait arrêté, le silence lui parut suspect, la forêt autour d’elle plus dense, la lumière plus sombre. Elle perçut un bruit, comme un sifflement. Nina s’approcha du lieu d’où venait la douce mélodie, tout semblait irréel. Elle poussa une branche et aperçut une jeune femme, Nina s’approcha pour mieux l’observer. Elle lui était inconnue, sa beauté rare la surprit. Sa peau était très pâle, d’une étrange beauté qui lui rappelait le bleu des yeux de la jeune femme. Elle ne semblait pas humaine, le moindre trait de son visage paraissait tout droit sortit d’un rêve. Elle ne pouvait être qu’une naïade.

Una mañana cuando su padre ya se había ido, Nina decidió tomar el camino del borde del lago para ir a ver a su amiga Loue. Caminaba por el sendero que conocía como la palma de su mano. El tiempo parecía detenido. El profundo silencio le pareció sospechoso, el bosque a su alrededor más denso y la luz más sombría. Escuchó un ruido, como un leve silbido. Nina se acercó al lugar de donde procedía aquella dulce melodía, todo parecía irreal. Movió una rama que le impedía ver y descubrió a una joven. Se aproximó unos pasos para ver mejor. No la conocía y jamás había visto algo semejante. Su extraña belleza la sorprendió. Su piel era pálida, de una extraordinaria belleza que recordaba el azul de los ojos de la joven. No parecía humana, cada facción de su rostro parecía directamente sacada de un sueño. No podía ser otra cosa que una ninfa.

Nina en avait entendu parler dans des légendes mais elle ne croyait pas en leur existence jusqu’à aujourd’hui. Mais perdue dans ses pensées, Nina n’avait pas remarqué que la jeune femme avait disparu. Soudain elle sentit une main se poser sur son épaule, une vague de peur traversa tout son corps.

Nina había oído hablar sobre las ninfas en las leyendas pero nunca había creído en ellas hasta hoy. Perdida en esos pensamientos, no se dio cuenta de que la joven había desaparecido. De pronto una mano se posó en su hombro, provocando que una ola de miedo la recorriera el cuerpo.

« - Alors on m’observe ? Si tu veux le savoir, je m’appelle Aqua, je t’attendais. »
Nina était terrifiée et en même temps fascinée.
« - Oui, je t’attendais, j’ai besoin de ton aide, j’ai besoin que tu fasses trois choses pour moi. En échange de tes services je t’offrirai ce dont tu rêves le plus, mais donne-moi ta réponse rapidement, je n’ai pas beaucoup de temps. »
Nina était perdue, tout allait trop vite, que lui arrivait-il ?

-“¿Me observabas? Si quieres saberlo, mi nombre es Aqua. Te esperaba…”- El terror y la fascinación se peleaban en el interior de Nina. –“…Si, te estaba esperando, te necesito, necesito que me ayudes en tres cosas. A cambio de tu ayuda te daré lo que más desees. Pero respóndeme rápido, no tengo mucho tiempo.”
Nina estaba perdida, todo iba demasiado rápido. ¿Qué la estaba pasando?

« - Mais pourquoi moi ? Vous ne pouvez pas vous en occuper seule ?
- Non, car on veut m’empêcher d’obtenir ce que je veux. En effet un homme nommé Alan, me détenait prisonnière. Je me suis échappée et il veut à tout prix me retrouver.
- Pourquoi ? Et que voulez-vous faire ?
- Je veux l’empêcher de détruire ces lacs et maintenant que je suis libre je suis un danger pour lui… »


Aurélie Bouchet, Charlotte Alleau et Elise Rouillé (203)

“-Pero, ¿Por qué yo? ¿No puedes hacerlo tú sola?”
“-No, yo sola no puedo. Me quieren impedir realizar lo que quiero. Un hombre llamado Alan, me tenía prisionera y he logrado escapar, pero él me quiere encontrarme de nuevo lo antes posible.
“-¿Por qué? ¿Qué quieres hacer?”
“-Quiero impedir que destruya los lagos y ahora que estoy libre soy una amenaza para su propósito…”

Sauver l'eau (Premier conte, seconde partie)

Salvar el agua (primer cuento, segunda parte)

¿Destruir los lagos? ¿Sus lagos? Aquella idea era difícil de asimilar. Los lagos eran para ella como la madre que tanto le había faltado. Con sus susurros, causados por el viento y la luna reflejada en ellos, se dormía por las noches, con sus aguas había compartido largas horas de juego. No, los lagos no podían desaparecer.

Détruire les lacs ? Vos lacs. Cette idée était difficilement acceptable. Les lacs étaient pour elle la mère qui lui avait tant fait défaut. Avec ses murmures, que produisait le vent et le reflet de la lune, elle s’endormait la nuit, avec ses eaux elle avait partagé de longues heures de jeu. Non, les lacs ne pouvaient pas disparaître.

-“¿Qué quieres que haga?”-, preguntó con la voz temblorosa. Los dedos suaves de la ninfa se acercaron a Nina hasta enredarse en sus cabellos con dulzura. La piel pálida casi parecía brillar cerca del pelo ébano de ella.

¿Que veux-tu que je fasse ? –demanda d’une voix tremblante. Les doux doigts de la naïade s’approchèrent de Nina jusqu’à s’emmêler avec douceur dans ses cheveux. La peau pâle semblait presque briller à côté de ses cheveux d’ébène.

-“Necesito tu cuerpo”-, respondió la ninfa en un leve susurro. Nina retrocedió unos pasos asustada. –“Si me lo entregas durante el tiempo necesario, no seré vulnerable a Alan y podré derrotarle”.
-“Pero…pero, ¿quién es Alan?”-, preguntó Nina intentando encontrar un sentido a toda la información.
-“Alan, es el espíritu del fuego al igual que yo lo soy del agua. Se ha vuelto ambicioso y quiere poseer bajo su mando todo lo que le rodea. Ha decidido destruir a todos los espíritus de la región y ya ha conseguido vencer al del viento por lo que el calor está aumentado. Si no le detengo me destruirá a mí también y los lagos que daban agua al espíritu de la tierra se secarán. Alan quedará vencedor dejando estas tierras desoladas y secas como un desierto”-. La melodiosa voz de la ninfa estaba bañada en una preocupación y una angustia casi palpable.
-“No entiendo qué puede hacer mi cuerpo”-, preguntó Nina.
-“Si yo entro en tu cuerpo Alan no me encontrará, no podrá destruirme y podré ir a buscar su alma para restaurar la parte dañada”-.

J’ai besoin de ton corps – répondit la naïade dans un léger murmure. Nina apeurée fit quelques pas en arrière. « Si tu me le confies pendant le temps nécessaire, je ne serai pas vulnérable face à Alan et je pourrai le vaincre ».

« Mais…mais, qui est Alan ?demanda Nina en essayant de trouver un sens à tout de qu’elle entendait.

« Alan, c’est l’esprit du feu comme moi je suis l’esprit de l’eau. Il est devenu ambitieux et veut mettre à sa botte tout ce qui l’entoure. Il a décidé de détruire tous les esprits de la contrée et il a déjà vaincu le vent, c’est pourquoi il fait de plus en plus chaud. Si je ne l’arrête pas il me détruira moi aussi et les lacs qui donnaient de l’eau à l’esprit de la terre s’assècheront. Alan triomphera et laissera ces terres ravagées et sèches comme le désert. La voix mélodieuse de la naïade était embrumée d’un souci et d’une angoisse presque palpables.

-"Je ne comprends pas ce que mon corps peut faire"-, demanda Nina.

-"Si j’entre dans ton corps, Alan ne me trouvera pas, il ne pourra pas me détruire et je pourrai aller chercher son âme pour reconstituer la partie qui a été abîmée.

Todo era demasiado extraño y complicado Nina no entendía prácticamente nada de lo que la ninfa le estaba diciendo. Al ver su expresión, continuó. –“Todos los espíritus tenemos el alma escondida en un lugar secreto. Cuando olvidamos dónde la habíamos guardado, empieza a estropearse y hace que el espíritu que la poseía se vuelva malvado, debido a que en algún lugar su alma se va ennegreciendo. Yo sé donde está el alma de Alan y por eso me tenía prisionera, porque sabe que mi intención es salvarle de esa maldad que él ahora no comprende. Si no la limpiamos llegará un momento en que ese proceso se hará irrefrenable y Alan llegará mucho más lejos que secar estos lagos”.

Tout était trop étrange et compliqué, Nina ne comprenait pratiquement rien de ce que la naïade lui disait. Lorsqu’elle vit son expression, elle continua. « Nous les esprits nous avons tous l’âme cachée dans un lieu secret. Quand nous ne savons plus où elle a été cachée, celle-ci commence à s’abîmer de sorte que l’esprit qui la possédait devient méchant, car quelque part son âme devient noire. Je sais où est l’âme d’Alan et c’est pour cela qu’il me retenait prisonnière, parce qu’il sait que je souhaite le sauver de cette noirceur que lui maintenant ne comprend pas. Si nous ne la lavons pas il arrivera un moment où le processus sera irrépressible et Alan fera plus qu'assécher ces lacs".

Nina respiró hondo antes de contestar.
-“Te dejaré mi cuerpo. ¿Cómo lo hacemos?”
-“Lo primero que tienes que hacer es acudir al lago dentro de dos noches cuando la luna esté llena. Cuando la luna se refleje por del todo en las aguas sumérgete en ellas hasta quedar cubierta completamente. Entonces yo podré entrar en tu cuerpo”

Nina respira profondément avant de répondre.

-"Je te laisserai mon corps. Comment faisons-nous ?"

La première chose que tu dois faire c’est te rendre au lac dans deux nuits quand la lune sera pleine. Quand la lune se reflétera entièrement dans les eaux, tu t’y submergeras tout entière. C’est à ce moment que je pourrai entrer dans ton corps.

Con un suspiro la bella ninfa terminó la frase y se evaporó dejando una estela que se deshizo en el lago.


Miriam IDRISI CAO (4º ESO)

Dans un soupir la belle naïade acheva sa phrase et s’évapora laissant une traînée qui se dissipa dans le lac.