sábado, 28 de marzo de 2009

L’Intrépide 10ème conte. BUSSON Aline / GARNIER Pierre / Marcos Santamaría Mayo

L'Intrépide

1

Il était une fois, au fin fond du Grand Bleu, un royaume immense: Jamais on n’avait vu un aussi grand espace dans toutes les eaux du monde. Il se situait dans la zone indéfinissable qui séparait l’Océan Atlantique de l’Océan Antarctique. Chaque espèce de l’Océan en parlait tout bas car ce royaume terrorisait: en effet, on disait qu’autre fois il était dirigé par Medusa, la plus belle et la plus puissante des méduses. Malheureusement, une troupe de menaçantes méduses s’était peu à peu développée et s’était emparée du pouvoir. Depuis lors, on n’avait plus entendu parler de cette reine. Les redoutables Tueuses se propageaient et envahissaient peu à peu l’Océan. On disait même que pour tuer, elles injectaient à leur proie un acide tellement puissant qu’il réduisait à néant toutes les capacités physiques et mentales et pouvait tuer n’importe quoi, même l plus gros des rorquals. Un autre problème s’ajoutait : le royaume se trouvait dans les eaux les plus glaciales et les plus profondes – les Tueuses y trouvaient paraît-il leur aise- ; or, depuis un certain moment, les eaux étaient de plus en plus froides et elles montaient a une grande vitesse. Ce phénomène inexplicable inquiétait beaucoup les animaux voisins du royaume, et tous se demandaient comment cela finirait.

Mais personne ne connaissait son existence, la Belle Reine Oubliée avait une fillette, Midosa. Dans le royaume, on l’appelait l’Intrépide. Chaque fois, les Tueuses la réprimandaient; sans cesse, elles lui ordonnaient de se tenir tranquillement. Un jour, à l’heure où seulement une centaine de Tueuses patrouillaient aux abords de l’immense royaume, Midosa décida qu’il était temps qu’elle s’échappe une bonne fois pour toutes de ce satané royaume. Elle n’avait qu’une seule idée en tête : découvrir le monde qui l’entourait mais qu’elle n’avait jamais vu. De plus, si elle détestait bien une chose (ou des milliers de choses en l’occurrence) c’était ces espèces de méchantes méduses qui la contrôlaient sans cesse. Ainsi, elle eut l’idée d’attacher à ses minuscules (mais magnifiques) tentacules de longues algues qui ressemblaient à s’y méprendre à celles des Tueuses. Avant de partir, elle laissa à sa pauvre maman un petit billet : « Maman, je reviens pour te sauver. » Elle regarda une dernière fois sa chambre. Une vague de mélancolie envahit alors son petit corps faible et frêle. Mais l’excitation revint vite et la secoua vivement. Elle s’était renseignée et savait qu’il y avait une petite ouverture latérale qui n’était contrôlée que par une seule Tueuse. Elle sortit, peureusement et l’aperçut au loin : Tentella, sûrement la plus redoutable. Cette dernière vit Midosa, qu’elle prit pour une de ses amies. Elle était loin de se douter qu’il s’agissait en fait de l’Intrépide, qu’elle avait toujours cordialement détestée. Quand Midosa fut enfin plus loin et plus, elle accéléra sa nage, agitant vigoureusement ses tentacules puis, se débarrassa des dernières algues restées attachées à ses tentacules. Elle avançait, avançait, elle regardait derrière elle pour être sûre que personne ne la suivait. Elle ne voyait plus Tentella. Elle avançait de plus en plus vite quand soudain, elle percuta quelque chose de moelleux et chaud. Elle tourna lentement la tête. Ses tentacules se raidirent alors brusquement. Tout devint flou.

Seconde partie 2

La petite Midosa s’était retrouvée face à face avec une méduse géante et s’était évanouie sur le coup. Au bout de quelques heures, elle se réveilla sur un immense récif de corail. Galusa était là, la regardant fixement. Midosa se redressa, terrorisée à l’idée que Galusa était une tueuse . Mais, bien au contraire, c’était une vieille mais énergique méduse qui, comme elle, en avait assez du monde où elle vivait. Galusa avait été plus radicale et avait empoisonné toutes les sorties pour laisser les Tueuses momentanément étourdies. Mais tout ça, c’était il y a longtemps, à peu près avant sa naissance. Midosa lui demanda pourquoi elle n’en avait jamais entendu parlé et la vieille méduse lui répondit.
- «Ma chérie, ça s’est passé il y a longtemps. La reine ne voulut pas en parler car si cette histoire était arrivée aux oreilles des gens, beaucoup auraient essayé de s’échapper et ça, elle ne pouvait pas l’accepter. »
Galusa lui raconta longuement comment elle avait fait et Midosa l’écoutait avec beaucoup d’attention, comme lorsqu’elle était petite et qu’elle écoutait sa grand- mère lui raconter des histoires avant de s’endormir, des histoires dont elle ne se souvenait pas réellement.
Galusa et Midosa avaient fait un pacte : Galusa lui enseignerait le monde fastastique du dehors et elle la laisserait vivre sur son récif si Midosa retournait de temps en temps dans le royaume et la tenait informée de ce qui s’y passait. Midosa commença à se demander pourquoi la vieille méduse voulait cette information, mais son envie de connaître le monde extérieur était plus fort que son appréhension.
Plus de six mois étaient déjà passés depuis que Midosa s’était échappée et les deux méduses prenaient peu à peu confiance l’une dans l’autre. Galusa pourtant était un peu plus méfiante et elle n’aimait pas raconter certaines choses. Un jour que Midosa revenait de son inspection, elle rencontra quelques Tueuses qui la suivirent jusqu’au récif où elle vivait avec Galusa.
Celle-ci les attendait avec son puissant venin paralysateur. Midosa était très fatiguée et elle ne se sentait pas bien car elle avait touché un peu de poison. Elle ne pouvait plus bouger, sa vue se troublait et elle avait de la fièvre. Quelques jours plus tard, Midosa commença à se rétablir grâce aux remèdes que Galusa lui préparait. La petite méduse se sentait déjà mieux et voulait retourner au royaume prendre d’autres informations mais son amie lui dit :
- « S’il te plaît, Midosa, repose-toi, c’est très dangereux de retourner là-bas. Les choses vont mal, on nous recherche et elles ne vont pas arrêter tant qu’elles ne nous auront pas trouver. Laisse-moi y aller et toi, ne sors pas du récif. »
Au bout de quelques heures, Galusa revint avec de mauvaises nouvelles : une armée de Tueuses se dirigeaient vers leur cachette. Midosa en avait assez de devoir tout le temps s’échapper et s’enfuir et elle lâcha un cri qui s’entendit de très loin :
- « JE HAIS CETTE HORRIBLE TENTELLA! »
- « Tu ne peux pas la haïr, c’est ta mère »- lui dit tendrement Galusa pendant qu’elle essayait de la consoler.
- « Mais toi, comment sais-tu que c’est ma mère ? » lui répondit Midosa avec exaltation.
- -« Parce que je suis ta grand-mère…. »

La intrépida

1

Érase una vez, en lo más profundo del océano, un reino inmenso: jamás se había visto un espacio tan grande en todas las aguas del mundo. Se encontraba en una zona indefinible que separaba el océano Atlántico del Antártico. Todas las especies de este reino hablaban bajo porque estaban aterrorizadas. Se decía que hacía tiempo había sido dirigido por la bella y poderosa Medusa. Desgraciadamente, una tropa de amenazadoras medusas se habían ido extendiendo poco a poco y habían acabado tomando el poder. Desde entonces no había vuelto a oír hablar de la reina.
Las temibles asesinas se propagaban e invadían paulatinamente el océano. Se decía que, para matar, inyectaban a su presa un ácido tan potente que anulaba todas las capacidades físicas y psíquicas y que podían matar a cualquier animal, hasta el más grande de los cetáceos. Pero había algo más: el reino se encontraba en las aguas más frías y profundas –allí las Asesinas se encontraban en su salsa-. Pero, desde hacía algún tiempo se estaba produciendo un fenómeno inexplicable: las aguas del océano se estaba enfriando y su nivel subía a gran velocidad. Los animales vecinos del reino se preguntaban cómo acabaría todo.
La Bella Reina olvidaba que tenía una hijita, Midosa. En el reino la llamaban la Intrépida. Las Asesinas la regañaban todo el tiempo y le repetían constantemente que se portase bien. Un día, cuando solamente un centenar de Asesinas patrullaban los accesos del inmenso reino, Midosa decidió que ya era hora de escaparse de una vez por todas de este endiablado reino. Sólo tenía una idea en la cabeza: descubrir el mundo que la rodeaba pero que nunca había visto. Además si odiaba una cosa (o miles de cosas en este caso) eran esas malvadas medusas que la controlaban sin descanso. Así que se puso a pensar y se le ocurrió una idea: ató a sus minúsculos (pero magníficos) tentáculos ramas de algas con el fin de hacerse pasar por una medusa adulta. Antes de irse, dejó a su pobre mamá una pequeña nota: “Mamá, volveré para salvarte” Miró por última vez su habitación. Una ola de melancolía invadió entonces su cuerpo frágil y débil. Pero la excitación volvió rápido y la sacudió fuertemente.
Se puso en camino. Se había informado y sabía que había una pequeña abertura lateral que no estaba controlada por ninguna Asesina. Salió temerosa y vio a lo lejos a Tentella, seguramente la más temible de todas. Tentella vio a Midosa, pero la tomó por una de sus amigas. No se imaginaba que en realidad se trataba de la Intrépida, a la que ella siempre había odiado especialmente. Cuando Midosa se encontraba lejos, empezó a nadar más deprisa agitando vigorosamente sus tentáculos. Entonces, se libró de las últimas algas que quedaban adheridas a sus tentáculos. Seguía mirando hacia atrás para estar segura de que nadie la seguía. Ya no se veía a Tentella. Avanzaba cada vez más deprisa, cuando, de repente, chocó contra algo blando y caliente. Giró lentamente la cabeza. Sus tentáculos se pusieron tiesos del miedo. Todo se empezó a ver borroso…

2 La intrépida (2ª parte)

La pequeña Midosa se había topado con una medusa gigante y del golpe se había desmayado.
Al cabo de unas horas, despertó en un gigantesco arrecife de coral. Allí estaba Galusa mirándola fijamente. Cuando Midosa se incorporó estaba aterrorizada, ya que pensaba que se trataba de una Asesina. Pero todo lo contrario, era una vieja pero enérgica medusa que, al igual que ella, estaba harta del mundo en el que vivía. Galusa había sido más radical y había envenenado todas las salidas para dejar momentáneamente aturdidas a las Asesina. Pero todo esto había sucedido mucho antes, casi antes de nacer ella. Midosa le preguntó que por qué nunca había oído hablar de eso la vieja medusa le contestó:
-Esto pasó hace mucho tiempo, querida, y la reina le dio muy poca importancia ya que si llegaba a oídos de la gente, muchos intentarían escapar de allí, y eso no se podía consentir.
Galusa iba contando detenidamente cómo lo hizo mientras Midosa la escuchaba con mucha atención, al igual que escuchaba a su abuela cuando era pequeña y le contaba cuentos antes de irse a dormir, aunque nunca conseguía recordar cómo era en realidad.
Galusa y Midosa habían hecho un trato: Galusa le enseñaría el fantástico mundo de afuera y la dejaría quedarse en su arrecife si Midosa de vez en cuando se adentraba en el reino y la tenía informada de lo que pasaba dentro. Midosa empezó a preguntarse para qué querría la vieja medusa esa información, pero sus deseos de conocer el mundo exterior fueron mayores que su aprensión.
Ya habían pasado más de seis meses desde que Midosa había escapado y, poco a poco, las dos medusas iban confiando más la una en la otra, aunque Galusa era un poco más desconfiada y había ciertas cosas que no le gustaba contar.
Un día, cuando Midosa volvía de su inspección, se encontró con unas cuantas Asesinas que la siguieron hasta el arrecife donde vivía con Galusa. Esta las estaba esperando allí con su potente veneno paralizador. Midosa estaba muy cansada y se sentía enferma porque había tocado un poco del veneno. No se podía mover, su vista se nublaba y le estaba subiendo la fiebre…
Unos días después, Midosa se estaba recuperando gracias a unas medicinas que preparaba Galusa. La pequeña medusa ya se sentía mejor y quería volver al reino a sacar más información, pero su compañera le dijo:
-Por favor, Midosa, descansa, es muy peligroso que vuelvas. Las cosas están muy mal por allí, nos están buscando y no van a parar hasta que nos encuentren. Déjame a mí que vaya y tú no salgas del arrecife.
Al cabo de unas horas regresó Galusa con malas noticias: un ejército de Asesinas se dirigían hacia el escondite. Midosa ya estaba harta de estar todo el día escapando y huyendo y soltó un grito que se oyó muy lejos:
-¡ODIO A ESA ASQUEROSA TENTELLA!
-No puedes odiarla, es tu madre –dijo Galusa cariñosamente mientras trataba de consolarla.
-Y tú, ¿cómo sabes que es mi madre? –respondió exaltada Midosa.
-Porque yo soy tu abuela...

Marcos Santamaría Mayo (4º ESO)


jueves, 19 de marzo de 2009

Quinto cuento. “Agua en el desierto”

Cinquième conte "De l'eau dans le désert"

Quinto cuento "agua en el desierto"

Pauline Bompas 204/ Víctor Pérez (2º Bach)

Il était une fois sur le continent le plus pauvre du monde, une petite-fille de huit ans appelée Inaya

Érase una vez, en el continente más pobre del mundo, una chiquilla de ocho años que se llamaba Inaya.

Elle vivait avec sa mère et son petit frère dans une case en terre, dans un village aux portes du désert le plus aride qu’il soit.

Vivía con su madre y su hermanito en una choza de adobe, en un pueblo en la linde del desierto más árido que pueda imaginarse.

Tout autour, on ne voyait que des dunes. La grande ville était bien loin !

Alrededor no se veían más que dunas. ¡La gran ciudad estaba muy lejos!

Ce jour là, Inaya, se rendit à l’école primaire comme tous les matins pour apprendre à lire et à compter comme tous les enfants de son âge.

Ese día, Inaya fue a la escuela como todas las mañanas para aprender a leer y a contar como los demás niños de su edad.

Mais le soir, elle ne rentra pas directement chez elle. Elle avait envie d’aller voir ce qu’il y avait au-delà des dunes et, malgré l’interdiction de sa maman, elle grimpa au sommet de la première dune.

Pero por la tarde no volvió a su casa directamente. Tenía ganas de ir a ver lo que había más allá de las dunas y, contraviniendo la prohibición de su madre, trepó a la cima de la primera duna.

Elle sentit une présence derrière elle, se retourna craintive et fut très étonnée de voir Maalik, un autre petit garçon du village.

Notó una presencia detrás de ella, se volvió asustada y se quedó asombrada de ver a Maalik, otro chiquillo del pueblo.

Ils s’amusèrent à rouler dans le sable et à courir d’une dune à l’autre. Un jeune fennec, intrigué par les cris de joie des enfants, les suivait à distance.

Se divirtieron dando volteretas por la arena y corriendo de una a otra duna. Un cachorro de zorro del desierto, intrigado por los alegres gritos de los niños, les seguía a una cierta distancia.

Il devait avoir envie de jouer, lui aussi, car il s’ennuyait à mourir tout seul. Il n’était pas comme les autres fennecs : il connaissait le langage des hommes.

Debía de tener ganas de jugar también él pues se aburría mortalmente él solo. No era como los otros zorros del desierto: hablaba la lengua de los hombres.

Les enfants lui demandèrent :
- « Veux-tu jouer avec-nous à cache-cache ? »
- Oh, oui, je veux bien- répondit-il tout content.

Los niños le preguntaron:
-¿Quieres jugar a esconder con nosotros?
-Claro que sí que quiero- respondió muy contento.

Inaya et Maalik lui expliquèrent les règles du jeu : il devait conter haut et fort jusqu’à 20 et pendant ce temps, les enfants devaient courir se cacher.

Inaya y Maalik le explicaron las reglas del juego: tenía que contar bien alto hasta 20 y mientras tanto los niños tenía que correr para esconderse.

Le fennec qui avait un odorat très développé, n’eut pas de mal à les trouver ! Alors, ce fut au tour de Inaya de compter : un, deux ……20 !!!

El zorro, que tenía el sentido del olfato muy desarrollado, ¡no tuvo ningún problema para encontrarlos! Después le tocó a Inaya contar: un, dos….. 20.

Elle crut apercevoir le fennec et courut dans cette direction, mais non, il n’y avait rien ni personne, que le sable à perte de vue.

Creyó ver al zorro y corrió en aquella dirección, pero no, no había nada ni nadie, sólo arena hasta donde alcanzaba la vista.

Elle partit dans une autre direction, mais là non plus, il n’y avait personne ! Mais où étaient donc passés Maalik et leur nouvel ami ?

Corrió en otra dirección pero por allí tampoco había nadie. ¿Dónde se habían metido Maalik y su nuevo amigo?

Un vent de sable se levait et recouvrait peu à peu les traces de pas de ses deux amis.

Se levantó un viento de arena que tapaba poco a poco las huellas de sus dos amigos.

Soudain, elle aperçut un vieil homme qui puisait de l’eau dans un puits et remplissait sans peine de grands seaux.

De repente vió a un anciano que sacaba agua de un pozo y llenaba sin esfuerzo grandes cubos.

Tant d’eau dans le désert ! Comment était-ce possible ? Sa présence ne sembla pas déranger le vieil homme

¡Tanta agua en el desierto! ¿Cómo era posible? Su presencia no pareció molestar al anciano.

Elle s’approcha de lui :
- « Monsieur, qui êtes-vous donc ?
»
-

-“C’est vrai ce que l’on dit, tu es spéciale” – dit le vieil hoème partie.mme en souriant.
-“Pourquoi dites-vous ça? Quelqu’un vous a-t-il parlé de moi?”
-“ Pourquoi est-ce que je dis ça? Je ne pense pas que ce soit très normal de rencontrer un vieil homme comme moi en train de tirer de l’eau dans le désert et de lui demander qui il est au lieu de ce qu’il fait ou bien d’où il vient” – Il fit une courte pause; il semblait prendre plaisir à la conversation . –“ Et oui, tout le monde parle de toi.”
- “Bon ...., eh bien, que faites-vous ici? Demanda Anaya, ignorant la seconde partie de la réponse.
-“Je viens te faire une proposition; je vais te révéler un secret si tu es disposée à oublier la vie que tu connais. Je viens t’ouvrir les yeux.”
Cette conversation l’inquiétait de plus en plus. Elle ne comprenait pas quelle force étrange la poussait à attendre les paroles de cet homme. Dans une autre situation, elle aurait fui; mais ce personnage, quoique sinistre, inspirait un immense calme.
D’un claquement de doigts, il fit apparaître autour d’eux une ville énorme. Il n’y avait aucune trace de la misère et de la faim qui régnaient dans la ville natale d’Anaya; cette ville, même en plein désert, semblait être à l’écart, pleine de vitalité et de joie. Le torchis avait été remplacé par le marbre et les dunes par de jolis parcs et des fontaines.
La petite fille était impressionnée par cette vision et elle ne put que balbutier un timide “ Où suis-je?”.
-“C’est ton village, enfin – rectifia-t-il- une partie que vous ne pouvez pas voir. Nous sommes vos gardiens et toi, tu es l’un d’entre nous.”
-“ Que dois-je faire? Je voudrais aider les miens.” S’exclama Anaya avec la fermeté qui la caractérisait.
-“ Voilà votre problème, petite : si tu restes avec nous, tu ne pourras plus renter chez toi. Nous restons toujours cachés, essayant de vous rendre la vie plus facile, trouvant de l’eau pour vous quans vous avez soif et prenant soin des troupeaux lors des tempêtes de sable. Sans nous, vous ne pourriez pas survivre.
-“ Mais pourquoi êtes-vous si égoïstes? Pourquoi ne nous révélez-vous pas vos secrets pour que nous puissions mieux vivre?”
-“ Tu parles d’égoïsme, Mesure bien tes paroles, petite” – répliqua-il, visiblement en colère. –“Tu ne crois pas que si on vous révélait tout ça, la vie dans le désert serait exactement la même que sur le reste de la planète? Tout le désert se remplirait de gens qui n’ont jamais habité ici et ils trouveraient un moyen de le détruire de la même façon qu’ils ont déjà détruit des bois et des montagnes que l’on croyait indestructibles.”
-“Mais pourquoi moi? Pourquoi maintenant?
-“ça a toujours été toi, Anaya, parce que tu es différente. Peu de gens parleraient avec un renard et ne seraient pas surpris de .....
-“Et Malik? Lui aussi il a parlé avec le renard, il est comme moi!
-“ Non, Anaya, vous ne vous ressemblez pas du tout. C’est ta décision, ton futur, si tu l’acceptes. Le sien est beaucoup plus compliqué, il ne nous appartient pas. Toi tu as le choix – sa voix sembla trembler pour la première fois de toute la conversation, il douta- lui non.

Víctor Pérez

Se aproximó a él:
- Oiga, ¿quién es usted?

2ª parte

-Es verdad lo que decían, eres especial- dijo el anciano sonriendo.
-¿Por qué dice eso? ¿Alguien le ha hablado de mí?
-¿Que por qué digo eso? No creo que sea lo más normal encontrarse a un viejo como yo sacando agua en el desierto y preguntar quién soy en lugar de qué hago o de dónde vengo- Hizo una breve pausa, estaba disfrutando de la conversación aparentemente. – Y sí, todo el mundo habla de ti.
-Bueno…, pues, ¿qué hace usted aquí?- preguntó Inaya obviando la segunda parte de la respuesta.
-Vengo a hacerte una propuesta, a revelarte un secreto, si estás dispuesta a olvidar tu vida tal y como la conoces. A abrirte los ojos.
Esta conversación cada vez la inquietaba más. No entendía qué extraña fuerza la hacía permanecer expectante a las palabras de aquel hombre. En cualquier otra situación ella hubiera huido; pero aquel personaje, aunque siniestro, desprendía una inmensa calma.
Y con un chasquido de sus dedos apareció a su alrededor una ciudad enorme. En ella no se apreciaba ni rastro de la miseria y el hambre de la ciudad natal de Anaya: esta villa, aun rodeada de desierto, parecía estar aislada de él, llena de vitalidad y alegría. El adobe había sido sustituido por mármol y las dunas por preciosos parques y fuentes.
La niña estaba impactada por aquella imagen y únicamente pudo balbucear un tímido, -¿dónde estoy?
-Es tu pueblo, bueno –rectificó- una parte de él que no podéis ver. Somos vuestros guardianes, y tú, uno de nosotros.
-¿Qué tengo que hacer? Yo quiero ayudar a los míos –exclamó Anaya con la decisión que la caracterizaba.
-Aquí viene nuestro problema, pequeña: si te quedas con nosotros no puedes volver a casa. Estamos siempre ocultos, tratando de haceros la vida más fácil, encontrando agua para vosotros cuando tenéis sed y cuidando de los rebaños en las tormentas de arena. Sin nosotros no podríais subsistir.
-Pero, ¿por qué sois tan egoístas? ¿Por qué no nos reveláis todos vuestros secretos para que podamos vivir mejor?
-¿Egoísmo? Mide bien tus palabras, pequeña- replicó visiblemente enojado. -¿No crees que si todo os fuese revelado, la vida en el desierto sería exactamente igual que en todo el planeta? Esto se llenaría de gente que jamás ha habitado aquí y que encontraría una manera de destruirlo tal y como han hecho ya con bosques y montañas, aparentemente indestructibles.
-Pero, ¿por qué yo? ¿Por qué ahora?
-Siempre has sido tú, Anaya, eres diferente. Poca gente hablaría con un zorro y no se vería sorprendida…
-¿Y Malik? Él también habló con el zorro, ¡él es como yo!
-No, Anaya, no os parecéis en nada. Esta es tu decisión, tu futuro, si lo aceptas. El suyo es mucho más complicado, no nos compete a nosotros. Tú tienes opciones –su voz pareció temblar por primera vez en toda la conversación, dudó-, él no.
Víctor Pérez
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Monsieur Loutre / El Señor Nutrio

Septième conte "Monsieur Loutre"/ Séptimo cuento "El señor Nutrio"

Guilaume GAUDEMER 202/ Álvaro Ruiz y Saúl Contreras (3ºB)

Mr. Loutre / EL SEÑOR NUTRIO

(1ª parte)

Mr. Loutre habitait sur la Loire avec sa communauté de loutres, et possédait une petite partie de berge. Il vivait paisiblement, en harmonie avec ses confrères piscivores et ses journées se succédaient dans une lente monotonie. C'était donc une loutre très respectable, du moins le jour... En effet, la nuit, Mr. Loutre se transformait en Dark Loutre, la Loutre de l'ombre!!!

El Sr. Nutrio vivía en el Loire con su comunidad de nutrias y poseía una pequeña parte de la ribera. Vivía pacíficamente en armonía con sus colegas piscívoros y sus días se sucedían en una lenta monotonía. Era una nutria muy respetable, al menos de día...Sí, porque, por la noche, el Sr. Nutrio se transformaba en: ¡Dark Nutria, la nutria de la sombra!

Alors, il faisait régner la loi sur son territoire et ne tolérait aucun débordement. Tous le craignaient, et ses muscles puissants se reflétaient sur les eaux calmes dans l'éclat des rayons de Lune.

Entonces hacía cumplir la ley sobre su territorio y no toleraba ningún desbordamiento. Todos le temían y sus músculos poderosos se reflejaban sobre las aguas tranquilas en el resplandor de los rayos de la luna.

Un jour, des humains arrivèrent depuis la ville, dans l'idée de construire un barrage hydroélectrique... sur l'embranchement de Mr. Loutre. En moins d'un mois, celui-ci fut construit et fonctionnait à plein régime.

Un día, los humanos llegaron desde la ciudad, con idea de construir una presa hidroeléctrica...sobre el territorio del Sr. Nutrio. En menos de un mes fue construida y funcionaba a pleno rendimiento.

Notre intrépide loutre, révoltée, rassembla ses compagnons de la faune fluviale pour organiser la rébellion…

Nuestra intrépida nutria, indignada, reunió a sus compañeros de la fauna fluvial para organizar la rebelión...

« - Chers compatriotes, en ce jour, alors que les humains osent venir nous narguer sur notre propre territoire, nous nous sommes rassemblés pour une même et unique raison : le barrage.

“-Queridos compatriotas, en este día en el que los humanos osan burlarse de nosotros en nuestro propio territorio, nos hemos reunido por una misma y única razón: la presa.

Ce barrage qui retient les poissons et pollue notre environnement ! Si vous êtes ici aujourd’hui, c’est pour affirmer votre mécontentement ! »

¡Esta presa que retiene los peces y contamina nuestro medio ambiente! ¡Si estáis aquí hoy, es para afirmar vuestro descontento!”

S’ensuivit alors un brouhaha allant des voix entendues aux cris hystériques. Mr. Loutre avait apparemment l’accord du public, il poursuivit donc :

Se produjo entonces un alboroto de voces y gritos histéricos. El Sr. Nutrio tenía aparentemente el apoyo del público, así que prosiguió:

« - Que ceux qui s’opposent catégoriquement à cet édifice viennent avec moi, j’ai mis au point un plan infaillible… ! MOUAHAHAH ! Je suis démoniaque ! ajouta-t-il pour lui-même, l’air sûr de lui. »

“-¡Que los que se opongan categóricamente a esta construcción vengan conmigo, he puesto a punto un plan infalible...! ¡Ja, ja, ja! ¡Soy demoníaco!, añadió en voz baja, muy seguro de sí mismo”

Alors loutres, castors, ragondins et autres animaux palmés suivirent Mr. Loutre. Ensemble, ils réalisèrent une gigantesque, une terrible, une implacable machine de destruction massive: le LOUTRINATOR !

Entonces nutrias, castores, coipos y otros animales palmípedos siguieron al Sr. Nutrio. Juntos, realizaron una gigantesca construcción, una terrible, una implacable máquina de destrucción masiva: ¡el NUTRINATOR!

Cet engin était capable de percer le plus dur des matériaux, et fonctionnait à l'huile de tournesol bio, non polluante.

Esta máquina era capaz de agujerear el más duro material y funcionaba con aceite de girasol ecológico, no contaminante.

Ils concoctèrent ensuite un plan diabolique, ayant pour but de saboter le détestable barrage des humains. Une nuit, une fois les hommes endormis, la Loutre de l'ombre et ses fidèles complices dirigèrent le LOUTRINATOR vers la fameuse construction…

Después elaboraron un plan diabólico, teniendo por objetivo destruir la detestable presa de los humanos.
Una noche, cuando los humanos dormían, la nutria de la sombra y sus fieles cómplices dirigieron el NUTRINATOR hacia la construcción.

(2ª parte)

Tous les animaux se placèrent autour du formidable engin, près du barrage, et retinrent leur souffle. Mr Loutre donna l’ordre de le détruire, quand tout à coup, « vroouuum », on entendit un grand vacarme : une des portes s’ouvrit et une trombe d’eau s’abattit sur le Loutrinator et l’entraîna vers la vallée.

Todos los animales se colocaron alrededor del formidable aparato, junto a la presa, y contuvieron el aliento. El Sr. Nutrio dio la orden de destruirla, cuando de pronto, “VROOUUMM”, se oyó un gran estruendo: una de las compuertas se abrió y una tromba de agua cayó sobre el Nutrinator y lo arrastró río abajo.

Pendant ce temps Mr Loutre et les palmipèdes se dirigèrent vers la rive en nageant. Une fois arrivés ils étaient tous démoralisés car tous leurs efforts avaient été vains.

Mientras tanto el Sr. Nutrio y los palmípedos se fueron nadando hacia la orilla. Una vez en ella todos se desmoralizaron ya que todo su empeño había sido en vano.

Ils rentrèrent tous dans leurs tanières, espérant oublier ce qui venait d’arriver et avec l’envie de voir une nouvelle journée commencée.

Regresaron a sus madrigueras esperando olvidar lo sucedido y deseosos de que comenzara otro día.

Mr Loutre était contrarié et dormit à peine. Il se leva tôt, triste et découragé. Lorsqu’il se pencha à sa fenêtre il vit qu’un épais brouillard enveloppait le bois, mais peu après, il se rendit compte que ce n’était pas du brouillard mais de la fumée.

El Sr. Nutrio casi no pudo dormir por el disgusto y se levantó temprano, triste y desanimado. Cuando se asomó a la ventana vio que una espesa niebla cubría el bosque pero pocos instantes después se dio cuenta de que no era niebla, sino humo.

C’est alors qu’il vit une débandade d’animaux. Mr Loutre demanda à un vieux cerf : « Que se passe-t-il ? » et celui-ci lui répondit que le bois était en feu.

Entonces, vio una estampida de animales. El Sr. Nutrio preguntó a un viejo ciervo: “¿Qué es lo que pasa?” y este le respondió que el bosque estaba en llamas.

Sans y réfléchir à deux fois Mr Loutre appela tous ses amis les palmipèdes et ils se dirigèrent vers le barrage pour se mettre à l’abri.

Sin pensarlo un momento Nutrio llamó a todos sus amigos palmípedos y se dirigieron a la presa para ponerse a salvo.

Une fois là-bas, tous les animaux virent que les hommes s’efforçaient d’éteindre le feu, mais comme toujours, ils étaient très mal organisés et ils ne semblaient pas pouvoir y parvenir seuls.

Una vez allí, todos los animales vieron que los humanos se afanaban por apagar el fuego pero, como casi siempre, estaban mal organizados y parecía que no iban a conseguirlo solos.

Mr loutre eut l’idée de dévier le cours de la rivière en direction des flammes, pour de la sorte éteindre le feu.

Al Sr. Nutrio se le ocurrió la idea de desviar el cauce hacia las llamas, para así apagar el fuego.

Mais ils n’avaient pas d’outils pour creuser le nouveau cours d’eau. C’est alors qu’il lui vint à l’esprit que le Loutrinator était échoué à deux ou trois kilomètres du barrage.

Pero no tenían herramientas para formar el nuevo cauce. Entonces, se le vino a la cabeza que el Nutrinator se encontraba estancado a dos o tres kilómetros de la presa.

Peut-être pourraient-ils l’utiliser afin de dévier le cours d’eau ? Rapidement ils s’organisèrent pour aller chercher le Loutrinator.

Tal vez podrían utilizarlo para desviar el cauce. Rápidamente se organizaron para ir en busca del Nutrinator.

Il était très lourd, et ils mirent des heures pour le traîner jusqu’au barrage, mais ils y arrivèrent. Le Loutrinator était là, près à dévier le cours d’eau !

Era muy pesado, tardaron horas en arrastrarlo hacia la presa, pero lo consiguieron. ¡Allí estaba el Nutrinator, listo para desviar el cauce…!

(3ª parte)

Avec un soin infini, notre héros réussi à dévier une petite partie du fleuve pour éteindre le feu.

Con infinito cuidado, nuestro héroe logró desviar una pequeña parte del río para apagar el fuego.

Le Loutrinator était décidément d’une utilité déterminante.

El Nutrinator estaba resultando de una enorme utilidad.

Fiers de leur exploit, les animaux se rendirent au secours de leurs compagnons de la forêt, pris au dépourvu par l’incendie.

Orgullosos de su hazaña, los animales fueron a socorrer a sus compañeros del bosque, pillados por sorpresa por el incendio.

Ce qu’ils découvrirent dépassait de loin leur imagination, les arbres calcinés étaient à terre pour la plupart, les autres étaient en cendres, et leurs habitants se retrouvaient sans logis.

Lo que descubrieron sobrepasaba ampliamente su imaginación. Los árboles calcinados estaban la mayoría por el suelo, los otros se habían hechos cenizas y sus hablitantes habían perdido sus madrigueras.

Avec son calme légendaire, Mr.Loutre envoya un groupe de renards (de précieux détectives) en quête de la cause de cet incendie.

Con su legendaria tranquilidad, el Sr. Nutrio envió a un grupo de zorros (sagaces detectives) en busca de la causa del incendio.

Puis, il entreprit de nettoyer les dégâts causés, aidé par toute la communauté.

Después empezó a subsanar los daños causados, ayudado por toda la comunidad.

Quelques jours plus tard, même les arbres morts étaient évacués, non sans l’aide précieuse des castors.

Algunos días más tarde, incluso los árboles muertos eran evacuados, no sin la preciosa ayuda de los castores.

Les pertes furent estimées à près de la moitié du patrimoine végétal local.

Las pérdidas fueron estimadas en más de la mitad del patrimonio vegetal local.

C’est donc après cet épisode que les renards firent leur retour. Ils déclarèrent savoir de source sûre que les responsables de l’incendie, bien qu’il ne soit pas d’origine criminelle, étaient les humains.

Cuando volvieron los zorros, declararon saber de fuentes de toda solvencia que los responsables del incendio, aunque no de origen criminal, eran los humanos.

Mr.loutre, craignant la réaction de ses congénères, prit la parole :

El Sr. Nutrio, temiendo la reacción de sus congéneres, tomó la palabra:

« - Mes amis, ce que les renards nous rapportent est extrêmement grave ! Nous n’allons certainement pas subir les conséquences de leurs erreurs sans broncher.

"-Amigos míos, ¡lo que nos cuentan los zorros es extremadamente grave! No estamos dispuestos a sufrir las consecuencias de sus errores sin protestar.

Je m’en vais dès ce soir négocier avec eux. Ils ont détruit notre forêt, ils la renouvelleront ! »
Une acclamation suivie ce discours enflammé, et Mr.Loutre, tout content de lui, rentra dans son terrier pour attendre le crépuscule.

Esta misma noche voy a negociar con ellos. ¡Ellos han destruido nuestro bosque, ellos tendrán que recuperarlo!

Una aclamación siguió este encendido discurso, y el Sr. Nutrio, muy contento de sí mismo, volvió a su madriguera para esperar el anochecer.

La nuit tombée donc, Dark Loutre était prêt à accomplir sa mission : parlementer avec les humains….

Cuando se hizo de noche, Dark Nutrio estaba preparado para cumplir su misión: parlamentar con los humanos...

Il s’y rendit en volant (encore une de ses compétences Loutriques), et atterrit devant leurs habitations.

Hacia allí se dirigió volando (una más de sus habilidades nútricas), y aterrizó delante de sus viviendas.

Repérant la plus volumineuse, notre intrépide aventurier se prépara à la confrontation. Il frappa à la porte et un humain gigantesque lui ouvrit.

Encaminándose a la más grande de todas, nuestro intrépido aventurero se preparó para la confrontación. Llamó a la puerta y un gigantesco humano le abrió.

Usant de son don des langues, Dark Loutre dit à l’humain apparemment interloqué :
« - Bonsoir, humain, j’aimerais parler à ton chef.

Usando su don de lenguas, Dark Nutrio dijo al humano estupefacto:

"-Buenas noches, humano, me gustaría hablar con tu jefe"

-…
-Je vois, fit-il, pensif. Amène-moi à ton chef tout de suite, tu auras ensuite tout oublié, y comprit le fait que je sois une super loutre qui parle. »

-...

"-Ya veo, dijo, pensativo. Llévame a tu jefe enseguida, luego olvidarás todo, incluido el hecho de que soy una super nutria que habla."

Dark Loutre, bien que son interlocuteur ne s’en soit pas aperçu, avait employé dans ses phrases un regard quasi-hypnotique, le géant obtempéra.

Dark Nutrio, sin que su interlocutor se diese cuenta, había empleado en sus frases una mirada casi hipnótica, y el gigante obedeció.

Il le mena au chef des travaux du barrage, puis l’affaire fut vite réglée. Il usa à nouveau de son pouvoir de persuasion puis il effaça leur mémoire, du moins tout ce qui faisait référence à une loutre parlante.

Lo condujo al jefe de las obras de la presa. Con él usoó de nuevo su poder de persuasión y luego borró su memoria, al menos todo lo que hacía referencia a una nutria parlante.

Les « négociations » achevées, il rentra chez lui.
Le lendemain, il réunit ses compagnons d’infortune, s’installa sur une vielle souche d’arbre et déclara :

Acabadas las "negociaciones", volvió a casa.

Al día siguiente, reunió a sus compañeros de infortunio, se instaló sobre un viejo tronco de un árbol, y declaró:

« - Le problème est réglé ! Je me suis rendu cette nuit chez les humains, comme promis, et après concertation - sourire en coin - ils se sont engagés à replanter de nouveaux arbres.

"-¡El problema está resuelto! Esta noche he ido a casa de los humanos, como prometí, y tras arduas discusiones -sonrisa de soslayo-, se han comprometido a plantar nuevos árboles.

En attendant que ceux-ci soient de taille respectable, ils aménageront des nichoirs pour nos sans-logis ! »

Y en espera de que éstos sean de tamaño respetable, acondicionarán nidales para nuestros sin techo"

Les animaux, euphoriques, organisèrent une grande fête qui dura plusieurs jours.

Los animales, eufóricos, organizaron una gran fiesta que duró varios días.

La question de l’incendie était certes réglée, mais le barrage était toujours là…

La cuestión del incendio estaba, pues, resuelta pero la presa seguía allí...



(4ª y última parte)

Une semaine plus tard, Dark Loutre rendit à nouveau visite au chef du barrage des humains car il voulait savoir pourquoi celui n’avait pas encore été démoli.

Una semana más tarde, Dark Nutrio fue a visitar de nuevo al jefe de la presa de los humanos ya que quería saber por qué aún no la habían derribado.

Il utilisa à nouveau ses supers pouvoirs d’hypnotiseur afin de dominer la volonté de l’imprudent.

De nuevo volvió a usar sus superpoderes hipnotizadores para dominar la voluntad del incauto.

Celui-ci lui expliqua que s’ils démolissaient le barrage, la quantité d’eau qui s’en échapperait serait si importante qu’elle engloutirait les villages situés après le barrage en bois construit par les castors.

Éste le explicó que si derribaban la presa, el agua que correría de golpe río abajo sería tanta que arrasaría los pueblos situados más abajo de la antigua presa de madera hecha por los castores.

La loutre et l’humain “discutèrent” et trouvèrent une idée géniale:

La nutria y el humano "discutieron" hasta llegar a una idea genial:

Les palmipèdes aideraient à construire un nouveau barrage avant de retirer l’autre, plus bas sur la Loire, afin de ne pas gêner Mr Loutre et tous les animaux que vivaient là.

los animales palmípedos ayudarían a construir una nueva presa antes de quitar la otra, aguas abajo del Loira, que no molestase al Sr. Nutrio y a todos los animales que vivían allí.

Mr Loutre pensa qu’il allait enfin pouvoir vivre comme au bon vieux temps.

El Sr. Nutrio pensó que por fin volvería a vivir como en los buenos tiempos.

Deux jours après, les humains hypnotisés et les palmipèdes commencèrent à construire le nouveau barrage.

Dos días después, los humanos hipnotizados y los animales palmípedos empezaron a construir la nueva presa.

Dans la semaine, à force de travail acharné et beaucoup d’efforts, le barrage fut terminé et les humains reprirent leurs esprits.

A la semana, trabajando con mucho empeño y esfuerzo, la presa estaba acabada y los humanos recuperaron su consciencia.

Mr Loutre devaient encore résoudre deux choses: la première consistait à faire disparaître le barrage des humains, et la deuxième, trouver le moyen pour que les humains ne commettent les mêmes erreurs maintenant qu’ils n’ étaient plus hypnotisés.

Al Sr. Nutrio le quedaban dos cosas que resolver: la primera era quitar la presa de los humanos, y el segundo asunto, cómo hacer para que los humanos no volviesen a las andadas, ahora que ya no estaban hipnotizados.

Pour ce qui est du premier problème, les palmipèdes allèrent au barrage des humains ils ouvrirent les vannes, et la propre force de l’eau fit s’écrouler le barrage.

Para el primer problema, los animales palmípedos fueron a la presa de los humanos, abrieron las compuertas, y la propia fuerza del agua hizo que la presa se vieniese abajo.

Demeurait alors le dernier problème: dire la vérité aux humains.

Entonces quedaba el último asunto: contarles la verdad a los humanos.

Mr Loutre alla parler avec le chef du nouveau barrage, sans hypnose, ni avec lui ni avec les autres humains.

El Sr. Nutrio fue a hablar con el jefe en la nueva presa, sin más hipnosis, ni con él ni con el resto de los humanos.

Mr Loutre lui raconta ce qui était arrivé. Il s’attendait au pire mais la réaction de l’homme fut surprenante :

El Sr. Nutrio le contó todo lo sucedido. Se esperaba lo peor, pero la reacción del hombre fue sorprendente:

Il se mit à rire et lui dit qu’il avait fait un bon travail parce qu’il avait résolu le problème entre les animaux et les humains.

se echó a reír y le dijo que había hecho un buen trabajo porque había resuelto el problema entre los animales y los humanos.

Mr Loutre en resta muet, peut-être les humains n’étaient pas si idiots que cela, après tout.

El Sr. Nutrio se quedó de piedra, a lo mejor los humanos no eran tan idiotas, después de todo.

Les animaux reprirent leurs habitudes et les humains continuèrent à travailler comme avant.

Los animales recuperaron su forma de vida y los humanos siguieron trabajando como de costumbre.

Et c’est ainsi que finit notre histoire.

Y colorín colorado, este cuento se ha acabado.