miércoles, 25 de noviembre de 2009

Se jeter à l'eau (3ème partie) /Tirarse al agua (3ra parte)

Courand Solenn (1ère ESA) Cotenceau Florie (1ére L)
(...) Le président dit:
«Vous avez tout de même bien travaillé et je pense, qu'en effet, c'est notre seule solution. Bien qu'elle soit radicale, nous n'avons plus le choix. C'est l'avenir de notre planète qui en dépend …»
Dans les heures qui suivirent, la loi était votée dans tous les continents ... nos 4 jeunes avaient accompli leur mission.
Un mois plus tard, devant ce même bâtiment, une foule immense était mobilisée. On réclamait l'annulation de cette loi. En effet, une population habituée a consommer autant d'eau n'arrivait pas à se résoudre à ces normes. C'est pourquoi le gouvernement avait instauré des taxes très élevées pour ceux qui dépassaient le quota d'eau autorisé, allant même jusqu'à l'emprisonnement. De nombreuses familles se retrouvèrent endettées et la terre connut la plus grande crise économique de l'histoire. Les conséquences dépassèrent même celles de la crise du XXIe siècle, car cette fois, il n'y avait ni de «Yes we can» ni de «Barack Obama».
Ce mouvement de grève était installé depuis plus d'une semaine et paralysait toutes les industries du monde. Les manifestations devenaient de plus en plus importantes et de plus en plus violentes. La situation était désormais critique. Maintenant, sur tous les murs on pouvait lire :
« Avant, l'eau n'avait pas de prix. Aujourd'hui elle se paye.
Et demain, payera t-on aussi l'air qu'on respire ? »
Suite à ces complications, les 4 jeunes furent convoqués, ils se retrouvèrent chez Yuki et rencontrèrent sa jeune épouse Saori. La joie des retrouvailles fut de courte durée ; en effet Yuki et Shirley remarquèrent les vives tensions qui régnaient entre Antonio et Marie.
Pour détendre l'atmosphère, Yuki essaya de lancer la conversation :
- «Alors, qu'est ce qui s’est passé pour vous depuis un mois ? »
- « J'ai gagné les JO d'hiver, enfin rien d'exceptionnel.» dit Antonio.
- « Moi, je suis désormais la présidente du l'UNICEF, et toi ? » Questionna Shirley.
- « Et bien, comme vous le savez je suis marié. Et toi Marie ? «
- « Rien d'intéressant », marmonna t-elle.
- « Alors comment tu expliques que moi ça m'intéresse ? « taquina Yuki.
Elle décrocha un vague sourire, puis changea de conversation :
-« On devrait plutôt se concentrer sur l'essentiel : notre échec ! »
- « En effet, si on échoue une deuxième fois, mon image sera ternie pour toujours, »commenta Antonio.
- « TON image, s'indigna Marie, tu es l'homme le plus égoïste de toute la planète ! »
- « Tu es ridicule, tu ne connais pas toute la planète ... »
- « 1 / 1 : match serré, fit remarquer Shirley, quoique Marie ait une longueur d'avance dans le domaine de l'intelligence. »
- « Ce n'est pas qu'elle soit intelligente, c'est que VOUS êtes tous stupides » répliqua Antonio.
- « 2 / 1 « plaisanta Yuki.
- « Toi tu ne vis que dans ton monde, on ne fait pas partie du même mais je préfère le mien. Tu es tellement centré sur toi-même, que tu ne te rends même pas compte que le monde dans lequel on vit est en train de se détruire ! Regarde autour de toi ! Tu n'est pas tout seul ! » s'emporta Marie.
- « On ne peut pas faire le bonheur sur Terre non plus ... »
- « Ah oui ! J'oubliais que chez toi, le bonheur des uns c'est le malheur des autres. Tu regardes devant pour ne pas faire attention à celui que tu écrases.»
Elle se leva brusquement et partit. Yuki et Shirley se retournèrent interloqués vers celui qui avait gâché la soirée :
- «Peux-tu nous expliquer ce qui vient de se passer ? » S'énerva Shirley.
- « Et bien, lors de la dernière conférence avec les représentants du monde, nous avions décidé de nous séparer et de continuer notre vie. Cependant, Marie et moi n'en n'avions pas envie. Donc nous avons passé nos vacances ensemble. Et ce qui devait arriver ... arriva. »
- « Mais encore ? » S'entêta Yuki.
- « Elle a appris dans un journal ma «soit disant» relation avec un mannequin espagnole, bien évidemment fausse.
- « Pourquoi tu n'as pas démenti cette rumeur ? » S'indigna Shirley.
- « Au début, je n'ai pas voulu arrêter cette relation médiatique pour ne pas briser mon image. Mais je me rends compte que j'ai perdu bien plus que ça. Je ne m'imagine pas vivre sans elle. »
- « Pourtant c'est ce que tu es en train de faire » marmonna Yuki.
- « RATTRAPE-LA ! » Hurla Shirley.»
Sur ce cri désespéré, Antonio bondit de sa chaise, courut vers la porte et se rua sur la route. Il traversa tout Tokyo pour la retrouver, en vain.
Sur le chemin du retour, il aperçut une troupe d'hommes prêts à se jeter sur une jeune femme sans défense. Il n'hésita pas une seconde et fonça sur le groupe. Avec ses techniques d'arts martiaux, il frappa un des hommes et les autres s'enfuirent de peur.
Il voulut aider la victime à se relever mais elle demeurait inconsciente sur le sol.
Au moment ou il regarda son visage, il reconnut celle qu'il avait cherchée toute la soirée.
Il prit Marie dans ses bras et courut à l'hôpital le plus proche.
Arrivé sur les lieux, on lui fit comprendre qu'on ne pouvait plus accueillir de patients à cause de la restriction d'eau.
Il la ramena dans sa chambre d'hôtel, la coucha sur son lit où elle se réveilla après s'être reposée quelques heures. Elle regarda l'heure et bégaya :
- « Tu as vu ta tête, Antonio, il est 5h du matin, tu devrais dormir. »
- « Et toi tu as vu ton visage ? Qu'est ce qui ta pris de partir ainsi en pleine nuit ? Heureusement que je t'ai retrouvée, imagine ce qui aurait pu t'arriver ! »
- « Parce que tu étais inquiet ? » S'étonna t- elle.
- « Non. »
Le visage de Marie se crispa à la suite de cette réponse négative.
- « Non, c'était bien pire, j'ai vraiment cru que j'allais mourir à l'idée de te perdre encore une fois. » rajouta t-il.
- « J'ai du mal à te croire ...»
- « Marie, tout le monde m'a répété que l'amour était un cadeau du ciel et je ne les croyais pas c'est vrai. Mais je viens de passer mes heures précédentes à penser que j'allais perdre le mien. Et j'ai réalisé que j'échangerais tout ce que je possède, que je donnerais tout ce que j’ai pour ne pas te perdre...»
Suite à cette déclaration elle lui sauta dans les bras.
Le conflit entre les jeunes amoureux étant réglé, nos quatre jeunes allaient pouvoir se remettre au travail.
Voilà 3 jours qu'ils avaient repris leurs recherches. Marie dans son laboratoire, Yuki dans ses livres et Shirley sur le terrain. Quant à Antonio, il se chargeait des situations d'urgence comme la fermeture des Hôpitaux. Ils commençaient à désespérer lorsque Marie reçut un coup de fil d'un de ses amis vivant en Inde. Celui-ci lui raconta que ses recherches avait enfin abouti ;en effet, il avait trouvé le moyen de cloner des molécules d'eau, afin de combler le manque.
Il fallait en parler très vite au gouvernement.
Tirarse al agua (3ª parte) Alicia Ortega Mangas (Cuarto ESO)

El presidente dijo:
“Habéis trabajado bien y yo también pienso que es nuestra única solución. Aunque sea radical, no tenemos elección. El futuro de nuestro planeta depende de ella…”
En las horas siguientes, todos los continentes votaron la ley. Nuestros cuatro jóvenes habían cumplido con su misión.
Sin embargo, un mes más tarde, delante del edificio se había congregado una gran muchedumbre que reclamaba la anulación de la ley. Una población acostumbrada a derrochar el agua no lograba cumplir con las restricciones. Por eso mismo, el gobierno había instaurado el pago de tasas muy elevadas para los que sobrepasaban la cuota autorizada de agua, pudiendo ir incluso a la cárcel. Muchas familias se encontraron llenas de deudas y la Tierra conoció la crisis económica más grave de la historia. Las consecuencias sobrepasaron incluso a las de la crisis del siglo XXI porque esta vez no había ni un “Yes, we can” ni un Barack Obama. Desde hacía más de una semana todas las industrias del mundo estaban paralizadas por la huelga. Las manifestaciones eran cada vez más numerosas y violentas. En las paredes aparecían pintadas que decían: “Antes el agua no tenía precio. Hoy se paga. Y mañana, ¿se pagará también el aire que respiramos”
Los cuatro jóvenes fueron convocados de urgencia. La reunión tuvo lugar en casa de Yuki, en donde conocieron a su joven esposa Saori. La alegría del encuentro duró poco: era evidente que algo iba mal entre Antonio y María. Para relajar el ambiente, Yuki trató de comenzar la conversación:
“¿Y qué, cómo os ha ido este último mes?”
“Yo he ganado los Juegos Olímpicos de invierno, en fin, nada del otro mundo”, dijo Antonio.
“Yo soy la nueva presidenta de UNICEF, ¿y tú?”, pregunto Shirley.
“Pues, como bien sabéis, me he casado. ¿Y tú, María?
“Nada interesante”, masculló ella.
“¿Y si te digo que a mí si me interesa?”, bromeó Yuki.
Ella esbozó una vaga sonrisa y cambió de conversación:
“Deberíamos concentrarnos en lo esencial: nuestro fracaso”
“Cierto, si volvemos a fracasar, mi imagen se verá afectada para siempre”, dijo Antonio.
“TU imagen, dijo María indignada, ¡eres el hombre más egoísta de todo el planeta!”
“Qué tontería, tú no conoces todo el planeta…”
“1/1, empate, dijo Shirley, aunque María te saque una amplia ventaja en el campo de la inteligencia”
“No es que ella sea inteligente, es que vosotros sois todos estúpidos”, replicó Antonio.
“2/1”, bromeó Yuki.
“Tú vives en tu mundo, del que nosotros no formamos parte. Pero yo prefiero el mío. ¡Estás tan centrado en ti que no te das cuenta de que el mundo en el que vivimos se está destruyendo. Mira a tu alrededor, ¡no estás solo!”, gritó María fuera de sí.
“No vivimos en un mundo feliz…”
“¡Ah, sí! Olvidaba que para ti la felicidad de unos es la desgracia de otros. Miras hacia delante para no ver a los que vas atropellando”
Se levantó de un salto y se fue. Yuki y Shirley se volvieron desconcertados hacia al que había echado la tarde a perder.
-“¿Puedes explicarnos lo que acaba de pasar?”, preguntó enfadada Shirley.
- “Cuando terminó la última conferencia con los representantes del mundo, habíamos decidido separarnos y continuar nuestras vidas cada uno por su lado. Pero María y yo no estábamos de acuerdo. Así que pasamos las vacaciones juntos. Y lo que tenía que pasar pasó.
- “¿Y qué más?”, insistió Yuki.
- “Ella se enteró de una supuesta relación mía con una modelo española”
- “¿Por qué no desmentiste ese rumor?”
- “Al principio no quise parar esa relación mediática para no dañar mi imagen. Pero ahora me doy cuenta de lo que he perdido es mucho más importante. No me imagino mi vida sin ella.
- “Sin embargo eso es precisamente lo que estás haciendo”, masculló Yuki.
- “¡Vete a buscarla!”, gritó Shirley.
El grito hizo reaccionar a Antonio. Se levantó de un salto, corrió hacia la puerta y salió a la calle. Atravesó todo Tokio para encontrarla, pero fue en vano. En el camino de regreso vio a un grupo de hombres atacando a una joven indefensa. Sin dudarlo ni un segundo, Antonio se lanzó a salvarla. Con sus técnicas de artes marciales, venció a uno de ellos y los otros huyeron. Cuando se inclinó para ayudar a levantarse a la joven, se dio cuenta de que estaba inconsciente… y cuando vio su cara, reconoció a la que había estado buscando toda la tarde.
Cogió a maría en sus brazos y corrió hacia el hospital más próximo. Cuando llegó, le dijeron que no podían atender a más pacientes a causa de las restricciones de agua. Entonces la llevó a la habitación de su hotel y la acostó en su cama. María se pasó durmiendo varias horas. Cuando se despertó, miró la hora y dijo:
- “Son las 5 de la mañana, Antonio, deberías dormir”
- “¿Cómo se te ocurrió irte así en plena noche? Menos mal que te he encontrado. Imagina lo que habría podido pasarte”, contestó Antonio indignado.
- “¿Estabas preocupado?
- “No”
La cara de María se crispó al oír la respuesta negativa.
- “No, mucho peor, creí que iba a morir con la idea de perderte una vez más”
- “Me cuesta creerte”
- “María, todo el mundo me decía que el amor es un regalo del cielo y yo no quería creerles pero es verdad. Acabo de pasar todas estas horas pensando que iba a perder el mío. Y me he dado cuenta de que cambiaría todo lo que poseo, daría todo lo que tengo para no perderte…”
Al oír estas palabras, ella se echó en sus brazos.
Una vez resuelto el conflicto entre los enamorados, nuestros cuatro jóvenes iban a poder centrarse en el trabajo.
Al día siguiente habían retomado la investigación. María en su laboratorio, Yuki en sus libros y Shirley sobre el terreno. En cuanto a Antonio, se encargaba de situaciones urgentes como el cierre de los hospitales. Comenzaban a desesperar cuando María recibió una llamada telefónica de uno de sus amigos que vivían en la India. Este le contó que su investigación había acabado por fin: había conseguido el modo de clonar moléculas de agua.
Había que comunicárselo rápidamente al gobierno.