miércoles, 25 de noviembre de 2009

Se jeter à l'eau (3ème partie) /Tirarse al agua (3ra parte)

Courand Solenn (1ère ESA) Cotenceau Florie (1ére L)
(...) Le président dit:
«Vous avez tout de même bien travaillé et je pense, qu'en effet, c'est notre seule solution. Bien qu'elle soit radicale, nous n'avons plus le choix. C'est l'avenir de notre planète qui en dépend …»
Dans les heures qui suivirent, la loi était votée dans tous les continents ... nos 4 jeunes avaient accompli leur mission.
Un mois plus tard, devant ce même bâtiment, une foule immense était mobilisée. On réclamait l'annulation de cette loi. En effet, une population habituée a consommer autant d'eau n'arrivait pas à se résoudre à ces normes. C'est pourquoi le gouvernement avait instauré des taxes très élevées pour ceux qui dépassaient le quota d'eau autorisé, allant même jusqu'à l'emprisonnement. De nombreuses familles se retrouvèrent endettées et la terre connut la plus grande crise économique de l'histoire. Les conséquences dépassèrent même celles de la crise du XXIe siècle, car cette fois, il n'y avait ni de «Yes we can» ni de «Barack Obama».
Ce mouvement de grève était installé depuis plus d'une semaine et paralysait toutes les industries du monde. Les manifestations devenaient de plus en plus importantes et de plus en plus violentes. La situation était désormais critique. Maintenant, sur tous les murs on pouvait lire :
« Avant, l'eau n'avait pas de prix. Aujourd'hui elle se paye.
Et demain, payera t-on aussi l'air qu'on respire ? »
Suite à ces complications, les 4 jeunes furent convoqués, ils se retrouvèrent chez Yuki et rencontrèrent sa jeune épouse Saori. La joie des retrouvailles fut de courte durée ; en effet Yuki et Shirley remarquèrent les vives tensions qui régnaient entre Antonio et Marie.
Pour détendre l'atmosphère, Yuki essaya de lancer la conversation :
- «Alors, qu'est ce qui s’est passé pour vous depuis un mois ? »
- « J'ai gagné les JO d'hiver, enfin rien d'exceptionnel.» dit Antonio.
- « Moi, je suis désormais la présidente du l'UNICEF, et toi ? » Questionna Shirley.
- « Et bien, comme vous le savez je suis marié. Et toi Marie ? «
- « Rien d'intéressant », marmonna t-elle.
- « Alors comment tu expliques que moi ça m'intéresse ? « taquina Yuki.
Elle décrocha un vague sourire, puis changea de conversation :
-« On devrait plutôt se concentrer sur l'essentiel : notre échec ! »
- « En effet, si on échoue une deuxième fois, mon image sera ternie pour toujours, »commenta Antonio.
- « TON image, s'indigna Marie, tu es l'homme le plus égoïste de toute la planète ! »
- « Tu es ridicule, tu ne connais pas toute la planète ... »
- « 1 / 1 : match serré, fit remarquer Shirley, quoique Marie ait une longueur d'avance dans le domaine de l'intelligence. »
- « Ce n'est pas qu'elle soit intelligente, c'est que VOUS êtes tous stupides » répliqua Antonio.
- « 2 / 1 « plaisanta Yuki.
- « Toi tu ne vis que dans ton monde, on ne fait pas partie du même mais je préfère le mien. Tu es tellement centré sur toi-même, que tu ne te rends même pas compte que le monde dans lequel on vit est en train de se détruire ! Regarde autour de toi ! Tu n'est pas tout seul ! » s'emporta Marie.
- « On ne peut pas faire le bonheur sur Terre non plus ... »
- « Ah oui ! J'oubliais que chez toi, le bonheur des uns c'est le malheur des autres. Tu regardes devant pour ne pas faire attention à celui que tu écrases.»
Elle se leva brusquement et partit. Yuki et Shirley se retournèrent interloqués vers celui qui avait gâché la soirée :
- «Peux-tu nous expliquer ce qui vient de se passer ? » S'énerva Shirley.
- « Et bien, lors de la dernière conférence avec les représentants du monde, nous avions décidé de nous séparer et de continuer notre vie. Cependant, Marie et moi n'en n'avions pas envie. Donc nous avons passé nos vacances ensemble. Et ce qui devait arriver ... arriva. »
- « Mais encore ? » S'entêta Yuki.
- « Elle a appris dans un journal ma «soit disant» relation avec un mannequin espagnole, bien évidemment fausse.
- « Pourquoi tu n'as pas démenti cette rumeur ? » S'indigna Shirley.
- « Au début, je n'ai pas voulu arrêter cette relation médiatique pour ne pas briser mon image. Mais je me rends compte que j'ai perdu bien plus que ça. Je ne m'imagine pas vivre sans elle. »
- « Pourtant c'est ce que tu es en train de faire » marmonna Yuki.
- « RATTRAPE-LA ! » Hurla Shirley.»
Sur ce cri désespéré, Antonio bondit de sa chaise, courut vers la porte et se rua sur la route. Il traversa tout Tokyo pour la retrouver, en vain.
Sur le chemin du retour, il aperçut une troupe d'hommes prêts à se jeter sur une jeune femme sans défense. Il n'hésita pas une seconde et fonça sur le groupe. Avec ses techniques d'arts martiaux, il frappa un des hommes et les autres s'enfuirent de peur.
Il voulut aider la victime à se relever mais elle demeurait inconsciente sur le sol.
Au moment ou il regarda son visage, il reconnut celle qu'il avait cherchée toute la soirée.
Il prit Marie dans ses bras et courut à l'hôpital le plus proche.
Arrivé sur les lieux, on lui fit comprendre qu'on ne pouvait plus accueillir de patients à cause de la restriction d'eau.
Il la ramena dans sa chambre d'hôtel, la coucha sur son lit où elle se réveilla après s'être reposée quelques heures. Elle regarda l'heure et bégaya :
- « Tu as vu ta tête, Antonio, il est 5h du matin, tu devrais dormir. »
- « Et toi tu as vu ton visage ? Qu'est ce qui ta pris de partir ainsi en pleine nuit ? Heureusement que je t'ai retrouvée, imagine ce qui aurait pu t'arriver ! »
- « Parce que tu étais inquiet ? » S'étonna t- elle.
- « Non. »
Le visage de Marie se crispa à la suite de cette réponse négative.
- « Non, c'était bien pire, j'ai vraiment cru que j'allais mourir à l'idée de te perdre encore une fois. » rajouta t-il.
- « J'ai du mal à te croire ...»
- « Marie, tout le monde m'a répété que l'amour était un cadeau du ciel et je ne les croyais pas c'est vrai. Mais je viens de passer mes heures précédentes à penser que j'allais perdre le mien. Et j'ai réalisé que j'échangerais tout ce que je possède, que je donnerais tout ce que j’ai pour ne pas te perdre...»
Suite à cette déclaration elle lui sauta dans les bras.
Le conflit entre les jeunes amoureux étant réglé, nos quatre jeunes allaient pouvoir se remettre au travail.
Voilà 3 jours qu'ils avaient repris leurs recherches. Marie dans son laboratoire, Yuki dans ses livres et Shirley sur le terrain. Quant à Antonio, il se chargeait des situations d'urgence comme la fermeture des Hôpitaux. Ils commençaient à désespérer lorsque Marie reçut un coup de fil d'un de ses amis vivant en Inde. Celui-ci lui raconta que ses recherches avait enfin abouti ;en effet, il avait trouvé le moyen de cloner des molécules d'eau, afin de combler le manque.
Il fallait en parler très vite au gouvernement.
Tirarse al agua (3ª parte) Alicia Ortega Mangas (Cuarto ESO)

El presidente dijo:
“Habéis trabajado bien y yo también pienso que es nuestra única solución. Aunque sea radical, no tenemos elección. El futuro de nuestro planeta depende de ella…”
En las horas siguientes, todos los continentes votaron la ley. Nuestros cuatro jóvenes habían cumplido con su misión.
Sin embargo, un mes más tarde, delante del edificio se había congregado una gran muchedumbre que reclamaba la anulación de la ley. Una población acostumbrada a derrochar el agua no lograba cumplir con las restricciones. Por eso mismo, el gobierno había instaurado el pago de tasas muy elevadas para los que sobrepasaban la cuota autorizada de agua, pudiendo ir incluso a la cárcel. Muchas familias se encontraron llenas de deudas y la Tierra conoció la crisis económica más grave de la historia. Las consecuencias sobrepasaron incluso a las de la crisis del siglo XXI porque esta vez no había ni un “Yes, we can” ni un Barack Obama. Desde hacía más de una semana todas las industrias del mundo estaban paralizadas por la huelga. Las manifestaciones eran cada vez más numerosas y violentas. En las paredes aparecían pintadas que decían: “Antes el agua no tenía precio. Hoy se paga. Y mañana, ¿se pagará también el aire que respiramos”
Los cuatro jóvenes fueron convocados de urgencia. La reunión tuvo lugar en casa de Yuki, en donde conocieron a su joven esposa Saori. La alegría del encuentro duró poco: era evidente que algo iba mal entre Antonio y María. Para relajar el ambiente, Yuki trató de comenzar la conversación:
“¿Y qué, cómo os ha ido este último mes?”
“Yo he ganado los Juegos Olímpicos de invierno, en fin, nada del otro mundo”, dijo Antonio.
“Yo soy la nueva presidenta de UNICEF, ¿y tú?”, pregunto Shirley.
“Pues, como bien sabéis, me he casado. ¿Y tú, María?
“Nada interesante”, masculló ella.
“¿Y si te digo que a mí si me interesa?”, bromeó Yuki.
Ella esbozó una vaga sonrisa y cambió de conversación:
“Deberíamos concentrarnos en lo esencial: nuestro fracaso”
“Cierto, si volvemos a fracasar, mi imagen se verá afectada para siempre”, dijo Antonio.
“TU imagen, dijo María indignada, ¡eres el hombre más egoísta de todo el planeta!”
“Qué tontería, tú no conoces todo el planeta…”
“1/1, empate, dijo Shirley, aunque María te saque una amplia ventaja en el campo de la inteligencia”
“No es que ella sea inteligente, es que vosotros sois todos estúpidos”, replicó Antonio.
“2/1”, bromeó Yuki.
“Tú vives en tu mundo, del que nosotros no formamos parte. Pero yo prefiero el mío. ¡Estás tan centrado en ti que no te das cuenta de que el mundo en el que vivimos se está destruyendo. Mira a tu alrededor, ¡no estás solo!”, gritó María fuera de sí.
“No vivimos en un mundo feliz…”
“¡Ah, sí! Olvidaba que para ti la felicidad de unos es la desgracia de otros. Miras hacia delante para no ver a los que vas atropellando”
Se levantó de un salto y se fue. Yuki y Shirley se volvieron desconcertados hacia al que había echado la tarde a perder.
-“¿Puedes explicarnos lo que acaba de pasar?”, preguntó enfadada Shirley.
- “Cuando terminó la última conferencia con los representantes del mundo, habíamos decidido separarnos y continuar nuestras vidas cada uno por su lado. Pero María y yo no estábamos de acuerdo. Así que pasamos las vacaciones juntos. Y lo que tenía que pasar pasó.
- “¿Y qué más?”, insistió Yuki.
- “Ella se enteró de una supuesta relación mía con una modelo española”
- “¿Por qué no desmentiste ese rumor?”
- “Al principio no quise parar esa relación mediática para no dañar mi imagen. Pero ahora me doy cuenta de lo que he perdido es mucho más importante. No me imagino mi vida sin ella.
- “Sin embargo eso es precisamente lo que estás haciendo”, masculló Yuki.
- “¡Vete a buscarla!”, gritó Shirley.
El grito hizo reaccionar a Antonio. Se levantó de un salto, corrió hacia la puerta y salió a la calle. Atravesó todo Tokio para encontrarla, pero fue en vano. En el camino de regreso vio a un grupo de hombres atacando a una joven indefensa. Sin dudarlo ni un segundo, Antonio se lanzó a salvarla. Con sus técnicas de artes marciales, venció a uno de ellos y los otros huyeron. Cuando se inclinó para ayudar a levantarse a la joven, se dio cuenta de que estaba inconsciente… y cuando vio su cara, reconoció a la que había estado buscando toda la tarde.
Cogió a maría en sus brazos y corrió hacia el hospital más próximo. Cuando llegó, le dijeron que no podían atender a más pacientes a causa de las restricciones de agua. Entonces la llevó a la habitación de su hotel y la acostó en su cama. María se pasó durmiendo varias horas. Cuando se despertó, miró la hora y dijo:
- “Son las 5 de la mañana, Antonio, deberías dormir”
- “¿Cómo se te ocurrió irte así en plena noche? Menos mal que te he encontrado. Imagina lo que habría podido pasarte”, contestó Antonio indignado.
- “¿Estabas preocupado?
- “No”
La cara de María se crispó al oír la respuesta negativa.
- “No, mucho peor, creí que iba a morir con la idea de perderte una vez más”
- “Me cuesta creerte”
- “María, todo el mundo me decía que el amor es un regalo del cielo y yo no quería creerles pero es verdad. Acabo de pasar todas estas horas pensando que iba a perder el mío. Y me he dado cuenta de que cambiaría todo lo que poseo, daría todo lo que tengo para no perderte…”
Al oír estas palabras, ella se echó en sus brazos.
Una vez resuelto el conflicto entre los enamorados, nuestros cuatro jóvenes iban a poder centrarse en el trabajo.
Al día siguiente habían retomado la investigación. María en su laboratorio, Yuki en sus libros y Shirley sobre el terreno. En cuanto a Antonio, se encargaba de situaciones urgentes como el cierre de los hospitales. Comenzaban a desesperar cuando María recibió una llamada telefónica de uno de sus amigos que vivían en la India. Este le contó que su investigación había acabado por fin: había conseguido el modo de clonar moléculas de agua.
Había que comunicárselo rápidamente al gobierno.

martes, 2 de junio de 2009

Conte 1 "Sauver l'eau" (entier). Primer cuento (entero)"Salvar el agua"

Sauver l’eau

Aurélie Bouchet, Charlotte Alleau

et Elise Rouillé (203 /1ére ESA)


Il était une fois une jeune fille nommée Nina. Celle-ci vivait avec son père dans la région des grands lacs. Sa mère était décédée il y a déjà de nombreuses années, emportée par la maladie. Nina avait grandi avec son père dans une petite cabane de pêche en face d’un lac qu’elle aimait particulièrement. Elle adorait l’eau, elle passait des heures dans sa barque. Elle aimait le calme qui y régnait : écouter le bruit des vagues et le clapotis de l’eau la rassurait.Nina allait sur ses 16 ans, elle avait grandi et était maintenant d’une grande beauté. Ses magnifiques cheveux d’ébène retombaient gracieusement sur son visage enfantin. Son père quant à lui, vieillissait : il avait le visage marqué par la fatigue et le travail. En effet, chaque jour il se levait à l’aube pour aller sur le lac et ramener de quoi les nourrir. Sans ce lac, ils ne pouvaient survivre.

Un matin alors que son père était parti, Nina décida d’emprunter le chemin du bord du lac pour aller rendre visite à son amie Loue. Elle marchait sur ce sentier qu’elle connaissait par cœur. Le temps semblait arrêté, le silence lui parut suspect, la forêt autour d’elle plus dense, la lumière plus sombre. Elle perçut un bruit, comme un sifflement. Nina s’approcha du lieu d’où venait la douce mélodie, tout semblait irréel. Elle poussa une branche et aperçut une jeune femme, Nina s’approcha pour mieux l’observer. Elle lui était inconnue, sa beauté rare la surprit. Sa peau était très pâle, d’une étrange beauté qui lui rappelait le bleu des yeux de la jeune femme. Elle ne semblait pas humaine, le moindre trait de son visage paraissait tout droit sortit d’un rêve. Elle ne pouvait être qu’une naïade.
Nina en avait entendu parler dans des légendes mais elle ne croyait pas en leur existence jusqu’à aujourd’hui. Mais perdue dans ses pensées, Nina n’avait pas remarqué que la jeune femme avait disparu. Soudain elle sentit une main se poser sur son épaule, une vague de peur traversa tout son corps.
« - Alors on m’observe ? Si tu veux le savoir, je m’appelle Aqua, je t’attendais. »Nina était terrifiée et en même temps fascinée.« - Oui, je t’attendais, j’ai besoin de ton aide, j’ai besoin que tu fasses trois choses pour moi. En échange de tes services je t’offrirai ce dont tu rêves le plus, mais donne-moi ta réponse rapidement, je n’ai pas beaucoup de temps. »Nina était perdue, tout allait trop vite, que lui arrivait-il ?
« - Mais pourquoi moi ? Vous ne pouvez pas vous en occuper seule ?- Non, car on veut m’empêcher d’obtenir ce que je veux. En effet un homme nommé Alan, me détenait prisonnière. Je me suis échappée et il veut à tout prix me retrouver.- Pourquoi ? Et que voulez-vous faire ?- Je veux l’empêcher de détruire ces lacs et maintenant que je suis libre je suis un danger pour lui… »


2


Détruire les lacs ? Leurs lacs! Cette idée était difficilement acceptable. Les lacs étaient pour elle la mère qui lui avait tant fait défaut. Elle s’endormait la nuit avec les murmures que produisait le vent sous le reflet de la lune ; dans ses eaux elle avait partagé de longues heures de jeu. Non, les lacs ne pouvaient pas disparaître.
-"Que veux-tu que je fasse ?" –demanda d’une voix tremblante. Les doux doigts de la naïade s’approchèrent de Nina jusqu’à s’emmêler avec douceur dans ses cheveux. Sa peau pâle semblait presque briller à côté des cheveux d’ébène de Nina.
"J’ai besoin de ton corps" – répondit la naïade dans un léger murmure. Nina apeurée fit quelques pas en arrière. « - Si tu me le confies pendant le temps nécessaire, je ne serai pas vulnérable face à Alan et je pourrai le vaincre ».
«- Mais…mais, qui est Alan ?demanda Nina en essayant de trouver un sens à tout de qu’elle entendait.
« - Alan, c’est l’esprit du feu comme moi je suis l’esprit de l’eau. Il est devenu ambitieux et veut mettre à sa botte tout ce qui l’entoure. Il a décidé de détruire tous les esprits de la contrée et il a déjà vaincu le vent, c’est pourquoi il fait de plus en plus chaud. Si je ne l’arrête pas il me détruira moi aussi et les lacs qui donnaient de l’eau à l’esprit de la terre s’assècheront. Alan triomphera et laissera ces terres ravagées et sèches comme le désert. La voix mélodieuse de la naïade était teintée d’un souci et d’une angoisse presque palpables.
-"Je ne comprends pas ce que mon corps peut faire"-, demanda Nina.
-"Si j’entre dans ton corps, Alan ne me trouvera pas, il ne pourra pas me détruire et je pourrai aller chercher son âme pour reconstituer la partie qui a été abîmée.
Tout était trop étrange et compliqué, Nina ne comprenait pratiquement rien de ce que la naïade lui disait. Lorsqu’elle vit son expression, elle continua.

- « Nous les esprits nous avons tous l’âme cachée dans un lieu secret. Quand nous ne savons plus où elle a été cachée, celle-ci commence à s’abîmer de sorte que l’esprit qui la possédait devient méchant, car quelque part son âme devient noire. Je sais où est l’âme d’Alan et c’est pour cela qu’il me retenait prisonnière, parce qu’il sait que je souhaite le sauver de cette noirceur que lui maintenant ne comprend pas. Si nous ne la lavons pas il arrivera un moment où le processus sera irrépressible et Alan fera bien plus qu'assécher ces lacs".
Nina respira profondément avant de répondre.
-"Je te laisserai mon corps. Comment allons-nous faire?"
La première chose que tu dois faire c’est te rendre au lac dans deux nuits quand la lune sera pleine. Quand la lune se reflétera entièrement dans les eaux, tu t’y submergeras tout entière. C’est à ce moment que je pourrai entrer dans ton corps.
Dans un soupir, la belle naïade acheva sa phrase et s’évapora, laissant une traînée qui se dissipa dans le lac.

3

… Nina se retrouva seule face à elle-même, avait-elle rêvé ? Ce qui venait de se passer était-ce réel ? Elle regarda autour d’elle : tout lui semblait familier ; pas de trace de la naïade ni de leur conversation… Nina commençait à peine à reprendre ses esprits, mais qu’avait-elle fait? Donner son corps à une naïade, dont elle ne connaissait même pas l’existence il y avait à peine une journée.!Avait-elle raison de lui faire confiance ? Retrouverait-elle son corps ?
Nina se rendit compte que la nuit était tombée. Le temps était passé tellement rapidement! Combien de temps était-elle donc restée avec cette naïade ? Son père devait s’inquiéter; elle n’était pas rentrée pour le repas et d’habitude, elle ne s’attardait jamais aussi tard dans la soirée . Les bois étaient dangereux la nuit, personne n’osait y aller à cette heure tardive.
Nina se mit à courir vers sa maison. Elle ne savait pas pourquoi mais elle ne pouvait s’empêcher de courir, elle ne sentait plus ses jambes et seule l’envie de partir de cet endroit la guidait. Elle était affolée. De nombreuses questions se bousculaient sa tête : pourquoi elle ? Qu’avait-elle de mieux que les autres ? A seulement 16 ans, elle ne se sentait pas capable de sauver ces lacs… Des larmes commencèrent à couler de ses yeux et glissaient sur sa peau douce et lisse pour s’écraser sur le sol froid et noir de la forêt. Mais enfin elle aperçut au loin les premières lueurs de son village . Ces lumières lui semblèrent alors tellement rassurantes ! Elle se retrouva face à sa maison, à bout de souffle, et ses larmes commencèrent enfin à s’arrêter. Elle monta les quelques marches pour entrer retrouver son père. Il était assis à la table, les traits tirés et semblait tellement angoissé ! Elle pouvait le comprendre…
- « Papa je suis là… »
Celui-ci tourna immédiatement la tête dans sa direction et dans un mouvement brusque, il se leva et la serra dans ses bras. Enfin elle se sentait rassurée… Son père commença alors à la questionner :

- « Mais où étais tu ? Je suis rentré et tu n’étais pas là, que faisais tu dehors à cette heure-ci ? Je me suis inquiété pour toi ! Ne me refais jamais ça … !»

Nina se savait quoi répondre,;elle ne pouvait pas lui dire la vérité et de toute façon il ne la croirait pas. Elle-même avait du mal à faire face à cette situation. Son père attendait toujours la réponse. Elle se dépêcha de trouver un mensonge à lui dire ; elle n’aimait pas lui mentir …
- « Excuse-moi, papa, je me suis endormie cet après-midi près du lac et je ne me suis pas rendu compte qu’il était si tard, ne t’inquiète pas je vais bien »

Elle s’empressa de monter dan sa chambre sans manger; elle était épuisée et les paroles de la naïade lui revenaient sans cesse, « Tu dois te rendre aux lacs dans deux nuits quand la lune sera pleine… » Elle n’avait pas le choix, elle lui avait donné sa parole, elle ne devait pas reculer, les lacs devaient être sauvés.

La nuit avait été agitée, comme la suivante d’ailleurs. Nina avait réfléchi pendant ces deux jours. Elle s’était éloignée de son père pour pouvoir avoir les idées plus claires. A la fin de la deuxième journée Nina avait fait son choix : elle irait ce soir au lac et donnerait son corps pour protéger ce bien qu’elle chérissait tant. Ces deux jours l’avaient rendue sûre d’elle ; elle était prête pour cette longue aventure même si elle ne savait pas où tout cela la mènerait.
Après avoir mangé rapidement le repas que son père lui avait préparé, Nina alla dans sa chambre pour finir de se préparer. L’angoisse commençait à l’envahir ; elle ne devait surtout pas paniquer ! Elle attendit dans le noir que son père aille se coucher. Les minutes lui parurent des heures, mais Nina ne flancha pas. Enfin le calme régna dans la demeure : plus un bruit, seule la fine brise du vent dans les feuilles se faisait entendre. Nina sortit aussi vite et aussi silencieusement qu’elle le put. Elle était enfin dehors. Les lacs n’étaient plus qu’à quelques mètres, mais par peur de se faire voir, elle s’éloigna du village. Le moment était arrivé ; elle se trouvait les pieds au bord des flots qui clapotaient sur le rivage. La lune était ronde, toute la plaine des lacs était éclairée ; la vue était splendide! Nina ne regrettait pas son choix ; pour rien au monde elle ne voulait pas perdre tout ceci. Il était l’heure. Nina posa ses affaires sur la rive, enleva son manteau et commença à pénétrer dans l’eau…

4

Nina hésita un moment avant de continuer et dans la nuit, elle cria ces mots destinés à la nymphe :
- « Tu m’avais dit qu’en échange de mon aide, tu me donnerais ce que je désirais le plus au monde et la seule chose que je te demande c’est que tu fasses tout ce qui est en ton pouvoir pour sauver les lacs ! »
Sans réfléchir davantage, elle continua son chemin. L’eau ne tarda pas à lui geler les os ; elle avait l’impression que ses vêtements lui collaient à la peau et il lui fallut beaucoup de courage pour plonger sa tête dans l’eau.
-« Il n’y a pas de temps à perdre ! »
Ces mots résonnèrent dans sa tête comme un cri ; elle sentit que quelque-chose la tirait vers les profondeurs du lac et elle commença à ne plus pouvoir respirer. Dans un mouvement désespéré, Nina essaya de sortir de l’eau mais perdit rapidement connaissance.
La nymphe sortit du lac d’un pas hésitant, s’accorda un instant pour se retrouver dans ce corps qui n’était pas le sien. Pour la première fois, elle sentit le froid ; son corps mouillé se mit à trembler et devant cette réaction qu’elle n’avait jamais eue jusqu’à présent, elle prit peur mais elle ne voulut pas y accorder de l’importance. Elle ne devait pas laisser à Alan le temps de la découvrir. Nina courut à travers le bois avec une agilité qu’elle n’avait jamais connu dans son propre corps. A son passage, les arbres bougèrent d’une façon inquiétante, et rapidement, un ombre se mit à courir à ses côtés.
-« Jamais tu n’y arriveras à ce rythme ! »
Aqua ne tarda pas à reconnaître l’esprit de la terre qui la suivait dans sa course.-« Je ne veux pas que tu te mêles de ça, je dois le faire toute seule.
-« Juste une petite aide ! »
Aux alentours, les branches des arbres commencèrent à prendre vie ; ils tissèrent leurs branches entre elles et en même temps, une masse de boue les enveloppa, formant le corps d’un grand cheval. Une multitude de feuilles qui, peu de temps auparavant, étaient éparpillées sur le sol, volèrent vers l’animal, le couvrant en essayant d’imiter sa peau.
-« Monte. »
Entre les arbres, Aqua vit les yeux marron de l’esprit de la terre et leur sourit. D’un saut, elle monta sur le cheval et au moment où elle s’assit sur sa croupe, celui-ci prit vie et se mit à galoper.
La rapidité surnaturelle du cheval ne tarda pas à l’emmener où elle voulait. Aqua descendit du cheval ; le corps de Nina mit du temps à réagir et à se mettre en marche car le voyage l’avait fatigué.
Là, dans la forêt, au milieu des arbres, il y avait une grotte dont l’entrée avait été cachée par une lourde pierre. Elle y appuya ses mains, essayant de la bouger mais elle ne bougea pas d’un millimètre. Le cheval, qui était resté derrière elle, hennit et aussitôt, la pierre brilla un court instant et se déplaça, ouvrant un espace suffisant pour qu’Aqua puisse passer.- « Encore une fois, merci » murmura-t-elle.
Elle pénétra dans la grotte ; ses yeux mirent un moment à s’habituer à l’obscurité. Elle marcha, se laissant guidée par ses mains qui longeaient les parois humides. Seul le bruit des gouttes qui tombaient pouvaient être perçu à l’intérieur. Après avoir traversé ce passage étroit, elle arriva dans une zone plus vaste, couverte d’une lagune légèrement éclairée par un rayon de lumière qui s’infiltrait par une fissure. Elle respira profondément ; elle savait que dès qu’elle toucherait l’âme d’Alan, il le sentirait et viendrait la chercher. Elle chassa cette idée et commença à s’enfoncer dans les eaux du lac jusqu’à ce que l’eau lui arrive au cou ; un pas de plus et elle n’aurait plus pied. Il ne lui restait pas beaucoup de temps pour atteindre l’âme d’Alan et ce nouveau corps ne résisterait pas longtemps sans respirer. Elle ferma les yeux et s’immergea.
Joel, le père de Nina, se réveilla en sursaut en entendant des coups. Il se leva de son lit et se pencha à la fenêtre. Dehors, une forte tempête se préparait et dans le ciel sombre de la nuit, de grosses masses de nuages s’accumulaient et couvraient entièrement la l’éclat de la lune. Il décida d’aller voir comment allait Nina. Habituellement, elle n’aimait pas beaucoup les orages. Il ouvrit sa porte avec précaution et son cœur s’arrêta un instant en découvrant que sa fille n’était pas dans son lit.
-« Nina ! »,-cria-t-il., mais il n’obtint pas de réponse.
Il se pencha à nouveau à la fenêtre et se rendit compte que les coups qu’il avait entendus provenaient de la porte de la grille. Pourtant, il était sûr de l’avoir fermer. Poussé par son instinct qui lui disait que Nina était allée au lac, il sortit à toute vitesse dans la rue. Ses dernières craintes se précisèrent quand, en arrivait au bord du lac, il vit tous les habits de Nina éparpillés sur le sol. Les eaux du lac étaient déchaînées et la pluie lui fouettait durement le visage. Mais il n’y fit pas attention ; il détacha sa petite barque et commença à ramer sur le lac. Il criait en appelant sa fille mais la tempête emportait ses cris.
-« Tu pensais qu’en te cachant dans le corps d’une jeune fille tu parviendrais à m’échapper ! Aujourd’hui, ce sera ta fin. Aqua n’écoutait pas les paroles de cet être obscur qui se dressait en face d’elle. Elle essayait seulement de le faire réagir.
-« Alan, tu dois seulement te souvenir »
Aqua montrait à Alan une petite boule de feu d’un noir sombre en suspension à quelques centimètres de ses mains.
- Je l’ai gardée ici, pour toi, car nous l’avions décidé ainsi. Si tu la gardes, nous pourrons rester ensemble pour toujours, m’avais-tu dit. Alan, nous nous aimions. Mais toi, tu nous as oubliés et tu as changé. Si tu pouvais te souvenir, tout pourrait redevenir comme avant.
D’un air menaçant, il s’approcha d’elle. Dans les yeux de Nina se reflétaient le visage sombre d’Alan et sa chevelure qui, telle des flammes, ondulait d’une manière inquiétante.Il mit ensuite ses mains autour de son cou et Aqua commença à avoir la sensation que sa peau lui brûlait.
-« C’est ton âme, nous l’avions mise ensemble ici même. »
Pendant un instant, la pression de la main d’Alan se fit moins forte et la nymphe remarqua avec émotion comment la boule de feu changeait peu à peu de couleur, devenant de plus en claire.
-« Toi et moi, l’eau et le feu, nous nous sommes juré que nous nous aimerions et que nous arrêterions de nous affronter. ¿Tu t’en souviens ?
Alan chercha la nymphe dans les yeux de cette jeune-fille et il la trouva. Il descendit la main qui lui serrait le cou et les larmes commencèrent à couler sur le visage de l’esprit du feu ; lentement, ils se rapprochèrent jusqu’à ce que leurs lèvres s’effleurent avec douceur.
-« Nina. »
Dans sa petite barque, Joel pleurait et criait mais il ne s’avouait pas vaincu. La tempête forcit et le jour commença à se lever. Les premiers rayons du soleil illuminèrent quelque-chose sur l’eau. Avec rapidité, Joel rama jusqu’à s’en approcher.
- « Nina, ma Nina ! »
Il sortit de l’eau le corps inconscient de sa fille et le hissa dans sa barque.
-« Allez, respire, Nina ! »
Il essaya de faire tout ce qu’ on lui avait enseigné pour réanimer sa fille mais elle ne réagit pas. Vaincu, il se laissa tombé sur le corps de sa fille et sanglota comme si lui aussi se mourait à l’intérieur. Soudain, Nina commença à tousser intensément et en même temps, elle rejeta l’eau qu’elle avait avalée.
- « Papa, demanda-t-elle d’une voix rauque.
-« Nina, mon dieu, est-ce que ça va ?
Joel la serra dans ses bras avec force.
- « Mais, que t’est-il arrivé, ma chérie ? Qu’est-ce qui t’est passé par la tête pour aller au lac avec cette tempête ? »
-Les yeux interrogateurs de son père l’observaient et en même temps, ils semblaient heureux de la voir saine et sauve. Elle fronça les sourcils ; elle avait très mal à la tête mais ces questions n’avaient pas de réponses, ni pour le père ni pour elle.
« Je t’assure, Papa, j’en sais rien…..



Salvar el agua

Miriam Idrisi Cao (4o ESO/1ro de bachillerato)

Érase una vez una muchacha llamada Nina que vivía con su padre en la región de los grandes lagos. Su madre había fallecido hacía ya bastantes años, a causa de una grave enfermedad. Nina creció con su padre en una pequeña cabaña de pesca frente a un lago que a ella le gustaba particularmente. Nina adoraba el agua, pasaba horas en su barca. Le encantaba la calma que allí reinaba: escuchar el ruido de las olas y el salpicar del agua le confortaba. Nina tenía ya dieciséis años y se había convertido en una joven muy hermosa. Sus cabellos negros como el ébano caían graciosamente sobre su rostro infantil. En su padre, en cambio, se notaban cada vez más los años y sus facciones se iban marcando por el cansancio del duro trabajo. Se levantaba todos los días al alba para ir al lago y poder llevar algo a casa con lo que poder alimentarse. Sin el lago, no podrían sobrevivir.

Una mañana cuando su padre ya se había ido, Nina decidió tomar el camino del borde del lago para ir a ver a su amiga Loue. Caminaba por el sendero que conocía como la palma de su mano. El tiempo parecía detenido. El profundo silencio le pareció sospechoso, el bosque a su alrededor más denso y la luz más sombría. Escuchó un ruido, como un leve silbido. Nina se acercó al lugar de donde procedía aquella dulce melodía, todo parecía irreal. Movió una rama que le impedía ver y descubrió a una joven. Se aproximó unos pasos para ver mejor. No la conocía y jamás había visto algo semejante. Su extraña belleza la sorprendió. Su piel era pálida, de una extraordinaria belleza que recordaba el azul de los ojos de la joven. No parecía humana, cada facción de su rostro parecía directamente sacada de un sueño. No podía ser otra cosa que una ninfa.
Nina había oído hablar sobre las ninfas en las leyendas pero nunca había creído en ellas hasta hoy. Perdida en esos pensamientos, no se dio cuenta de que la joven había desaparecido. De pronto una mano se posó en su hombro, provocando que una ola de miedo la recorriera el cuerpo.
-“¿Me observabas? Si quieres saberlo, mi nombre es Aqua. Te esperaba…”- El terror y la fascinación se peleaban en el interior de Nina.
–“…Si, te estaba esperando, te necesito, necesito que me ayudes en tres cosas. A cambio de tu ayuda te daré lo que más desees. Pero respóndeme rápido, no tengo mucho tiempo.”Nina estaba perdida, todo iba demasiado rápido. ¿Qué la estaba pasando?

“-Pero, ¿Por qué yo? ¿No puedes hacerlo tú sola?”“-No, yo sola no puedo. Me quieren impedir realizar lo que quiero. Un hombre llamado Alan, me tenía prisionera y he logrado escapar, pero él me quiere encontrarme de nuevo lo antes posible.“-¿Por qué? ¿Qué quieres hacer?”“-Quiero impedir que destruya los lagos y ahora que estoy libre soy una amenaza para su propósito…”

2

¿Destruir los lagos? ¿Sus lagos? Aquella idea era difícil de asimilar. Los lagos eran para ella como la madre que tanto le había faltado. Con sus susurros, causados por el viento y la luna reflejada en ellos, se dormía por las noches, con sus aguas había compartido largas horas de juego. No, los lagos no podían desaparecer.
-“¿Qué quieres que haga?”-, preguntó con la voz temblorosa. Los dedos suaves de la ninfa se acercaron a Nina hasta enredarse en sus cabellos con dulzura. La piel pálida casi parecía brillar cerca del pelo ébano de ella.
-“Necesito tu cuerpo”-, respondió la ninfa en un leve susurro. Nina retrocedió unos pasos asustada. –“Si me lo entregas durante el tiempo necesario, no seré vulnerable a Alan y podré derrotarle”.-“Pero…pero, ¿quién es Alan?”-, preguntó Nina intentando encontrar un sentido a toda la información.-“Alan, es el espíritu del fuego al igual que yo lo soy del agua. Se ha vuelto ambicioso y quiere poseer bajo su mando todo lo que le rodea. Ha decidido destruir a todos los espíritus de la región y ya ha conseguido vencer al del viento por lo que el calor está aumentado. Si no le detengo me destruirá a mí también y los lagos que daban agua al espíritu de la tierra se secarán. Alan quedará vencedor dejando estas tierras desoladas y secas como un desierto”-. La melodiosa voz de la ninfa estaba bañada en una preocupación y una angustia casi palpable.-“No entiendo qué puede hacer mi cuerpo”-, preguntó Nina.-“Si yo entro en tu cuerpo Alan no me encontrará, no podrá destruirme y podré ir a buscar su alma para restaurar la parte dañada”-.
Todo era demasiado extraño y complicado Nina no entendía prácticamente nada de lo que la ninfa le estaba diciendo. Al ver su expresión, continuó.

–“Todos los espíritus tenemos el alma escondida en un lugar secreto. Cuando olvidamos dónde la habíamos guardado, empieza a estropearse y hace que el espíritu que la poseía se vuelva malvado, debido a que en algún lugar su alma se va ennegreciendo. Yo sé donde está el alma de Alan y por eso me tenía prisionera, porque sabe que mi intención es salvarle de esa maldad que él ahora no comprende. Si no la limpiamos llegará un momento en que ese proceso se hará irrefrenable y Alan llegará mucho más lejos que secar estos lagos”.
Nina respiró hondo antes de contestar.-“Te dejaré mi cuerpo. ¿Cómo lo hacemos?”-“Lo primero que tienes que hacer es acudir al lago dentro de dos noches cuando la luna esté llena. Cuando la luna se refleje por del todo en las aguas sumérgete en ellas hasta quedar cubierta completamente. Entonces yo podré entrar en tu cuerpo”
Con un suspiro la bella ninfa terminó la frase y se evaporó dejando una estela que se deshizo en el lago.

3

Nina se quedó sola con la noche. ¿Había soñado? ¿Lo qué acababa de ocurrirle era real? Miró a su alrededor, ni rastro de la ninfa, ni de su conversación... Comenzó a recuperar el sentido de la realidad. ¿Qué había hecho? Darle su cuerpo a una ninfa de la cual no conocía su existencia apenas un día antes. ¿Tenía alguna razón para confiar en ella? ¿Recuperaría su cuerpo?
Nina se dio cuenta de que había caído la noche, el tiempo había pasado increíblemente rápido. ¿Cuánto había estado con la ninfa? Su padre estaría preocupado, no había vuelto para comer y ella no solía demorarse mucho. Por las noches el bosque era peligroso y nadie se atrevía a adentrarse en él a esas horas.
Nina echó a correr hacia su casa. Casi no sentía las piernas pero sólo el deseo de salir de aquel lugar la guiaba. Estaba asustada. Numerosas preguntas se agolpaban en su cabeza: ¿Por qué ella? ¿Qué la hacía mejor que cualquier otra persona? Solo tenía 16 años y desde luego no se sentía capaz de salvar los lagos. Las lágrimas comenzaron a caer, acariciaban su piel dulce y lisa y caían sobre el frío y oscuro suelo del bosque. Comenzó a vislumbrar las luces de su pueblo, esas luces que en esos momentos le resultaron tan reconfortantes. Llegó a la puerta de su casa prácticamente sin aliento. Sus lágrimas cesaron. Por fin estaba en casa.
Su padre estaba sentado junto a la mesa, con un gesto de angustia en el rostro. Podía comprenderle…
-Papá, estoy aquí.

Él giró inmediatamente la cabeza en su dirección. Con un movimiento brusco se levantó y la estrechó entre sus brazos. Por fin se sintió tranquila.
Tras un breve silencio su padre comenzó a interrogarla.
-¿Dónde has estado? Llegué a casa y no te encontré. ¿Qué hacías fuera a estas horas? He estado muy preocupado por ti. No vuelvas a hacerme esto.

Nina no supo que responder, de todas formas ella no podía explicarle la verdad, jamás la creería. Ni ella misma sabía como afrontar esta situación. Buscó rápidamente algo para explicarse, odiaba tener que mentirle.
-Perdóname, papá, me quedé dormida esta tarde cerca del lago y cuando me quise dar cuenta ya se me había hecho muy tarde, no te preocupes estoy bien.

No tardó en subir a su habitación sin cenar siquiera. Estaba agotada y las palabras de la ninfa sonaban en su cabeza sin cesar. “Lo primero que debes hacer es acudir al lago dentro de dos noches cuando la luna esté llena…” No tenía elección, le había dado su palabra, no debía echarse atrás, los lagos debían salvarse.
La noche transcurrió agitada al igual que la siguiente. Nina había reflexionado durante estos dos días y había tomado una decisión: Iría al lago y le daría su cuerpo para proteger lo que tanto amaba.
Estos dos días la habían vuelto segura de sí misma. No sabía a dónde le llevaría todo esto pero estaba preparada para la larga aventura. Podía sentir como la angustia la invadía pero no debía dejarse llevar por el pánico. Esperó a la oscuridad para que su padre se fuera a dormir. Los minutos parecían horas, pero Nina no vaciló.
Finalmente la calma reinó en la casa, ni un ruido, sólo la fina brisa que movía las hojas de la calle rompía el silencio. Salió todo lo deprisa y silenciosa que pudo. Corrió hasta los lagos. El momento había llegado.
Sintió el agua chapotear bajo sus pies, la luna lucía totalmente llena y toda la superficie del lago estaba iluminada , la vista era espléndida. Nina no se arrepentía de su decisión, por nada del mundo quería perder aquello. Era la hora, dejó sus cosas sobre la orilla, se quitó el abrigo y comenzó a penetrar en el agua…

______________

4ª PARTE “SALVAR EL AGUA"


Nina dudó un momento y antes de continuar, le gritó a la noche las palabras que iban dirigidas a la ninfa.

-¡Me dijiste que por ayudarte me darías aquello que más deseara y lo único que te pido es que hagas todo lo que puedas por salvar los lagos!

Sin pensarlo más siguió su camino. El agua no tardó en helarle los huesos, sintió como la ropa se pegaba a su piel, necesitó mucha fuerza de voluntad para hundir la cabeza.
“¡No hay tiempo que perder!” Aquellas palabras resonaron en su mente como un grito, sintió que algo tiraba de ella hasta las profundidades del lago y comenzó a ahogarse. Nina se movió desesperada en un intento por salir del agua, pero pronto perdió el conocimiento.
Salió del lago con paso vacilante, la ninfa se concedió un instante para reconocerse dentro de aquel cuerpo que no era el suyo. Por primera vez sintió frió, su cuerpo tembló al estar mojado y se asustó ante esa reacción ajena a todo lo que había podido experimentar. No quiso darle importancia. No debía darle tiempo a Alan a descubrirla. Corrió por el bosque con una agilidad que el cuerpo de Nina jamás habría podido concederle a su verdadera dueña. Los árboles se movieron inquietos a su paso, pronto una sombra comenzó a correr a su lado.
-Nunca llegarás a ese ritmo.

Aqua no tardó en reconocer al espíritu de la tierra que se movía siguiéndola en su carrera.
-No quiero que te metas en esto, debo hacerlo sola.
-Sólo una pequeña ayuda.

Las ramas de los árboles cercanos comenzaron a cobrar vida entretejiéndose a la vez que una masa de barro subía por ellas dando lugar al cuerpo de un gran caballo. Multitud de hojas que momentos antes habían estado esparcidas por el suelo volaron hasta el animal cubriéndole tratando de simular su piel.
-Monta en él.

Aqua sonrió a los ojos marrones del espíritu de la tierra que pudo ver entre los árboles. De un salto montó y en el momento en el que ella se sentó sobre su lomo cobró vida y comenzó a galopar.
La rapidez sobrenatural del caballo no tardó en llevarla donde quería. Aqua bajó del caballo, el cuerpo de Nina tardó en responder y ponerse en marcha debido a que el viaje le había fatigado. Allí en medio del bosque, entre los árboles había una cueva cuya entrada había sido tapada por una pesada piedra. Apoyó las manos sobre ella tratando de moverla pero no cedió ni un milímetro. El caballo que permanecía a su espalda relinchó y la piedra brilló un leve instante y acto seguido se movió dejando espacio suficiente para que Aqua pudiese pasar.
-Gracias una vez más, murmuró. Entró en la cueva, sus ojos tardaron un tiempo en acostumbrarse a la falta de luz. Caminó guiándose por sus manos que iban tocando las húmedas paredes. Solo el ruido de gotas que caían podía percibirse allí dentro. Tras caminar por el angosto pasadizo llegó a una zona más amplia cubierta por una laguna levemente iluminada por un rayo de luz que se colaba por una grieta. Respiró hondo, sabía que en cuanto tocase el alma de Alan este se daría cuenta y vendría a buscarla. No quiso pensarlo más y comenzó a caminar por el agua hasta que esta ya le cubría hasta el cuello, un paso más y no haría pie. No tenía mucho tiempo para alcanzar el alma, este nuevo cuerpo no podría aguantar mucho tiempo sin respirar. Cerró los ojos y se sumergió.

Joel, el padre de Nina, se despertó sobresaltado al escuchar golpes. Se levantó de la cama y se asomó por la ventana, fuera se estaba preparando una gran tormenta, en el cielo oscuro de la noche se acumulaban grandes masas de nubes que cubrían del todo el brillo de la luna. Decidió ir a ver como se encontraba Nina, por lo general, las tormentas no le gustaban mucho. Abrió la puerta de su habitación con cuidado y su corazón se detuvo por un momento al comprobar que su hija no estaba en la cama.
-¡Nina!, gritó. No obtuvo respuesta. Se asomó una vez más a la ventana y comprobó que los golpes que había escuchado provenían de la puerta de la verja, que él estaba seguro que había dejado cerrada. Salió disparado a la calle siguiendo un impulso que le aseguraba que Nina había ido al lago. Lo último que deseó se cumplió en cuanto llegó a la orilla, todas las cosas de Nina esparcidas por el suelo. Las aguas del lago se movían furiosas y la lluvia le golpeaba la cara con intensidad, pero no le importó, desató su pequeña barca y comenzó a remar por el lago mientras los gritos llamando a su hija se los llevaba la tormenta.

-Pensabas que escondiéndote en el cuerpo de una muchacha lograrías escapar de mí. Hoy será tu fin. Aqua no escuchaba las palabras de aquel ser oscuro que se erguía frente a ella. Solo trataba de hacerle reaccionar.
-¡Alan, solo tienes que recordar!

Suspendida a varios centímetros de sus manos, Aqua le mostraba a Alan una pequeña bola de fuego de un color negro oscuro.

-Yo la guardé aquí, para ti, porque así lo decidimos. Si tú la guardas podremos estar juntos siempre, me dijiste. Alan, nos amábamos. Pero tú te olvidaste de nosotros y cambiaste, si recuerdas todo podrá volver a ser como era antes.
Amenazador se acercó a ella, en los ojos de Nina quedó reflejado el rostro sombrío de Alan marcado por una cabellera que semejaba llamaradas que se movían inquietas. Colocó las manos en torno a su cuello y Aqua comenzó a sentir como se le quemaba la piel.
- Es tu alma, juntos la pusimos aquí.

Por un instante la presión de la mano de Alan fue menor y la ninfa comprobó conmovida como la bola de fuego iba cambiando de color tornándose cada vez más clara.

- Tu y yo, agua y fuego juramos que nos amaríamos y terminaríamos con el destino que nos enfrenta. ¿Te acuerdas?

Alan buscó a la ninfa en los ojos de aquella muchacha y la encontró. Bajó la mano con la que le apretaba el cuello y las lágrimas comenzaron a bajar por el rostro del espíritu del fuego y lentamente Aqua y él se acercaron hasta que sus labios se rozaron con dulzura.

-¡Nina!

Joel lloraba y gritaba desde la pequeña barca, no pensaba rendirse. La tormenta arreció y la claridad de la mañana comenzó a asomar. Los primeros rayos de sol iluminaron algo en el agua. Joel remó con rapidez hasta acercarse.

- ¡Nina, mi niña!

Recogió del agua el cuerpo inconsciente de su hija y lo subió a la barca.

- ¡Vamos respira! ¡Nina!

Trató de hacer todo lo que alguna vez le habían enseñado para reanimar a su hija, pero ella no reaccionó. Derrotado se dejó caer sobre su cuerpo y sollozó sintiendo como él también se moría por dentro. De repente Nina comenzó a toser intensamente a la vez que expulsaba el agua que se había tragado.
-¿Papá?,preguntó con la voz ronca.
-¡Nina! ¡Dios mío, estás bien!

Joel la apretó con fuerza entre sus brazos.

- ¿Pero que te ha ocurrido mi vida? ¿Cómo se te ocurrió venir al lago con la tormenta que había?

Los ojos interrogantes de su padre la observaban al mismo tiempo felices por comprobar que se encontraba bien. Ella frunció el ceño, la cabeza le dolía intensamente, pero aquellas preguntas tenían tan pocas respuestas tanto para su padre como para ella.
-Realmente papá, no lo se…


Miriam Idrissi Cao (Primero de Bachillerato)

lunes, 6 de abril de 2009

Lanzarse al agua (2ª parte)

ESPAÑOL

2. segunda parte

Los cuatro se reunieron pues en la oficina del presidente. Llegaron a la conclusión de que lo mejor era comenzar estudiando y analizando cada uno de los continentes existentes. Así se los repartieron:
Marie analizó el continente europeo, lo que no le resultó difícil gracias a su gran sabiduría y entusiasmo por aprender. Antonio estudió el continente africano: era un joven muy fuerte física y mentalmente, lo cual le ayudaba para afrontar las duras condiciones de la zona. Shirley se decantó por América ya que era "su" continente y lo conocía como la palma de su mano. A Juki le tocaron dos, Asia y Oceanía, porque era el mayor de todos.
Se pusieron manos a la obra y al cabo de un mes convocaron a los representantes de cada país del mundo a una videoconferencia desde Londres. Yuki habló en nombre de todos:
-"Señores, después de todos estos días buscando por los cinco continentes, preguntando a todos los especialistas, e indagando en las aldeas más recónditas del planeta, tenemos que confesar que no sabemos dónde podemos encontrar más agua. Creemos que la solución sólo puede venir de nosotros mismos: EL AGUA SE ACABA SI NOSOTROS QUEREMOS QUE SE ACABE"
Todos los asistentes a la reunión se quedaron consternados. Alguna vez habían creído que aquellos portentosos chicos iban a dar con la solución mágica pero finalmente tenían que rendirse a la evidencia: tal solución mágica no existía.
Al notar la decepción de los dirigentes del planeta, los chicos se miraron unos a otros. Antonio dijo:
-"Hay que ponerse a trabajar, no disponemos de mucho tiempo"
-"¡Eso es, tenemos que organizarnos e inventar algún sistema para poder medir el agua que gasta cada familia del planeta! ¡¡¡Y tenemos que hacerlo ya!!!, gritó Shirley.
-"Pero, ¿de qué nos va a servir saber lo que gastan si no podemos hacer nada", dijo Marie.
Yuki, que cada vez estaba más convencido de que no había otra solución, dijo, muy animado:
-"¡Pues, muy sencillo, cuando una familia sobrepase el límite, le cortamos el agua!
-"Pero, ¿cómo vamos a hacer eso?, preguntó Marie.
Antonio, que estaba muy atento y pensativo, exclamó:
-"Todo es cuestión de fuerza de voluntad. Si queremos podemos. En principio, lo que podemos hacer es que en cada ciudad haya una gran oficina, en la que se controle todo esto y cuando se gaste más de lo necesario se cortará el agua"
-"La idea es fantástica pero sigo sin saber cómo vamos a conseguirlo", dijo Marie.
Entonces el presidente del mundo tomó la palabra...

Alba Martín (3ºC)

FRANCÉS

2. Seconde partie

Ils se réunirent tous les quatre dans le bureau du Président et arrivèrent à la conclusion que le mieux était de commencer à étudier et à analyser chacun des continents existants. Ils se les répartirent ainsi :
Marie analysa le continent européen, ce qui ne lui parut pas difficile vu sa grande culture et son enthousiasme pour apprendre. Antonio étudia le continent africain : c’était un jeune très fort physiquement et mentalement, ce qui l’aidait pour affronter les conditions de vie difficiles de ces pays. On attribua à Shirley l’Amérique puisque c’était « son » continent et elle le connaissait sur le bout des doigts. Juki, lui, comme il était le plus âgé, hérita de deux continents, l’Asie et l’Océanie.
Ils prirent les choses en mains et au bout d’un mois, convoquèrent les représentants de chaque pays du monde à une vidéoconférence depuis Londres. Yuki parla au nom de tous :
-« Messieurs, après avoir cherché tout ce temps dans les cinq continents, demandé à tous les spécialistes et enquêter dans les villages les plus reculés de la planète, nous sommes obligés de reconnaître que nous ne savons pas où trouver davantage d’eau. Nous pensons que la solution ne peut venir que de nous : L’EAU S’EPUISE SI NOUS, NOUS VOULONS QU’ELLE S’EPUISE. »
Tous ceux qui assistaient à la réunion furent consternés. Ils avaient pourtant cru que ces jeunes talentueux allaient trouver la solution magique mais finalement, ils devaient se rendre à l’évidence : cette solution magique n’existait pas.
En voyant la déception des dirigeants de la planète, les jeunes se regardèrent. Antonio dit :
-« Il faut se mettre au travail, nous ne disposons pas de beaucoup de temps. »
-« Tu as raison, nous devons nous organiser et inventer un système quelconque pour mesurer l’eau que dépense chaque famille sur terre! Et nous devons le faire tout de suite !! « cria Shirley.
-« Mais, ça va servir à quoi de savoir ce qu’elles dépensent si nous ne pouvons rien faire ? » dit Marie .
Yuki, qui était de plus en plus convaincu qu’il existait une autre solution, dit, très excité :
-« Et bien, c’est très simple, quand une famille dépasse la limite, nous lui coupons l’eau !
-« Mais, comment allons-nous faire ?» demanda Marie.
Antonio, qui était très attentif et pensif, s’exclama :
-« Tout n’est qu’une question de force de volonté. Si nous le voulons, nous pouvons le faire. Au début, nous pouvons prévoir dans chaque ville un grand bureau de contrôle chargé de couper l’eau en cas de dépassement. »
-« L’idée est fantastique mais je ne comprends toujours pas comment nous allons y arriver » dit Marie.

Le Président du monde prit alors la parole ……..

sábado, 28 de marzo de 2009

L’Intrépide 10ème conte. BUSSON Aline / GARNIER Pierre / Marcos Santamaría Mayo

L'Intrépide

1

Il était une fois, au fin fond du Grand Bleu, un royaume immense: Jamais on n’avait vu un aussi grand espace dans toutes les eaux du monde. Il se situait dans la zone indéfinissable qui séparait l’Océan Atlantique de l’Océan Antarctique. Chaque espèce de l’Océan en parlait tout bas car ce royaume terrorisait: en effet, on disait qu’autre fois il était dirigé par Medusa, la plus belle et la plus puissante des méduses. Malheureusement, une troupe de menaçantes méduses s’était peu à peu développée et s’était emparée du pouvoir. Depuis lors, on n’avait plus entendu parler de cette reine. Les redoutables Tueuses se propageaient et envahissaient peu à peu l’Océan. On disait même que pour tuer, elles injectaient à leur proie un acide tellement puissant qu’il réduisait à néant toutes les capacités physiques et mentales et pouvait tuer n’importe quoi, même l plus gros des rorquals. Un autre problème s’ajoutait : le royaume se trouvait dans les eaux les plus glaciales et les plus profondes – les Tueuses y trouvaient paraît-il leur aise- ; or, depuis un certain moment, les eaux étaient de plus en plus froides et elles montaient a une grande vitesse. Ce phénomène inexplicable inquiétait beaucoup les animaux voisins du royaume, et tous se demandaient comment cela finirait.

Mais personne ne connaissait son existence, la Belle Reine Oubliée avait une fillette, Midosa. Dans le royaume, on l’appelait l’Intrépide. Chaque fois, les Tueuses la réprimandaient; sans cesse, elles lui ordonnaient de se tenir tranquillement. Un jour, à l’heure où seulement une centaine de Tueuses patrouillaient aux abords de l’immense royaume, Midosa décida qu’il était temps qu’elle s’échappe une bonne fois pour toutes de ce satané royaume. Elle n’avait qu’une seule idée en tête : découvrir le monde qui l’entourait mais qu’elle n’avait jamais vu. De plus, si elle détestait bien une chose (ou des milliers de choses en l’occurrence) c’était ces espèces de méchantes méduses qui la contrôlaient sans cesse. Ainsi, elle eut l’idée d’attacher à ses minuscules (mais magnifiques) tentacules de longues algues qui ressemblaient à s’y méprendre à celles des Tueuses. Avant de partir, elle laissa à sa pauvre maman un petit billet : « Maman, je reviens pour te sauver. » Elle regarda une dernière fois sa chambre. Une vague de mélancolie envahit alors son petit corps faible et frêle. Mais l’excitation revint vite et la secoua vivement. Elle s’était renseignée et savait qu’il y avait une petite ouverture latérale qui n’était contrôlée que par une seule Tueuse. Elle sortit, peureusement et l’aperçut au loin : Tentella, sûrement la plus redoutable. Cette dernière vit Midosa, qu’elle prit pour une de ses amies. Elle était loin de se douter qu’il s’agissait en fait de l’Intrépide, qu’elle avait toujours cordialement détestée. Quand Midosa fut enfin plus loin et plus, elle accéléra sa nage, agitant vigoureusement ses tentacules puis, se débarrassa des dernières algues restées attachées à ses tentacules. Elle avançait, avançait, elle regardait derrière elle pour être sûre que personne ne la suivait. Elle ne voyait plus Tentella. Elle avançait de plus en plus vite quand soudain, elle percuta quelque chose de moelleux et chaud. Elle tourna lentement la tête. Ses tentacules se raidirent alors brusquement. Tout devint flou.

Seconde partie 2

La petite Midosa s’était retrouvée face à face avec une méduse géante et s’était évanouie sur le coup. Au bout de quelques heures, elle se réveilla sur un immense récif de corail. Galusa était là, la regardant fixement. Midosa se redressa, terrorisée à l’idée que Galusa était une tueuse . Mais, bien au contraire, c’était une vieille mais énergique méduse qui, comme elle, en avait assez du monde où elle vivait. Galusa avait été plus radicale et avait empoisonné toutes les sorties pour laisser les Tueuses momentanément étourdies. Mais tout ça, c’était il y a longtemps, à peu près avant sa naissance. Midosa lui demanda pourquoi elle n’en avait jamais entendu parlé et la vieille méduse lui répondit.
- «Ma chérie, ça s’est passé il y a longtemps. La reine ne voulut pas en parler car si cette histoire était arrivée aux oreilles des gens, beaucoup auraient essayé de s’échapper et ça, elle ne pouvait pas l’accepter. »
Galusa lui raconta longuement comment elle avait fait et Midosa l’écoutait avec beaucoup d’attention, comme lorsqu’elle était petite et qu’elle écoutait sa grand- mère lui raconter des histoires avant de s’endormir, des histoires dont elle ne se souvenait pas réellement.
Galusa et Midosa avaient fait un pacte : Galusa lui enseignerait le monde fastastique du dehors et elle la laisserait vivre sur son récif si Midosa retournait de temps en temps dans le royaume et la tenait informée de ce qui s’y passait. Midosa commença à se demander pourquoi la vieille méduse voulait cette information, mais son envie de connaître le monde extérieur était plus fort que son appréhension.
Plus de six mois étaient déjà passés depuis que Midosa s’était échappée et les deux méduses prenaient peu à peu confiance l’une dans l’autre. Galusa pourtant était un peu plus méfiante et elle n’aimait pas raconter certaines choses. Un jour que Midosa revenait de son inspection, elle rencontra quelques Tueuses qui la suivirent jusqu’au récif où elle vivait avec Galusa.
Celle-ci les attendait avec son puissant venin paralysateur. Midosa était très fatiguée et elle ne se sentait pas bien car elle avait touché un peu de poison. Elle ne pouvait plus bouger, sa vue se troublait et elle avait de la fièvre. Quelques jours plus tard, Midosa commença à se rétablir grâce aux remèdes que Galusa lui préparait. La petite méduse se sentait déjà mieux et voulait retourner au royaume prendre d’autres informations mais son amie lui dit :
- « S’il te plaît, Midosa, repose-toi, c’est très dangereux de retourner là-bas. Les choses vont mal, on nous recherche et elles ne vont pas arrêter tant qu’elles ne nous auront pas trouver. Laisse-moi y aller et toi, ne sors pas du récif. »
Au bout de quelques heures, Galusa revint avec de mauvaises nouvelles : une armée de Tueuses se dirigeaient vers leur cachette. Midosa en avait assez de devoir tout le temps s’échapper et s’enfuir et elle lâcha un cri qui s’entendit de très loin :
- « JE HAIS CETTE HORRIBLE TENTELLA! »
- « Tu ne peux pas la haïr, c’est ta mère »- lui dit tendrement Galusa pendant qu’elle essayait de la consoler.
- « Mais toi, comment sais-tu que c’est ma mère ? » lui répondit Midosa avec exaltation.
- -« Parce que je suis ta grand-mère…. »

La intrépida

1

Érase una vez, en lo más profundo del océano, un reino inmenso: jamás se había visto un espacio tan grande en todas las aguas del mundo. Se encontraba en una zona indefinible que separaba el océano Atlántico del Antártico. Todas las especies de este reino hablaban bajo porque estaban aterrorizadas. Se decía que hacía tiempo había sido dirigido por la bella y poderosa Medusa. Desgraciadamente, una tropa de amenazadoras medusas se habían ido extendiendo poco a poco y habían acabado tomando el poder. Desde entonces no había vuelto a oír hablar de la reina.
Las temibles asesinas se propagaban e invadían paulatinamente el océano. Se decía que, para matar, inyectaban a su presa un ácido tan potente que anulaba todas las capacidades físicas y psíquicas y que podían matar a cualquier animal, hasta el más grande de los cetáceos. Pero había algo más: el reino se encontraba en las aguas más frías y profundas –allí las Asesinas se encontraban en su salsa-. Pero, desde hacía algún tiempo se estaba produciendo un fenómeno inexplicable: las aguas del océano se estaba enfriando y su nivel subía a gran velocidad. Los animales vecinos del reino se preguntaban cómo acabaría todo.
La Bella Reina olvidaba que tenía una hijita, Midosa. En el reino la llamaban la Intrépida. Las Asesinas la regañaban todo el tiempo y le repetían constantemente que se portase bien. Un día, cuando solamente un centenar de Asesinas patrullaban los accesos del inmenso reino, Midosa decidió que ya era hora de escaparse de una vez por todas de este endiablado reino. Sólo tenía una idea en la cabeza: descubrir el mundo que la rodeaba pero que nunca había visto. Además si odiaba una cosa (o miles de cosas en este caso) eran esas malvadas medusas que la controlaban sin descanso. Así que se puso a pensar y se le ocurrió una idea: ató a sus minúsculos (pero magníficos) tentáculos ramas de algas con el fin de hacerse pasar por una medusa adulta. Antes de irse, dejó a su pobre mamá una pequeña nota: “Mamá, volveré para salvarte” Miró por última vez su habitación. Una ola de melancolía invadió entonces su cuerpo frágil y débil. Pero la excitación volvió rápido y la sacudió fuertemente.
Se puso en camino. Se había informado y sabía que había una pequeña abertura lateral que no estaba controlada por ninguna Asesina. Salió temerosa y vio a lo lejos a Tentella, seguramente la más temible de todas. Tentella vio a Midosa, pero la tomó por una de sus amigas. No se imaginaba que en realidad se trataba de la Intrépida, a la que ella siempre había odiado especialmente. Cuando Midosa se encontraba lejos, empezó a nadar más deprisa agitando vigorosamente sus tentáculos. Entonces, se libró de las últimas algas que quedaban adheridas a sus tentáculos. Seguía mirando hacia atrás para estar segura de que nadie la seguía. Ya no se veía a Tentella. Avanzaba cada vez más deprisa, cuando, de repente, chocó contra algo blando y caliente. Giró lentamente la cabeza. Sus tentáculos se pusieron tiesos del miedo. Todo se empezó a ver borroso…

2 La intrépida (2ª parte)

La pequeña Midosa se había topado con una medusa gigante y del golpe se había desmayado.
Al cabo de unas horas, despertó en un gigantesco arrecife de coral. Allí estaba Galusa mirándola fijamente. Cuando Midosa se incorporó estaba aterrorizada, ya que pensaba que se trataba de una Asesina. Pero todo lo contrario, era una vieja pero enérgica medusa que, al igual que ella, estaba harta del mundo en el que vivía. Galusa había sido más radical y había envenenado todas las salidas para dejar momentáneamente aturdidas a las Asesina. Pero todo esto había sucedido mucho antes, casi antes de nacer ella. Midosa le preguntó que por qué nunca había oído hablar de eso la vieja medusa le contestó:
-Esto pasó hace mucho tiempo, querida, y la reina le dio muy poca importancia ya que si llegaba a oídos de la gente, muchos intentarían escapar de allí, y eso no se podía consentir.
Galusa iba contando detenidamente cómo lo hizo mientras Midosa la escuchaba con mucha atención, al igual que escuchaba a su abuela cuando era pequeña y le contaba cuentos antes de irse a dormir, aunque nunca conseguía recordar cómo era en realidad.
Galusa y Midosa habían hecho un trato: Galusa le enseñaría el fantástico mundo de afuera y la dejaría quedarse en su arrecife si Midosa de vez en cuando se adentraba en el reino y la tenía informada de lo que pasaba dentro. Midosa empezó a preguntarse para qué querría la vieja medusa esa información, pero sus deseos de conocer el mundo exterior fueron mayores que su aprensión.
Ya habían pasado más de seis meses desde que Midosa había escapado y, poco a poco, las dos medusas iban confiando más la una en la otra, aunque Galusa era un poco más desconfiada y había ciertas cosas que no le gustaba contar.
Un día, cuando Midosa volvía de su inspección, se encontró con unas cuantas Asesinas que la siguieron hasta el arrecife donde vivía con Galusa. Esta las estaba esperando allí con su potente veneno paralizador. Midosa estaba muy cansada y se sentía enferma porque había tocado un poco del veneno. No se podía mover, su vista se nublaba y le estaba subiendo la fiebre…
Unos días después, Midosa se estaba recuperando gracias a unas medicinas que preparaba Galusa. La pequeña medusa ya se sentía mejor y quería volver al reino a sacar más información, pero su compañera le dijo:
-Por favor, Midosa, descansa, es muy peligroso que vuelvas. Las cosas están muy mal por allí, nos están buscando y no van a parar hasta que nos encuentren. Déjame a mí que vaya y tú no salgas del arrecife.
Al cabo de unas horas regresó Galusa con malas noticias: un ejército de Asesinas se dirigían hacia el escondite. Midosa ya estaba harta de estar todo el día escapando y huyendo y soltó un grito que se oyó muy lejos:
-¡ODIO A ESA ASQUEROSA TENTELLA!
-No puedes odiarla, es tu madre –dijo Galusa cariñosamente mientras trataba de consolarla.
-Y tú, ¿cómo sabes que es mi madre? –respondió exaltada Midosa.
-Porque yo soy tu abuela...

Marcos Santamaría Mayo (4º ESO)


jueves, 19 de marzo de 2009

Quinto cuento. “Agua en el desierto”

Cinquième conte "De l'eau dans le désert"

Quinto cuento "agua en el desierto"

Pauline Bompas 204/ Víctor Pérez (2º Bach)

Il était une fois sur le continent le plus pauvre du monde, une petite-fille de huit ans appelée Inaya

Érase una vez, en el continente más pobre del mundo, una chiquilla de ocho años que se llamaba Inaya.

Elle vivait avec sa mère et son petit frère dans une case en terre, dans un village aux portes du désert le plus aride qu’il soit.

Vivía con su madre y su hermanito en una choza de adobe, en un pueblo en la linde del desierto más árido que pueda imaginarse.

Tout autour, on ne voyait que des dunes. La grande ville était bien loin !

Alrededor no se veían más que dunas. ¡La gran ciudad estaba muy lejos!

Ce jour là, Inaya, se rendit à l’école primaire comme tous les matins pour apprendre à lire et à compter comme tous les enfants de son âge.

Ese día, Inaya fue a la escuela como todas las mañanas para aprender a leer y a contar como los demás niños de su edad.

Mais le soir, elle ne rentra pas directement chez elle. Elle avait envie d’aller voir ce qu’il y avait au-delà des dunes et, malgré l’interdiction de sa maman, elle grimpa au sommet de la première dune.

Pero por la tarde no volvió a su casa directamente. Tenía ganas de ir a ver lo que había más allá de las dunas y, contraviniendo la prohibición de su madre, trepó a la cima de la primera duna.

Elle sentit une présence derrière elle, se retourna craintive et fut très étonnée de voir Maalik, un autre petit garçon du village.

Notó una presencia detrás de ella, se volvió asustada y se quedó asombrada de ver a Maalik, otro chiquillo del pueblo.

Ils s’amusèrent à rouler dans le sable et à courir d’une dune à l’autre. Un jeune fennec, intrigué par les cris de joie des enfants, les suivait à distance.

Se divirtieron dando volteretas por la arena y corriendo de una a otra duna. Un cachorro de zorro del desierto, intrigado por los alegres gritos de los niños, les seguía a una cierta distancia.

Il devait avoir envie de jouer, lui aussi, car il s’ennuyait à mourir tout seul. Il n’était pas comme les autres fennecs : il connaissait le langage des hommes.

Debía de tener ganas de jugar también él pues se aburría mortalmente él solo. No era como los otros zorros del desierto: hablaba la lengua de los hombres.

Les enfants lui demandèrent :
- « Veux-tu jouer avec-nous à cache-cache ? »
- Oh, oui, je veux bien- répondit-il tout content.

Los niños le preguntaron:
-¿Quieres jugar a esconder con nosotros?
-Claro que sí que quiero- respondió muy contento.

Inaya et Maalik lui expliquèrent les règles du jeu : il devait conter haut et fort jusqu’à 20 et pendant ce temps, les enfants devaient courir se cacher.

Inaya y Maalik le explicaron las reglas del juego: tenía que contar bien alto hasta 20 y mientras tanto los niños tenía que correr para esconderse.

Le fennec qui avait un odorat très développé, n’eut pas de mal à les trouver ! Alors, ce fut au tour de Inaya de compter : un, deux ……20 !!!

El zorro, que tenía el sentido del olfato muy desarrollado, ¡no tuvo ningún problema para encontrarlos! Después le tocó a Inaya contar: un, dos….. 20.

Elle crut apercevoir le fennec et courut dans cette direction, mais non, il n’y avait rien ni personne, que le sable à perte de vue.

Creyó ver al zorro y corrió en aquella dirección, pero no, no había nada ni nadie, sólo arena hasta donde alcanzaba la vista.

Elle partit dans une autre direction, mais là non plus, il n’y avait personne ! Mais où étaient donc passés Maalik et leur nouvel ami ?

Corrió en otra dirección pero por allí tampoco había nadie. ¿Dónde se habían metido Maalik y su nuevo amigo?

Un vent de sable se levait et recouvrait peu à peu les traces de pas de ses deux amis.

Se levantó un viento de arena que tapaba poco a poco las huellas de sus dos amigos.

Soudain, elle aperçut un vieil homme qui puisait de l’eau dans un puits et remplissait sans peine de grands seaux.

De repente vió a un anciano que sacaba agua de un pozo y llenaba sin esfuerzo grandes cubos.

Tant d’eau dans le désert ! Comment était-ce possible ? Sa présence ne sembla pas déranger le vieil homme

¡Tanta agua en el desierto! ¿Cómo era posible? Su presencia no pareció molestar al anciano.

Elle s’approcha de lui :
- « Monsieur, qui êtes-vous donc ?
»
-

-“C’est vrai ce que l’on dit, tu es spéciale” – dit le vieil hoème partie.mme en souriant.
-“Pourquoi dites-vous ça? Quelqu’un vous a-t-il parlé de moi?”
-“ Pourquoi est-ce que je dis ça? Je ne pense pas que ce soit très normal de rencontrer un vieil homme comme moi en train de tirer de l’eau dans le désert et de lui demander qui il est au lieu de ce qu’il fait ou bien d’où il vient” – Il fit une courte pause; il semblait prendre plaisir à la conversation . –“ Et oui, tout le monde parle de toi.”
- “Bon ...., eh bien, que faites-vous ici? Demanda Anaya, ignorant la seconde partie de la réponse.
-“Je viens te faire une proposition; je vais te révéler un secret si tu es disposée à oublier la vie que tu connais. Je viens t’ouvrir les yeux.”
Cette conversation l’inquiétait de plus en plus. Elle ne comprenait pas quelle force étrange la poussait à attendre les paroles de cet homme. Dans une autre situation, elle aurait fui; mais ce personnage, quoique sinistre, inspirait un immense calme.
D’un claquement de doigts, il fit apparaître autour d’eux une ville énorme. Il n’y avait aucune trace de la misère et de la faim qui régnaient dans la ville natale d’Anaya; cette ville, même en plein désert, semblait être à l’écart, pleine de vitalité et de joie. Le torchis avait été remplacé par le marbre et les dunes par de jolis parcs et des fontaines.
La petite fille était impressionnée par cette vision et elle ne put que balbutier un timide “ Où suis-je?”.
-“C’est ton village, enfin – rectifia-t-il- une partie que vous ne pouvez pas voir. Nous sommes vos gardiens et toi, tu es l’un d’entre nous.”
-“ Que dois-je faire? Je voudrais aider les miens.” S’exclama Anaya avec la fermeté qui la caractérisait.
-“ Voilà votre problème, petite : si tu restes avec nous, tu ne pourras plus renter chez toi. Nous restons toujours cachés, essayant de vous rendre la vie plus facile, trouvant de l’eau pour vous quans vous avez soif et prenant soin des troupeaux lors des tempêtes de sable. Sans nous, vous ne pourriez pas survivre.
-“ Mais pourquoi êtes-vous si égoïstes? Pourquoi ne nous révélez-vous pas vos secrets pour que nous puissions mieux vivre?”
-“ Tu parles d’égoïsme, Mesure bien tes paroles, petite” – répliqua-il, visiblement en colère. –“Tu ne crois pas que si on vous révélait tout ça, la vie dans le désert serait exactement la même que sur le reste de la planète? Tout le désert se remplirait de gens qui n’ont jamais habité ici et ils trouveraient un moyen de le détruire de la même façon qu’ils ont déjà détruit des bois et des montagnes que l’on croyait indestructibles.”
-“Mais pourquoi moi? Pourquoi maintenant?
-“ça a toujours été toi, Anaya, parce que tu es différente. Peu de gens parleraient avec un renard et ne seraient pas surpris de .....
-“Et Malik? Lui aussi il a parlé avec le renard, il est comme moi!
-“ Non, Anaya, vous ne vous ressemblez pas du tout. C’est ta décision, ton futur, si tu l’acceptes. Le sien est beaucoup plus compliqué, il ne nous appartient pas. Toi tu as le choix – sa voix sembla trembler pour la première fois de toute la conversation, il douta- lui non.

Víctor Pérez

Se aproximó a él:
- Oiga, ¿quién es usted?

2ª parte

-Es verdad lo que decían, eres especial- dijo el anciano sonriendo.
-¿Por qué dice eso? ¿Alguien le ha hablado de mí?
-¿Que por qué digo eso? No creo que sea lo más normal encontrarse a un viejo como yo sacando agua en el desierto y preguntar quién soy en lugar de qué hago o de dónde vengo- Hizo una breve pausa, estaba disfrutando de la conversación aparentemente. – Y sí, todo el mundo habla de ti.
-Bueno…, pues, ¿qué hace usted aquí?- preguntó Inaya obviando la segunda parte de la respuesta.
-Vengo a hacerte una propuesta, a revelarte un secreto, si estás dispuesta a olvidar tu vida tal y como la conoces. A abrirte los ojos.
Esta conversación cada vez la inquietaba más. No entendía qué extraña fuerza la hacía permanecer expectante a las palabras de aquel hombre. En cualquier otra situación ella hubiera huido; pero aquel personaje, aunque siniestro, desprendía una inmensa calma.
Y con un chasquido de sus dedos apareció a su alrededor una ciudad enorme. En ella no se apreciaba ni rastro de la miseria y el hambre de la ciudad natal de Anaya: esta villa, aun rodeada de desierto, parecía estar aislada de él, llena de vitalidad y alegría. El adobe había sido sustituido por mármol y las dunas por preciosos parques y fuentes.
La niña estaba impactada por aquella imagen y únicamente pudo balbucear un tímido, -¿dónde estoy?
-Es tu pueblo, bueno –rectificó- una parte de él que no podéis ver. Somos vuestros guardianes, y tú, uno de nosotros.
-¿Qué tengo que hacer? Yo quiero ayudar a los míos –exclamó Anaya con la decisión que la caracterizaba.
-Aquí viene nuestro problema, pequeña: si te quedas con nosotros no puedes volver a casa. Estamos siempre ocultos, tratando de haceros la vida más fácil, encontrando agua para vosotros cuando tenéis sed y cuidando de los rebaños en las tormentas de arena. Sin nosotros no podríais subsistir.
-Pero, ¿por qué sois tan egoístas? ¿Por qué no nos reveláis todos vuestros secretos para que podamos vivir mejor?
-¿Egoísmo? Mide bien tus palabras, pequeña- replicó visiblemente enojado. -¿No crees que si todo os fuese revelado, la vida en el desierto sería exactamente igual que en todo el planeta? Esto se llenaría de gente que jamás ha habitado aquí y que encontraría una manera de destruirlo tal y como han hecho ya con bosques y montañas, aparentemente indestructibles.
-Pero, ¿por qué yo? ¿Por qué ahora?
-Siempre has sido tú, Anaya, eres diferente. Poca gente hablaría con un zorro y no se vería sorprendida…
-¿Y Malik? Él también habló con el zorro, ¡él es como yo!
-No, Anaya, no os parecéis en nada. Esta es tu decisión, tu futuro, si lo aceptas. El suyo es mucho más complicado, no nos compete a nosotros. Tú tienes opciones –su voz pareció temblar por primera vez en toda la conversación, dudó-, él no.
Víctor Pérez
.......................