lunes, 2 de febrero de 2009

L'eau disparue (Troisième conte, première partie)

L'eau disparue (Troisième conte, première partie)

El agua desparecida (Tercer cuento, primera parte)

Katharina Trocheris, 204/ Tania BERMEJO (4º ESO)

Il était une fois un petit hippocampe prénommé Eppo. Mais il n'était pas comme les autres.

Érase una vez un caballito de mar llamado Eppo. Pero no era como los demás.

Il se préoccupait beaucoup de l'avenir de l'eau car elle était importante pour sa survie.

Se preocupaba mucho por el futuro del agua, porque era importante para su supervivencia.

Par contre personne n'écoutait ses avertissements car pour tout le monde, il était normal qu'il y ait toujours de l'eau.

Sin embargo nadie escuchaba sus advertencias, porque para todo el mundo era normal que siempre hubiera agua.

Eppo sortait tous les jours se promener dans l'océan pour observer les flux d'eau. Mais une fois il trouva un trou dans le sol par lequel l'eau fuyait.

Eppo salía cada día a pasearse en el océano para observar los flujos de agua. Pero una vez, encontró un agujero en el suelo por el que se escapaba el agua.

Il chercha l'origine de cette catastrophe mais il n'osait pas trop s'approcher.

Buscó el origen de esta catástrofe, pero no se atrevía a acercarse demasiado.

- « Il faut que je prévienne les habitants des mers. Même s'ils ne veulent toujours pas m'écouter il faut que j'essaie. Cela est trop important. Notre avenir en dépend. »

-" Tengo que advertir a los habitantes de los mares. Aunque ellos no quieran escucharme, debo intentarlo. Esto es muy importante. ¡Nuestro futuro depende de ello!"

Alors le petit hippocampe rentra à la maison. Une fois arrivé en ville, Eppo organisa son discours.

El caballito de mar volvió a su casa. Una vez llegado a la ciudad se puso a preparar su discurso.

Le lendemain il se mit sur un podium à côté de la mairie.

Al día siguiente se subió a un podium al lado de la alcaldesa.

- « Chers amis, chers habitants de Pont sous l'Eau! Hier j'ai découvert un danger pour notre ville, un danger pour tout l'océan, pour toutes les mers! »

-" ¡Queridos amigos, queridos habitantes de Pont sous l'Eau! ¡Ayer descubrí un peligro para nuestra ciudad, un peligro para el océano, para todos los mares!

Un murmure de la foule suivi son discours. Mais il continua sans s’en préoccuper :

Se oyó un murmullo de la multitud, pero él continuo sin preocuparse:

-« Nous devons lutter contre ça. Pas loin d'ici, derrière la falaise il y a un trou dans le sol et toute l'eau y coule.

-" Tenemos que luchar contra ello. No muy lejos de aquí, detrás del acantilado, hay un agujero en el suelo por donde se escapa el agua.

Bientôt, nous n'aurons plus d'eau et nous mourrons tous. C'est pour cela qu'il faut nous rassembler et tous nous réunir pour combattre ensemble ce danger. »

Pronto no tendremos agua y moriremos todos. Por ello, tenemos que reunirnos para luchar contra este gran peligro."

Mais les gens ne voulaient pas le croire.
-« Tu nous mens encore », cria une femme poisson.

Pero la gente no le creía.
-"Nos sigues mintiendo"- gritó una mujer pez.

-« Fiche nous la paix! Ce trou est dans ta tête », marmonna un gros crabe.

-"¡Déjanos en paz! Ese agujero está en tu cabeza"- murmuró un gran cangrejo.

-« L'eau ne peut pas s'en aller. Elle est toujours là », contredit une raie.

-"El agua no puede irse, está siempre aquí"- contradijo una raya.

Les citoyens de Pont sous l'Eau étaient en colère.

Los ciudadanos de Pont sous l'Eau estaban enfadados.

Triste et déçu Eppo rentra chez lui. Pendant qu'il réfléchissait à ce problème quelqu'un sonna à la porte.

Triste y decepcionado, Eppo volvió a casa. Mientras reflexionaba sobre el gran problema, alguien llamó a su puerta.

Fatigué, il se leva de son fauteuil et ouvrit. Mais qui était-ce? C'était Chevalette, une veille amie.

Cansado, se levantó del sofá y abrió. Pero, ¿quién era? Chevalette, una vieja amiga.

-« Bonjour », dit-elle en souriant.
-« Bonjour, répondit Eppo, entre. »

-"Hola"-Dijo ella, sonriente.
-"Hola - respondió Eppo - Entra"

Il mit de l'eau à bouillir et les hippocampes burent le thé ensemble.

Puso el agua a hervir y los caballitos de mar tomaron el té juntos.

-« Je t'ai entendu parler tout à l'heure, expliqua Chevalette, c'est pour ça que je suis venue te voir. Je te crois et je veux bien t'aider. »

-"Te he oído hablar hace un momento - explica Chevalette – por eso he venido a verte. Creo que puedo ayudarte"

-« Merci beaucoup, c'est « phoquement » gentil de ta part. Si tu veux, je peux aussi te montrer le trou derrière la falaise.

-"Muchas gracias, eres la mar de maja. Si quieres, puedo enseñarte también el agujero que hay detrás del acantilado.

Mais je ne sais pas quelle en est la cause et quelles catastrophes ça peut engendrer..

Pero no sé cuáles son las causas ni las catástrofes que puede engendrar..

Alors les deux amis partirent ensemble et découvrirent que le trou s'était encore élargi!

Los dos amigos fueron juntos y descubrieron que.. ¡el agujero era todavía más ancho!

Deuxième partie

Segunda parte

Les deux petits hippocampes, terrifiés face à un tel événement, se mirent à inspecter le trou. En se penchant ils se rendirent compte que ce trou était sans fin !

–« Nous devons trouver une solution le plus tôt possible »- dit Eppo.

Los dos caballitos de mar, aterrados ante el suceso, se pusieron a inspeccionar el agujero. Al asomarse, pudieron ver que aquel hoyo ¡no tenía fin!
-"Debemos encontrar una solución lo antes posible"- dijo Eppo.

-« Nous devons le montrer à tout le monde et maintenant ! » - répondit Chevalette.

Les deux hippocampes, organisèrent un autre discours devant tout le village.

-"¡Tenemos que enseñárselo a todo el mundo y tenemos que hacerlo ya!"- respondió Chevalette.
Ambos caballitos de mar, convocaron otro discurso ante todo el pueblo.

Cette fois-ci, c’est Chevalette qui devait parler, puisque c’était une grande exploratrice des mers et elle était plus crédible.

Chevalette hablaría esta vez, ya que era una gran exploradora de los mares y tenía más credibilidad.

“Chers citoyens! J’ai pu moi même voir le grand danger qui nous guette. Vous devez tous le voir. Il se trouve juste derrière la falaise.

-"¡Queridos ciudadanos! Yo misma he podido ver el gran peligro que nos acecha. Todos tenéis que verlo. Se encuentra justo detrás del acantilado."

Les habitants commencèrent à la regarder apeurés. Quelqu’un fit même commenta qu’il avait remarqué une diminution de la quantité d’eau.

Los habitantes comenzaron a mirarla con temor. Incluso alguno comentó que había notado cierta disminución en la cantidad de agua.

-« C’est impossible. Je ne crois pas” dit un dauphin.

-“Allons tous le voir, et nous constaterons qu’ils ne nous mentent pas”. Répondit un petit poulpe.

-"Es imposible. No te creo"- Dijo un delfín.
-"Vamos todos a verlo, a comprobar que no nos mienten"- contestó un pequeño pulpo.

Suivis de toute la foule, les hippocampes se dirigeaient vers le trou.

On entendit des cris, on vit des larmes, quelques-uns même s’évanouirent.

Seguidos de toda la muchedumbre, los caballitos se dirigían hacia el agujero.
Se oyeron gritos, se vieron lagrimas, incluso alguno que otro cayó al suelo desvanecido.

-« Vous le voyez bien, je vous ai toujours dit la vérité. Maintenant que vous l’avez vu de vos propres yeux, nous devons trouver une solution. Nous devons le faire ensemble avant qu’il ne soit trop tard, avant que nous n’ayons plus d’eau.

-"¡Lo veis! Siempre os dije la verdad. Ahora que lo habéis visto con vuestros propios ojos, tenemos que buscar un remedio. Debemos hacerlo juntos para llegar a tiempo, antes de que nos quedemos sin agua."

Dans le village la nouvelle fit grand bruit, tous les moyens de communication parlaient de ce qui se passait, et montraient les images de l’immense trou.

En el pueblo se armó un gran revuelo, todos los medios de comunicación avisaban de lo ocurrido, y mostraban imágenes del inmenso agujero

Les architectes commencèrent à le mesurer et constatèrent que par moments il s’agrandissait.

Tous les habitants se rendirent compte qu’il était important de ne pas gaspiller l’eau et d’en prendre soin comme le plus précieux des trésors.

Los arquitectos comenzaron a medirlo, y comprobaron como iba creciendo por momentos.
Todos los habitantes se dieron cuenta de la importancia de no malgastar el agua y cuidarla como el mas preciado tesoro.

Après avoir réfléchi à plusieurs solutions possibles, ils décidèrent que l’un d’entre eux devait entrer dans le trou pour voir ce qu’il y avait au fond.

Tras pensar varias posibles soluciones, decidieron que uno de ellos debía entrar en el agujero para ver lo que había en el fondo.

Un grand requin fut choisi pour y entrer. On attacha une corde à son aileron et il plongea. Les heures passèrent et les habitants du village commencèrent à s’énerver.

Ils décidèrent de tirer sur la corde pour le sortir, mais…il n’y était plus attaché !

Un gran tiburón fue el elegido para adentrarse en él. Le ataron una cuerda a la aleta y se sumergió.
Pasaron horas y la gente del pueblo empezó a ponerse nerviosa.
Decidieron tirar de la cuerda para sacarlo, pero... ¡ya no estaba atado a ella!


Encore une fois tous les habitants de la mer commencèrent à murmurer.
«
Quoi faire? » cria quelqu'un pris de panique, « Nous sommes perdus! »
«
Du calme » dit le maire, une grosse baleine.
Et les policiers, des poissons et dauphins firent un tour dans la foule. On se calmait donc. Mais on entendait encore la veuve du requin pleurer.
« Nous avons besoin d'autres volontaires » reprit le maire.

« N
ous allons envoyer un nouveau groupe dans le trou pour voir ce qui s’y passe. »
Mais plus personne ne bougea. Même Madame Requin fut calme et on n'entendait plus que le courant de la mer.
«Des volontaires, des volontaires! » crièrent les forces de l'ordre.
Mais rien ne se passa, aucun volontaire ne se proposa.

«C'est donc moi qui vais y aller. Je suis grand et fort, je suis votre maire: Je vais atteindre le fond et revenir pour vous dire ce qu'il faut faire»
Silence...
Jamais un maire de cet océan n’avait osé se mettre en danger pour ses citoyens.
«Si vous mourrez je vous ferai construire un monument » promit un requin marteau et un poisson-épée l'approuva.
Le requin scie et sa fiancée le requin demoiselle qui était artiste peintre discutèrent déjà de la composition du monument quand soudain...
«Non » crièrent Chevalette et Eppo à la fois, « Ne vous mettez pas en danger. On va y aller. »
«
Mes chers amis » répondit la baleine, « vous êtes de jeunes hippocampes. Regardez votre taille par rapport à la mienne. Certains grands animaux se mettront à rire.
«
Laissez-nous au moins vous accompagner » pria Eppo. Même si nous ne sommes pas très grands nous connaissons bien la mer et ses dangers.
«
Je suis exploratrice » Chevalette tenta d’aider son amie, « je vois des choses
dangereuses qui vous paraissent peut-être ordinaires. Monsieur le maire, laissez-nous venir »
« V
ous êtes trop jeunes pour mourir. Mais, d'accord. »
La foule se divisa en deux pour laisser passer les hippocampes. On apporta de nouvelles cordes pour attacher les trois héros avant qu'ils ne
descendent, peut-être était-ce là leur dernier voyage…

Les cordes étaient tenues par une seiche. Les deux hippocampes se prirent la main avant de sauter.
La baleine par contre prit de l'élan et frétilla de sa nageoire en renversant presque tous les citoyens que étaient assemblés devant le grand trou noir.

Son aspect était toujours aussi mystérieux et dangereux.

El agua desaparecida (Traducción 3ª parte)

Y una vez más los habitantes del mar empezaron a murmurar.
“¿Qué hacemos?”, gritaba alguno presa del pánico. “¡Estamos perdidos!”
“Calma”, dijo el alcalde, una gran ballena.
Y los policías, peces y delfines, se mezclaron entre la muchedumbre. Poco a poco se calmaron. Pero todavía se oía llorar a la viuda del tiburón.
“Necesitamos más voluntarios”, prosiguió el alcalde. “Tenemos que enviar a un nuevo grupo al agujero para ver qué pasa allí”
Pero nadie se movió. Incluso la misma señora Tiburón se calmó y únicamente se oía la corriente del mar.
“¡Voluntarios, voluntarios!”, gritaban las fuerzas del orden. Pero nadie decái nada, nadie se presentaba voluntario.
“Entonces iré yo. Soy grande y fuerte, soy vuestro alcalde: alcanzaré el fondo y volveré para deciros qué hay que hacer”
Silencio…
Nunca un alcalde de este océano se había puesto en peligro por sus ciudadanos.
“Si usted muere haré construir un monumento”, prometió un tiburón martillo y un pez espada lo aprobó. El tiburón sierra y su novia tiburón, que era pintora, hablaban ya de la composición del monumento cuando de repente…
“¡No!”, gritaron Chevalette y Eppo a la vez. “No se ponga en peligro. Iremos nosotros”
“Queridos amigos”, respondió la ballena, “sois jóvenes caballitos de mar. Comparad vuestro tamaño con el mío”
Algunos animales grandes se echaron a reír.
“Al menos deje que le acompañemos”, rogó Eppo. “Aunque no somos muy grandes conocemos bien el mar y sus peligros”
“Yo soy exploradora”, dijo Chevalette intentando ayudar a su amigo. “Veo cosas peligrosas que pasan desapercibidas para los demás”
“Sois demasiado jóvenes para morir. Pero de acuerdo”
La muchedumbre se dividió en dos para dejar pasar a los caballitos de mar. Trajeron nuevas cuerdas para atar a los tres héroes antes de descender. Puede que este fuera su último viaje…
Las cuerdas las traía una sepia. Los dos caballitos de mar se cogieron de la mano antes de saltar. La ballena, por su parte, cogió carrerilla y movió su aleta tan fuerte que derribó a casi todos los ciudadanos que estaban reunidos delante del gran agujero negro.
El aspecto de éste seguía siendo misterioso y peligroso.

El agua desaparecida. (Cuarta y última parte)

Al principio el viaje transcurría tranquilo. El agujero era profundo y oscuro. Las cuerdas eran demasiado cortas y tuvieron que cortarlas para poder seguir avanzando. Poco a poco, la corriente empezó a hacerse más rápida. El agua les arrastraba a tal velocidad que Eppo y Chevalette se soltaron y se perdieron de vista. De pronto, mareados y agotados, salieron expelidos del tubo y cayeron en lo que parecía la plaza mayor de un pueblo muy parecido al suyo. La ballena estaba en animada cháchara con una tortuga:
“Y dígame, señora Tortuga, ¿podría indicarnos dónde está el ayuntamiento?, necesitamos hablar con el alcalde”
La tortuga comenzó a temblar. “¿Ustedes están aquí por el tubo raro ese que ha hay ahí?”
Los tres héroes se miraron extrañados. “¿De qué tubo nos habla?”
“Miren: la casa del alcalde está a tres corales de aquí, todo recto pasando la lavandería. Él os lo explicará”, prosiguió la tortuga.
Los tres animales llegaron a la casa del alcalde y llamaron a la puerta.
“¿Quién es y qué quiere?”, preguntó una débil voz.
“Perdone, señor, necesitamos hablar con el alcalde”
“Yo soy el alcalde. Pasen”
Se sentaron en un sofá mientras el alcalde Raya les preparaba el té.
“Díganme, ¿qué quieren?”, preguntó el alcalde Raya.
“Voy a ser claro como el agua misma. En nuestro pueblo está desapareciendo el agua, y creemos que es culpa de ustedes que nos la roban. Nosotros no podemos aguantar tal disminución. A este ritmo no creo que podamos aguantar más de diez años”, comentó el alcalde Pont sous l’Eau.
El alcalde comenzó a llorar y a temblar.
“¿Qué le ocurre?”
“Les contaré la terrible historia. Desde hace algún tiempo, nuestros hijos se ven afectados por un gran mal. No soportan vivir en esta agua tan contaminada. Todo empezó cuando los humanos pusieron “el gran tubo del agua negra”, como lo llamamos en el pueblo. Poco a poco los peces empezamos a enfermar, las epidemias se extendían por la región, las plantas se volvían tóxicas. Entonces decidimos salvar al menos a los más jóvenes: construimos un gran acuario de agua limpia y allí los tenemos a todos. Sentimos haberos robado el agua, pero no había otro remedio”
“¡Robarnos nuestra agua no es ninguna solución!”, gritó Chevalette.
“Cálmate, Chevalette, tenemos que ayudarles a encontrar una salida”, contestó Eppo.
“¡Pues que se vayan de este pueblo podrido!”, soltó indignada.
“El problema es más grave que eso, Chevalette. Los humanos están contaminando el agua y poco a poco se contaminará todo. Eso también nos afectará a nosotros”, dijo el alcalde.
Chevalette se quedó muda.
“¡Llévenos a ver el gran tubo contaminante!”
Todos se dirigieron hacia el lugar. El tubo era inmenso y la cantidad de suciedad que salía de él era enorme.
“De… de… debemos hacer algo”, tartamudeaba Eppo.
Tras darle muchas vueltas, se les ocurrió la idea de poner un tapón que no permitiese la salida de aquello. Se pusieron aletas a la obra y en dos días el tubo estaba taponado. Todos contentos lo celebraron y sus hijos pudieron salir del acuario.
Pero la felicidad no duró mucho. Varios días después, un equipo de buzos humanos apareció en las aguas. Los peces los miraban asustados.
Los humanos aterrorizados al ver el océano lleno de peces muertos y de plantas marchitas decidieron comunicar a todos que aquello no podía continuar, que había que cambiar para parar la extinción.
Así es como los humanos tomaron conciencia de que no podían seguir contaminando de tal manera el mar y disminuyeron la cantidad de desechos que producían.
Los tres héroes y el tiburón regresaron a su pueblecito felices de haber ayudado a los humanos a darse cuenta del error que estaban cometiendo.