lunes, 8 de febrero de 2010

Conte 8 "L'Intrépide " " La Intrépida" de Aline Busson, Pierre Garnier et / y Marcos Santamaría

L’intrépide
Première partie


Il était une fois au fin fond du Grand Bleu, un royaume immense: Jamais on n’avait vu un aussi grand espace dans toutes les eaux du monde. Il se situait dans la zone indéfinissable qui séparait l’Océan Atlantique de l’Océan Antarctique. Chaque espèce de l’Océan en parlait tout bas car ce royaume terrorisait: en effet, on disait qu’autre fois il était dirigé par Medusa, la plus belle et la plus puissante des méduses. Malheureusement, une troupe de menaçantes méduses s’était peu à peu développée et s’était emparée du pouvoir. Depuis lors, on n’avait plus entendu parler de cette reine. Les redoutables Tueuses se propageaient et envahissaient peu à peu l’Océan. On disait même que pour tuer, elles injectaient à leur proie un acide tellement puissant qu’il réduisait à néant toutes les capacités physiques et mentales et pouvait tuer n’importe quoi, même l plus gros des rorquals. Un autre problème s’ajoutait : le royaume se trouvait dans les eaux les plus glaciales et les plus profondes – les Tueuses y trouvaient paraît-il leur aise- ; or, depuis un certain moment, les eaux étaient de plus en plus froides et elles montaient a une grande vitesse. Ce phénomène inexplicable inquiétait beaucoup les animaux voisins du royaume, et tous se demandaient comment cela finirait.
Mais personne ne connaissait son existence, la Belle Reine Oubliée avait une fillette, Midosa. Dans le royaume, on l’appelait l’Intrépide. Chaque fois, les Tueuses la réprimandaient; sans cesse, elles lui ordonnaient de se tenir tranquillement. Un jour, à l’heure où seulement une centaine de Tueuses patrouillaient aux abords de l’immense royaume, Midosa décida qu’il était temps qu’elle s’échappe une bonne fois pour toutes de ce satané royaume. Elle n’avait qu’une seule idée en tête : découvrir le monde qui l’entourait mais qu’elle n’avait jamais vu. De plus, si elle détestait bien une chose (ou des milliers de choses en l’occurrence) c’était ces espèces de méchantes méduses qui la contrôlaient sans cesse. Ainsi, elle eut l’idée d’attacher à ses minuscules (mais magnifiques) tentacules de longues algues qui ressemblaient à s’y méprendre à celles des Tueuses. Avant de partir, elle laissa à sa pauvre maman un petit billet : « Maman, je reviens pour te sauver. » Elle regarda une dernière fois sa chambre. Une vague de mélancolie envahit alors son petit corps faible et frêle. Mais l’excitation revint vite et la secoua vivement. Elle s’était renseignée et savait qu’il y avait une petite ouverture latérale qui n’était contrôlée que par une seule Tueuse. Elle sortit, peureusement et l’aperçut au loin : Tentella, sûrement la plus redoutable. Cette dernière vit Midosa, Qu’elle prit pour une de ses amies. Elle était loin de se douter qu’il s’agissait en fait de l’Intrépide, qu’elle avait toujours cordialement détestée. Quand Midosa fut enfin plus loin et plus, elle accéléra sa nage, agitant vigoureusement ses tentacules puis, se débarrassa des dernières algues restées attachées à ses tentacules. Elle avançait, avançait, elle regardait derrière elle pour être sûre que personne ne la suivait. Elle ne voyait plus Tentella. Elle avançait de plus en plus vite qund soudain, elle percuta quelque chose de moelleux et chaud. Elle tourna lentement la tête. Ses tentacules se raidirent alors brusquement. Tout devint flou.
2ème partie

La petite Midosa s’était trouvée face à face avec une méduse géante et s’était évanouie sur le coup. Au bout de quelques heures, elle se réveilla sur un immense récif de corail. Galusa était là, la regardant fixement. Midosa se redressa, terrorisée à l’idée que Galusa était une criminelle . Mais, bien au contraire, c’était une vieille mais énergique méduse qui, comme elle, en avait assez du monde où elle vivait. Galusa avait été plus radicale et avait empoisonné toutes les sorties pour laisser les Assassines momentanément étourdies. Mais tout ça, c’était il y a longtemps, à peu près avant sa naissance. Midosa lui demanda pourquoi elle n’avait jamais entendu parlé de ça et la vieille méduse lui répondit.
- «Ma chérie, ça s’est passé il y a longtemps. La reine ne voulut pas en parler car si cette histoire était arrivée aux oreilles des gens, beaucoup auraient essayé de s’échapper et ça, elle ne pouvait pas l’accepter. »
Galusa lui raconta longuement comment elle avait fait et Midosa l’écoutait avec beaucoup d’attention, comme lorsqu’elle était petite et qu’elle écoutait sa grand- mère lui raconter des histoires avant de s’endormir, des histoires dont elle ne se souvenait pas réellement.
Galusa et Midosa avaient fait un pacte : Galusa lui enseignerait le monde fastastique du dehors et elle la laisserait vivre sur son récif si Midosa retournait de temps en temps dans le royaume et la tenait informée de ce qui s’y passait. Midosa commença à se demander pourquoi la vieille méduse voulait cette information, mais son envie de connaître le monde extérieur était plus fort que son appréhension.
Plus de six mois étaient déjà passés depuis que Midosa s’était échappée et les deux méduses prenaient peu à peu confiance l’une dans l’autre. Galusa pourtant était un peu plus méfiante et elle n’aimait pas raconter certaines choses. Un jour que Midosa revenait de son inspection, elle rencontra quelques Assassines qui la suivirent jusqu’au récif où elle vivait avec Galusa.
Celle-ci les attendait avec son puissant venin paralysateur. Midosa était très fatiguée et elle ne se sentait pas bien car elle avait touché un peu de poison. Elle ne pouvait plus bouger, sa vue se troublait et elle avait de la fièvre. Quelques jours plus tard, Midosa commença à se rétablir grâce aux remèdes que Galusa lui préparait. La petite méduse se sentait déjà mieux et voulait retourner au royaume prendre d’autres informations mais son amie lui dit :
- « S’il te plaît, Midosa, repose-toi, c’est très dangereux de retourner là-bas. Les choses vont mal, on nous recherche et elles ne vont pas arrêter tant qu’elles ne nous auront pas trouver. Laisse-moi y aller et toi, ne sors pas du récif. »
Au bout de quelques heures, Galusa revint avec de mauvaises nouvelles : une armée d’Assassines se dirigeaient vers leur cachette. Midosa en avait assez de devoir tout le temps s’échapper et s’enfuir et elle lâcha un cri qui s’entendit de très loin :
- « JE HAIS CETTE HORRIBLE TENTELLA! »
- « Tu ne peux pas la haïr, c’est ta mère »- lui dit tendrement Galusa pendant qu’elle essayait de la consoler.
- « Mais toi, comment sais-tu que c’est ma mère ? » lui répondit Midosa avec exaltation.
- -« Parce que je suis ta grand-mère…. »

3ème partie

Aline Busson

- Comment ça ….tu es …la mère de ma mère ?
- Ne cherche pas à comprendre, ma petite. Oui, je suis la mère de la reine de ce royaume. Je m(en suis allée car je ne reconnaissais plus ma fille. A présent, elle me cherche sans relâche dans l’espoir de pouvoir un jour me revoir.
- Galusa,….je suis désolée. Tu sais, je crois qu’il faut que nous fassions quelque-chose.
- Quoi ? Que veux-tu faire à présent ?
Et Midosa lui exposa alors son plan : elle avait prévu de rentrer en cachette dans le royaume pour ensuite retrouver leur mère et fille. Mais Galusa demanda à sa petite-fille comment elle comptait rentrer dans le royaume qui était surveillé de très près par les Asesinas. Cette dernière lui répondit qu’elle passerait en essayant de ne pas se faire voir.
- Es-tu folle ? l’interrompit soudainement Galusa. Ma chérie, c’est impossible. Le royaume est imperméable à toute entrée et toute sortie…
- Tu en es sûre ? demanda tristement la jeune méduse.
- Oui … à moins que …Je sais !
- Quoi ?
- Suis-moi !
- Mais …
Galusa était déjà loin devant.
- Viens ! cria-t-elle.
Elle se dirigeait à l’opposé du royaume. Elle nageait, nageait, plus vite que jamais. Elle semblait connaître le chemin par cœur. Elle arriva à un grand rocher vert émeraude, magnifique. Elle attendait sa petire-fille devant.
- Presse-toi, mon enfant. Tu vois ce rocher ? Quand on prononce un certain mot, il s’ouvre en son cœur et cette ouverture mène à un souterrain qui conduit au royaume. C’est mon arrière-arrière grand-mère qui m’a transmis ce secret mais moi, je n’ai pas eu le temps de le transmettre à ta mère.
- Ce n’est pas grave, grand-mère, tu pourras le faire dans peu de temps. Prononce ce mot, courage !
- Très bien.
Galusa respira un grand coup puis…
- Pouvoir des océans, ouvre-toi !
C’est alors que se forma un trou béant dans le grand rocher vert. Sans demander son reste, cette fois-ci, c’est Midosa qui s’engouffra la première. Galusa la suivit. Le tunnel était d’un noir profond. Les deux méduses avançaient, avançaient, mais le tunnel leur paraissait infini. Au bout d’un moment, un vague trait de lumière apparut au loin. Galusa et Midosa purent enfin pénétrer dans le royaume et elles arrivèrent ….juste en-dessous du trône de la reine. Quand elle les apreçut, cette dernière écarquilla longuement ses yeux. Puis elle se jeta sur Midosa et la serra dans ses bras en lui disant combien elle avait eu peur. Elle fit de même avec sa mère, Galusa, qui éclata en sanglots. Les deux arrivantes lui racontèrent leur histoire. Sidérée de l’attitude des Asesinas ( cloîtrée dans la pièce royale, elle ne voyait pas ce qui se passait dehors), elle leur ordonna à toutes de quitter le royaume.

La Intrépida

Primera parte

Érase una vez, en lo más profundo del océano, un reino inmenso: jamás se había visto un espacio tan grande en todas las aguas del mundo. Se encontraba en una zona indefinible que separaba el océano Atlántico del Antártico. Todas las especies de este reino hablaban bajo porque estaban aterrorizadas. Se decía que hacía tiempo había sido dirigido por la bella y poderosa Medusa. Desgraciadamente, una tropa de amenazadoras medusas se habían ido extendiendo poco a poco y habían acabado tomando el poder. Desde entonces no había vuelto a oír hablar de la reina.Las temibles asesinas se propagaban e invadían paulatinamente el océano. Se decía que, para matar, inyectaban a su presa un ácido tan potente que anulaba todas las capacidades físicas y psíquicas y que podían matar a cualquier animal, hasta el más grande de los cetáceos. Pero había algo más: el reino se encontraba en las aguas más frías y profundas –allí las Asesinas se encontraban en su salsa-. Pero, desde hacía algún tiempo se estaba produciendo un fenómeno inexplicable: las aguas del océano se estaba enfriando y su nivel subía a gran velocidad. Los animales vecinos del reino se preguntaban cómo acabaría todo.La Bella Reina olvidaba que tenía una hijita, Midosa. En el reino la llamaban la Intrépida. Las Asesinas la regañaban todo el tiempo y le repetían constantemente que se portase bien. Un día, cuando solamente un centenar de Asesinas patrullaban los accesos del inmenso reino, Midosa decidió que ya era hora de escaparse de una vez por todas de este endiablado reino. Sólo tenía una idea en la cabeza: descubrir el mundo que la rodeaba pero que nunca había visto. Además si odiaba una cosa (o miles de cosas en este caso) eran esas malvadas medusas que la controlaban sin descanso. Así que se puso a pensar y se le ocurrió una idea: ató a sus minúsculos (pero magníficos) tentáculos ramas de algas con el fin de hacerse pasar por una medusa adulta. Antes de irse, dejó a su pobre mamá una pequeña nota: “Mamá, volveré para salvarte” Miró por última vez su habitación. Una ola de melancolía invadió entonces su cuerpo frágil y débil. Pero la excitación volvió rápido y la sacudió fuertemente.Se puso en camino. Se había informado y sabía que había una pequeña abertura lateral que no estaba controlada por ninguna Asesina. Salió temerosa y vio a lo lejos a Tentella, seguramente la más temible de todas. Tentella vio a Midosa, pero la tomó por una de sus amigas. No se imaginaba que en realidad se trataba de la Intrépida, a la que ella siempre había odiado especialmente. Cuando Midosa se encontraba lejos, empezó a nadar más deprisa agitando vigorosamente sus tentáculos. Entonces, se libró de las últimas algas que quedaban adheridas a sus tentáculos. Seguía mirando hacia atrás para estar segura de que nadie la seguía. Ya no se veía a Tentella. Avanzaba cada vez más deprisa, cuando, de repente, chocó contra algo blando y caliente. Giró lentamente la cabeza. Sus tentáculos se pusieron tiesos del miedo. Todo se empezó a ver borroso…

Segunda parte

Marcos Santamaría

La pequeña Midosa se había topado con una medusa gigante y del golpe se había desmayado.
Al cabo de unas horas, despertó en un gigantesco arrecife de coral. Allí estaba Galusa mirándola fijamente. Cuando Midosa se incorporó estaba aterrorizada, ya que pensaba que se trataba de una Asesina. Pero todo lo contrario, era una vieja pero enérgica medusa que, al igual que ella, estaba harta del mundo en el que vivía. Galusa había sido más radical y había envenenado todas las salidas para dejar momentáneamente aturdidas a las Asesina. Pero todo esto había sucedido mucho antes, casi antes de nacer ella. Midosa le preguntó que por qué nunca había oído hablar de eso la vieja medusa le contestó:
-Esto pasó hace mucho tiempo, querida, y la reina le dio muy poca importancia ya que si llegaba a oídos de la gente, muchos intentarían escapar de allí, y eso no se podía consentir.
Galusa iba contando detenidamente cómo lo hizo mientras Midosa la escuchaba con mucha atención, al igual que escuchaba a su abuela cuando era pequeña y le contaba cuentos antes de irse a dormir, aunque nunca conseguía recordar cómo era en realidad.
Galusa y Midosa habían hecho un trato: Galusa le enseñaría el fantástico mundo de afuera y la dejaría quedarse en su arrecife si Midosa de vez en cuando se adentraba en el reino y la tenía informada de lo que pasaba dentro. Midosa empezó a preguntarse para qué querría la vieja medusa esa información, pero sus deseos de conocer el mundo exterior fueron mayores que su aprensión.
Ya habían pasado más de seis meses desde que Midosa había escapado y, poco a poco, las dos medusas iban confiando más la una en la otra, aunque Galusa era un poco más desconfiada y había ciertas cosas que no le gustaba contar.
Un día, cuando Midosa volvía de su inspección, se encontró con unas cuantas Asesinas que la siguieron hasta el arrecife donde vivía con Galusa. Esta las estaba esperando allí con su potente veneno paralizador. Midosa estaba muy cansada y se sentía enferma porque había tocado un poco del veneno. No se podía mover, su vista se nublaba y le estaba subiendo la fiebre…
Unos días después, Midosa se estaba recuperando gracias a unas medicinas que preparaba Galusa. La pequeña medusa ya se sentía mejor y quería volver al reino a sacar más información, pero su compañera le dijo:
-Por favor, Midosa, descansa, es muy peligroso que vuelvas. Las cosas están muy mal por allí, nos están buscando y no van a parar hasta que nos encuentren. Déjame a mí que vaya y tú no salgas del arrecife.
Al cabo de unas horas regresó Galusa con malas noticias: un ejército de Asesinas se dirigían hacia el escondite. Midosa ya estaba harta de estar todo el día escapando y huyendo y soltó un grito que se oyó muy lejos:
-¡ODIO A ESA ASQUEROSA TENTELLA!
-No puedes odiarla, es tu madre –dijo Galusa cariñosamente mientras trataba de consolarla.
-Y tú, ¿cómo sabes que es mi madre? –respondió exaltada Midosa.
-Porque yo soy tu abuela.

Conte 9 "Le petit ours blanc" "el osito blanco" de Marin Rouleau et / y Noelia del Hoyo

1

"Le petit ours blanc"

Marin Rouleau

Il était une fois, bien avant que l’homme n’apparaisse sur terre, un tout petit ours au surprenant pelage doux et blanc. Il vivait avec quelques rares survivants de son espèce sur la banquise et s’appelait Nouchka. Il était tout petit de naissance et les autres se moquaient sans arrêt de lui en lui répétant qu’il ne tiendrait pas jusqu’à l’hiver suivant. Ses parents avaient mystérieusement disparu peu après sa première année de vie et il avit été contraint de se débrouiller tout seul dans l’immense blizzard. Un jour qu’il neigeait à gros flocons, Nouchka, que la tempête avait isolé du groupe et de son lieu de pêche à saumons, creusa un trou pour se protéger des morsures du vent polaire et s’endormit, comme une minuscule boule de poils blanche dans un océan de blancheur. Lorsqu’il se réveilla, d’énormes trombes d’eau salée s’abattaient sur lui. Croyant rêver, Nouchka se frotta plusieurs fois les yeux avant de se rendre compte que le frêle esquif désormais ballotté par les flots impétueux du grand océan n’était autre que le morceau de glace sur lequel il s’était endormi quelques heures auparavant. Désespéré, il cria à l’aide, mais ses cris se perdirent dans l’immensité de ce désert bleu et blanc. Il pleura toute la nuit et, épuisé, se rendormit.Lorsque, pour la seconde fois, il se réveilla, il se rendit compte que le climat avait changé considérablement ; il était maintenant chaud et un étrange sentiment de bien-être s’empara du petit ours au pelage doux qui préféra mettre les pieds dans l’eau chaude que sur le morceau de glace. Vers le milieu de la journée Nouchka aperçut une terre ! Il était temps ! Le frêle iceberg menaçait de se fissurer et le petit ours avait les fesses dans l’eau puisque son « radeau » avait fondu de moitié. Il se mit donc à nager et arriva sur la plage de sable chaud agréable pour ses petits coussinets sensibles au froid. Le soleil était haut dans le ciel, ce qui ne dérangeait pas notre héros, dont le pelage commençait naturellement à brunir très légèrement, comme si une nouvelle vie apparaissait peu à peu , remplaçant sa vie au pôle. Une soif brutale s’empara d’Anouchka qui se mit alors en quête d’eau de pluie et d’un quelconque repas. Il grimpa sur un gros rocher gris plutôt mou et se mit à inspecter l’immense forêt qui s’étendait devant lui. Soudain, une grosse voix rocailleuse sortie du rocher s’exclama :- « Que fiches-tu sur mon dos, petite boulle de poils ? »

Marin Rouleau 202
« Le petit ours blanc » 2ème partie
Noelia del Hoyo

Le petit ours se rendit compte que ce rocher était en réalité un ours, un ours géant. Il n’en avait jamais vu de cette couleur.
- « J’ai perdu les miens dans la tempête et je me suis retrouvé ici. Peux-tu me dire comment rentrer chez moi? »
- « Voyons, mon petit, ne me raconte pas d’histoires, il y a des mois qu’il n’a pas plu par ici…Rentre par où tu es venu et laisse-moi dormir » répondit le grand escogriffe.
- « D’accord, je vais te laisser mais dis-moi au moi où je peux trouver quelque-chose à manger, un peu d’eau et indique-moi le chemin pour rentrer chez moi. »
Il n’y eut pas de réponse.
Le petit ours, déçu, pénétra sans crainte dans le bois. Sur le sol dur, il suivit les traces d’un animal qu’il ne reconnaissait pas. Brusquement, un bruit le fit s’arrêter. Il regarda de chaque côté mais ne vit personne et continua donc son chemin. Il entendit à nouveau le même bruit ; le petit ours se retourna et il vit un animal affamé qui s’approchait petit à petit de lui.
- « Salut, je suis Nouchka. Pourrais-tu me dire où je peux trouver quelque- chose à boire ? Je meurs de soif et …. »
L’animal s’avança lentement, en silence, et, tout en s’approchant, il ouvrit la bouche.
- «Oh, mon dieu, tu devrais te laver les dents ! Tu as des restes de viande entre les dents. Moi, j’utilise un dentifrice qui les rend très blanches ». Et Nouchka lui montra ses dents.
L’animal introduisit la petite tête de Nouchka dans sa bouche. Le petit ours commença alors à avoir peur.
- « Eh, la panthère, laisse-le, si tu ne veux pas que moi aussi je te fasse la même chose » cria le grand ours gris.
La panthère laissa tomber le petit ours.
- «T’en fais-pas, je reviendrai. » dit la panthère d’un air crâneur en s’en allant.
Le grand ours s’approcha de Nouchka et, sans le regarder, lui dit :
- «Mais, qu’est-ce qui te prend ? Si je n’étais pas arrivé, cette panthère n’aurait fait qu’une bouchée de toi. »
- - «J’étais en train de lui faire une inspection buccale. Je lui ai recommandé un bon dentifrice et …soudain, elle m’a attrapé la tête et l’a introduite dans sa bouche… Cet endroit est très étrange ! »
L’ours sourit et, tournant la tête vers le petit ours, lui dit :
- « Si tu veux rester quelque temps par ici, il vaut mieux que tu saches certaines choses. Je vais te montrer où vivent ceux de notre race. Je m’appelle Alish Ove.Mais, dis-moi, comment es-tu arrivé jusqu’ici ? »
- « J’aimerais rentrer chez moi et retrouver les miens. Cet endroit me semble dangereux. Je ne suis pas habitué à une telle chaleur. Comment je suis arrivé ici ? C’est une longue histoire. Je te la raconterai quand nous aurons bu un peu d’eau. Je suis Nouchka. Enchanté, le poilu ! »
Tout en marchant, l’ours et Nouchka parlèrent de cet endroit étrange jusqu’au moment où il arrivèrent à une clairière au bord d’une rivière. Le petit ours regarda autour de lui : il y avait une quantité d’ours, cinquante, cent… Tous étaient de grands ours gris comme son ami. C’est vrai qu’ils lui faisaient un peu peur.
- « Nous voici arrivés. Ici, tu as de l’eau pour boire et te laver. Cette panthère t’a mis le visage dans un état dégoûtant. »
- « Merci beaucoup. » Répondit le petit ours.:
- « Je reviendrai te voir quand tu auras terminé ; je te présenterai ma famille et je te montrerai tout ça. »
Nouchka courut vers l’eau et pendant qu’il se baignait, un petit ours de la même taille que lui mais un peu plus jeune, s’approcha de lui et lui dit :
El osito blanco
Érase una vez, mucho antes de que el hombre apareciese sobre la tierra, un osito de sorprendente pelaje, suave y blando. Vivía sobre el hielo con unos pocos supervivientes de su especie y se llamaba Nouchka. Era muy pequeño de nacimiento y los otros se burlaban de él sin parar, diciéndole que no duraría hasta el próximo invierno. Sus padres habían desaparecido misteriosamente poco después de su primer año de vida y él se había visto obligado a valerse por sí mismo en las grandes tormentas de nieve.Un día que estaba nevando copiosamente, Nouchka, a quien la tormenta había aislado del grupo y de su lugar habitual de pesca de salmones, cavó un agujero para protegerse del viento polar y se durmió, como una minúscula bola de pelo blanco en un océano de blancura.Cuando se despertó, enormes trombas de agua salada caían sobre él. Nouchka creía estar soñando. Se frotó los ojos varias veces antes de aceptar que el frágil bote ahora bamboleado por las olas impetuosas del gran océano no era otro que el trozo de hielo en el que se quedó dormido horas antes.Desesperado, gritó pidiendo ayuda, pero sus gritos se perdieron en la inmensidad del desierto azul y blanco. Lloró toda la noche y, agotado, se quedó dormido.Cuando por segunda vez se despertó, se dio cuenta de que el clima había cambiado considerablemente; ahora hacía calor y el osito notó una extraña sensación de bienestar en la piel suave, al meter los pies en el agua caliente. A mediodía, Nouchka vio tierra. ¡Ya era hora! El frágil iceberg estaba a punto de romperse y el osito ya tenía las nalgas en el agua pues su “balsa” se había fundido hasta quedar reducida a la mitad. Así que empezó a nadar y llegó a una playa de arena caliente y agradable para sus pequeñas almohadillas acostumbradas al frío. El sol estaba alto en el cielo, lo que no molestaba a nuestro héroe, cuyo pelaje estaba empezando a volverse ligeramente pardo: su cuerpo estaba comenzando a adaptarse a las nuevas condiciones. Le entró una sed brutal y entonces decidió a buscar agua de lluvia y comida. Se subió a una roca gris grande y bastante blanda y comenzó a inspeccionar el inmenso bosque que se extendía ante él. De repente, una voz fuerte y grave, procedente de la roca, exclamó:-¿Qué haces sobre mi espalda, pequeña bola de pelo?
Noelia del Hoyo 1ro de bachillerato
2
El osito blanco (2ª parte)

El osito se dio cuenta de que aquella roca era, en realidad, un oso, un oso gigante. Jamás había visto uno de ese color.
- Perdí a mi grupo en la gran tormenta y he aparecido aquí, ¿me puedes decir cómo puedo volver?
- Vamos, pequeño, no me cuentes historias, en este lugar hace muchos meses que no llueve… Vuelve por donde has venido y déjame dormir, contestó el grandullón.
- De acuerdo, te dejaré, pero al menos dime dónde puedo encontrar algo de comida, un poco de agua y el camino de vuelta a casa.
No hubo respuesta.
El osito decepcionado se adentró en el bosque sin miedo. Siguió unas huellas de animal, que no reconocía, en aquel suelo duro. De pronto, un ruido le hizo detenerse. Miró hacia los lados pero no vio a nadie, así que siguió su camino. De nuevo se oyó aquel ruido, el osito se volvió y vio un animal hambriento que poco a poco se le acercaba.
- Hola, soy Nouchka, ¿podrías decirme dónde puedo encontrar algo de beber? Me estoy muriendo de sed y…
El animal se acercaba despacio, en silencio, y, según se aproximaba, abrió la boca.
- Oh, dios, deberías lavarte los dientes, tienes restos de comida entre ellos. Yo uso una pasta de dientes que te los deja blanquísimos, y Nouchka le enseñó los dientes.

El animal introdujo la cabecita de Nouchka en su boca. Entonces el osito comenzó a tener un poco de miedo.
- Pantera, déjale, si no quieres que te haga yo lo mismo a ti, gritó el gran oso gris.
La pantera dejó caer al osito.
- No te preocupes, volveré, se despidió la pantera con aire vacilón.
El oso grande se acercó a Nouchka y, sin mirarlo, le dijo:
- Pero, ¿a ti qué te pasa? Si no llego a aparecer, esa pantera te hubiese comido de un bocado.
- Estaba haciéndole una inspección bucal, le recomendé una buenísima pasta de dientes… y de repente me agarró la cabeza y se la metió en su boca… ¡Este lugar es muy raro!
El oso sonrió y girando la vista hacia el osito, le dijo:
- Si te vas a quedar por aquí una temporada, es mejor que sepas algunas cosas. Te enseñaré dónde vivimos los que somos como tú. Me llamo Alish. Oye, ¿cómo has aparecido aquí?
- Me gustaría volver a mi casa y con los ositos de mi grupo. Este lugar parece peligroso para mí, no estoy acostumbrado a tanto calor. Mi aparición aquí es una larga historia. Cuando bebamos algo de agua, te la contaré. Soy Nouchka. ¡Mucho gusto, peludo!
El oso y Nouchka fueron hablando a lo largo del camino sobre aquel extraño lugar hasta llegar a un claro al lado de un río. El osito miró a su alrededor: había un montón de osos, cincuenta, cien. Todos eran grandes osos grises como su amigo. La verdad es que daban un poco de miedo.
- Ya hemos llegado. Allí tienes agua para beber y lavarte. Esa pantera te ha dejado la cara asquerosa.
- Muchas gracias, contestó el osito.

- Cuando acabes me reuniré contigo, te presentaré a mi familia y te enseñaré todo esto.
Nouchka fue corriendo al agua y, mientras se abañaba, un osito de su misma altura, algo más joven que él se acercó y le dijo:

lunes, 1 de febrero de 2010

"L'étendue bleue" de Salomé Bregeon et Suzie Després / "La extensión azul" de Elena Vega

L’Etendue Bleue

Nous arrivâmes dans le royaume d’Océane, une jeune sirène de 17 ans.
Son royaume connaissait alors un grave problème. Elle en parla à son ami l’hippocampe.
- « Glou, j’ai appris aujourd’hui que le niveau de l’eau avait encore baissé de deux mètres. Si cela continue, notre royaume, l’Etendue Bleue, risque d’être découvert aux yeux de tous !
- Oh, c’est horrible ! Et comme si cela ne suffisait pas, les algues sont immangeables en ce moment à cause de la pollution des hommes ! Comment allons-nous faire ? »
- Océane s’en alla, attristée. Arrivée devant chez elle, elle trouva une lettre. Intriguée, elle l’ouvrit.
« Chère Océane, je sais que tu es la seule à pouvoir sauver le monde aquatique grâce au collier magique. Seulement, tu as besoin d’aide ; c’est pour cela que je te propose qu’on se retrouve au rocher plat. »
Très surprise, elle attendit minuit avec impatience et, le moment venu, elle nagea jusqu’au lieu de rendez-vous. Un dauphin l’y attendait :
- « Chère Océane, tu as été désignée et tu dois donc sauver l’Etendue Bleue . Ce collier précieux t’aidera. Il ne doit pas être endommagé !
- Mais, comment faire ? Comment sauver mon royaume ? »
Le dauphin n’eut pas le temps de répondre. Océane vit ses yeux se voiler : il venait de se faire assassiner !
Elle nagea aussi vite qu’elle put jusqu’à sa maison, pour s’y réfugier. Une fois à l’abri des regards, elle mit le collier et une lumière éblouissante jaillit…
Salomé Bregeon Julie Després 204

LA EXTENSIÓN AZUL.

Llegamos al reino de Océane, una joven sirena de 17 años.
Su reino estaba sufriendo un grave problema. Océane hablaba de ello con su amigo el caballito de mar.
- Glu, me he enterado hoy de que el nivel del agua ha descendido más de dos metros. ¡Si esto sigue así, nuestro reino, la Extensión Azul, corre el riesgo de quedar expuesto a los ojos de todos!
- ¡Oh, es horrible! Y como si esto fuera poco, las algas son difíciles de digerir en este
momento debido a la contaminación de los hombres. ¿Qué podemos hacer?

Océane se fue entristecida. Cuando llegó a casa encontró una carta. Intrigada, la abrió:

“Querida Océane:
Sé que eres la única que puede salvar el mundo acuático gracias al collar mágico. Pero necesitas ayuda. Por ello te propongo que nos veamos esta noche en la roca plana.”
Muy sorprendida, esperó a la medianoche con impaciencia, y cuando llegó el momento, nadó hasta el lugar de la cita. Un delfín estaba esperando:
-Querida Océane, tu has sido elegida y debes por lo tanto salvar la Extensión Azul. Este precioso collar te ayudará. ¡Debes tratarlo con mucho cuidado!
-Pero, ¿cómo lo haré?¿Cómo salvar mi reino?
El delfín no tuvo tiempo de responder. Sus ojos se empañaron: acababa de ser asesinado.
Océane nadó tan rápido como pudo a su casa para refugiarse. Una vez allí, se puso el collar y una luz deslumbrante surgió de él...

Traducción de Elena Vega (5º A)

La extensión azul. 2ª parte

Dibujó un mensaje que rápidamente desapareció. Pero Océane no comprendió realmente su significado:"Duerme, vuela, reposa, también se muere el mar."
Océane se quedó muy sorprendida. “También se muere el mar...” -pensó.”¿Qué debo hacer..?”
Decidió pedir consejo a un viejo amigo que lo sabía todo sobre el mar: Poseidón.
Océane le contó su historia y todo lo que le había sucedido. A lo que Poseidón contestó:
-Querida princesa, debemos unir nuestras fuerzas para salvar tu reino. Mi poder sobre las tempestades y las olas es cada vez menor debido al mal que asola tu reino. El nivel de agua desciende, los peces perecen en el intento de buscar nuevos mares...
Debemos acabar con el mal que los hombres están haciendo sobre nosotros...ellos son los responsables de la muerte de tu amigo el delfín y de muchos otros seres que intentando salvar tu reino han perdido la vida...
-Lo sé y me siento responsable de lo que le pueda suceder a mi reino. Este collar es la clave de la salvación pero no sé como debo usarlo.
-Para usarlo debes encontrar la parte complementaria.-contestó Poseidón-Conozco parte de los secretos de este collar. Puede que la otra mitad la tenga Angélica, la última de las Górgonas que habita en Egina. La isla donde yo mismo la desterré...Es un lugar sórdido y peligroso pero es la única salvación para tu reino...
Océane no se lo hizo repetir dos veces y se armó de valor para ir a buscar a Angélica.
Pero se trataba de un viaje largo y demasiado peligroso para una princesa.
Por lo tanto no dudó en pedir ayuda a Ulises, un tritón mitad hombre y mitad pez para que le acompañara en esta misión tan tenebrosa....


Elena Vegas Sánchez 5ºA