jueves, 20 de mayo de 2010

L'Etendue Bleue / La Extensión azul

L’Etendue Bleue

Nous arrivâmes dans le royaume d’Océane, une jeune sirène de 17 ans.
Son royaume connaissait alors un grave problème. Elle en parla à son ami l’hippocampe.
- « Glou, j’ai appris aujourd’hui que le niveau de l’eau avait encore baissé de deux mètres. Si cela continue, notre royaume, l’Etendue Bleue, risque d’être découvert aux yeux de tous !
- Oh, c’est horrible ! Et comme si cela ne suffisait pas, les algues sont immangeables en ce moment à cause de la pollution des hommes ! Comment allons-nous faire ? »
- Océane s’en alla, attristée. Arrivée devant chez elle, elle trouva une lettre. Intriguée, elle l’ouvrit.
« Chère Océane, je sais que tu es la seule à pouvoir sauver le monde aquatique grâce au collier magique. Seulement, tu as besoin d’aide ; c’est pour cela que je te propose qu’on se retrouve au rocher plat. »
Très surprise, elle attendit minuit avec impatience et, le moment venu, elle nagea jusqu’au lieu de rendez-vous. Un dauphin l’y attendait :
- « Chère Océane, tu as été désignée et tu dois donc sauver l’Etendue Bleue . Ce collier précieux t’aidera. Il ne doit pas être endommagé !
- Mais, comment faire ? Comment sauver mon royaume ? »
Le dauphin n’eut pas le temps de répondre. Océane vit ses yeux se voiler : il venait de se faire assassiner !
Elle nagea aussi vite qu’elle put jusqu’à sa maison, pour s’y réfugier. Une fois à l’abri des regards, elle mit le collier et une lumière éblouissante jaillit…

Salomé Bregeon Julie Després 204

2ème partie
Un message se dessina mais disparut rapidement. Océane ne comprit pas vraiment sa signification : « Dors, vole, repose-toi, la mer aussi se meurt. »
Océane fut très surprise « La mer aussi se meurt… » pensa-t-elle. « Que dois-je faire ?
Elle décida de demander conseil à un vieil ami qui savait tout sur la mer : Poséïdon.
Océane lui raconta son histoire et tout ce qui lui était arrivé et Poséïdon lui répondit ceci :
-« Ma chère princesse, nous devons unir nos forces pour sauver ton royaume. Mon pouvoir sur les tempêtes et les vagues est de plus en plus faible à cause du mal qui ravage ton royaume. Le niveau de l’eau baisse, les poissons meurent en essayant de trouver de nouvelles mers… Nous devons en finir avec le mal que les hommes sont en train de faire au-dessus de nous. Ce sont eux les responsables de la mort de ton ami le dauphin et de beaucoup d’autres êtres qui en essayant de sauver ton royaume, ont perdu la vie… »
-« Je le sais et je me sens responsable de ce qui pourra arriver à mon royaume. Ce collier est la clé de notre salut mais je ne sais comment l’utiliser. »
-« Pour l’utiliser, tu dois trouver la partie manquante- répondit Poséïdon. « Je connais une partie des secrets de ce collier. Il se peut que l’autre partie, ce soit Angélica, la dernière des Gorgones qui habite sur Egine, qui l’ait. C’est moi-même qui l’ai exilée sur cette île. C’est un endroit sordide et dangereux mais c’est la seule façon de sauver ton royaume.
Océane ne se le fit pas répéter deux fois et s’arma de courage pour aller chercher Angélica. Mais il s’agissait d’un voyage trop long et périlleux pour une princesse. Elle n’hésita donc pas à demander de l’aide à Ulysse, un triton mi-homme mi-poisson, pour qu’il l’accompagne dans cette mission si ténébreuse…


LA EXTENSIÓN AZUL.

Llegamos al reino de Océane, una joven sirena de 17 años.
Su reino estaba sufriendo un grave problema. Océane hablaba de ello con su amigo el caballito de mar.
- Glu, me he enterado hoy de que el nivel del agua ha descendido más de dos metros. ¡Si esto sigue así, nuestro reino, la Extensión Azul, corre el riesgo de quedar expuesto a los ojos de todos!
- ¡Oh, es horrible! Y como si esto fuera poco, las algas son difíciles de digerir en este
momento debido a la contaminación de los hombres. ¿Qué podemos hacer?

Océane se fue entristecida. Cuando llegó a casa encontró una carta. Intrigada, la abrió:

“Querida Océane:
Sé que eres la única que puede salvar el mundo acuático gracias al collar mágico. Pero necesitas ayuda. Por ello te propongo que nos veamos esta noche en la roca plana.”
Muy sorprendida, esperó a la medianoche con impaciencia, y cuando llegó el momento, nadó hasta el lugar de la cita. Un delfín estaba esperando:
-Querida Océane, tu has sido elegida y debes por lo tanto salvar la Extensión Azul. Este precioso collar te ayudará. ¡Debes tratarlo con mucho cuidado!
-Pero, ¿cómo lo haré?¿Cómo salvar mi reino?
El delfín no tuvo tiempo de responder. Sus ojos se empañaron: acababa de ser asesinado.
Océane nadó tan rápido como pudo a su casa para refugiarse. Una vez allí, se puso el collar y una luz deslumbrante surgió de él...


2nda parte.

Dibujó un mensaje que rápidamente desapareció. Pero Océane no comprendió realmente su significado:"Duerme, vuela, reposa, también se muere el mar."
Océane se quedó muy sorprendida. “También se muere el mar...” -pensó.”¿Qué debo hacer..?”
Decidió pedir consejo a un viejo amigo que lo sabía todo sobre el mar: Poseidón.
Océane le contó su historia y todo lo que le había sucedido. A lo que Poseidón contestó:
-Querida princesa, debemos unir nuestras fuerzas para salvar tu reino. Mi poder sobre las tempestades y las olas es cada vez menor debido al mal que asola tu reino. El nivel de agua desciende, los peces perecen en el intento de buscar nuevos mares...
Debemos acabar con el mal que los hombres están haciendo sobre nosotros...ellos son los responsables de la muerte de tu amigo el delfín y de muchos otros seres que intentando salvar tu reino han perdido la vida...
-Lo sé y me siento responsable de lo que le pueda suceder a mi reino. Este collar es la clave de la salvación pero no sé como debo usarlo.
-Para usarlo debes encontrar la parte complementaria.-contestó Poseidón-Conozco parte de los secretos de este collar. Puede que la otra mitad la tenga Angélica, la última de las Górgonas que habita en Egina. La isla donde yo mismo la desterré...Es un lugar sórdido y peligroso pero es la única salvación para tu reino...
Océane no se lo hizo repetir dos veces y se armó de valor para ir a buscar a Angélica.
Pero se trataba de un viaje largo y demasiado peligroso para una princesa.
Por lo tanto no dudó en pedir ayuda a Ulises, un tritón mitad hombre y mitad pez para que le acompañara en esta misión tan tenebrosa....




Elena Vegas Sánchez 5ºA

miércoles, 7 de abril de 2010

"De l'eau dans le désert" partie 1,2 et 3"Agua en el desierto" 1ra y 2da

Cinquième conte "De l'eau dans le désert"
Pauline Bompas 204
Il était une fois sur le continent le plus pauvre du monde, une petite-fille de huit ans appelée Inaya Elle vivait avec sa mère et son petit frère dans une case en terre, dans un village aux portes du désert le plus aride qu’il soit. Tout autour, on ne voyait que des dunes. La grande ville était bien loin ! Ce jour là, Inaya, se rendit à l’école primaire comme tous les matins pour apprendre à lire et à compter comme tous les enfants de son âge. Mais le soir, elle ne rentra pas directement chez elle. Elle avait envie d’aller voir ce qu’il y avait au-delà des dunes et, malgré l’interdiction de sa maman, elle grimpa au sommet de la première dune. Elle sentit une présence derrière elle, se retourna craintive et fut très étonnée de voir Maalik, un autre petit garçon du village. Ils s’amusèrent à rouler dans le sable et à courir d’une dune à l’autre. Un jeune fennec, intrigué par les cris de joie des enfants, les suivait à distance. Il devait avoir envie de jouer, lui aussi, car il s’ennuyait à mourir tout seul. Il n’était pas comme les autres fennecs : il connaissait le langage des hommes. Les enfants lui demandèrent :- « Veux-tu jouer avec-nous à cache-cache ? »- Oh, oui, je veux bien- répondit-il tout content.
Le fennec qui avait un odorat très développé, n’eut pas de mal à les trouver ! Alors, ce fut au tour de Inaya de compter : un, deux ……20 !!!
Elle crut apercevoir le fennec et courut dans cette direction, mais non, il n’y avait rien ni personne, que le sable à perte de vue. Elle partit dans une autre direction, mais là non plus, il n’y avait personne ! Mais où étaient donc passés Maalik et leur nouvel ami ? Un vent de sable se levait et recouvrait peu à peu les traces de pas de ses deux amis. Soudain, elle aperçut un vieil homme qui puisait de l’eau dans un puits et remplissait sans peine de grands seaux. Tant d’eau dans le désert ! Comment était-ce possible ? Sa présence ne sembla pas déranger le vieil homme Elle s’approcha de lui :- « Monsieur, qui êtes-vous donc ? »- ………………..

Agua en el desierto 2ª parte
“De l’eau dans le désert” Traduction
-“C’est vrai ce que l’on dit, tu es spéciale” – dit le vieil homme en souriant.
-“Pourquoi dites-vous ça? Quelqu’un vous a-t-il parlé de moi?”
-“ Pourquoi est-ce que je dis ça? Je ne pense pas que ce soit très normal de rencontrer un vieil homme comme moi en train de tirer de l’eau dans le désert et de lui demander qui il est au lieu de ce qu’il fait ou bien d’où il vient” – Il fit une courte pause; il semblait prendre plaisir à la conversation . –“ Et oui, tout le monde parle de toi.”
- “Bon ...., eh bien, que faites-vous ici? Demanda Inaya, ignorant la seconde partie de la réponse.
-“Je viens te faire une proposition; je vais te révéler un secret si tu es disposée à oublier la vie que tu connais. Je viens t’ouvrir les yeux.”
Cette conversation l’inquiétait de plus en plus. Elle ne comprenait pas quelle force étrange la poussait à attendre les paroles de cet homme. Dans une autre situation, elle aurait fui; mais ce personnage, quoique sinistre, inspirait un immense calme.
D’un claquement de doigts, il fit apparaître autour d’eux une ville énorme. Il n’y avait aucune trace de la misère et de la faim qui régnaient dans la ville natale d’Inaya; cette ville, même en plein désert, semblait être à l’écart, pleine de vitalité et de joie. Le torchis avait été remplacé par le marbre et les dunes par de jolis parcs et des fontaines.
La petite fille était impressionnée par cette vision et elle ne put que balbutier un timide “ Où suis-je?”.
-“C’est ton village, enfin – rectifia-t-il- une partie que vous ne pouvez pas voir. Nous sommes vos gardiens et toi, tu es l’un d’entre nous.”
-“ Que dois-je faire? Je voudrais aider les miens.” S’exclama Anaya avec la fermeté qui la caractérisait.
-“ Voilà votre problème, petite : si tu restes avec nous, tu ne pourras plus renter chez toi. Nous restons toujours cachés, essayant de vous rendre la vie plus facile, trouvant de l’eau pour vous quans vous avez soif et prenant soin des troupeaux lors des tempêtes de sable. Sans nous, vous ne pourriez pas survivre.
-“ Mais pourquoi êtes-vous si égoïstes? Pourquoi ne nous révélez-vous pas vos secrets pour que nous puissions mieux vivre?”
-“ Tu parles d’égoïsme, Mesure bien tes paroles, petite” – répliqua-il, visiblement en colère. –“Tu ne crois pas que si on vous révélait tout ça, la vie dans le désert serait exactement la même que sur le reste de la planète? Tout le désert se remplirait de gens qui n’ont jamais habité ici et ils trouveraient un moyen de le détruire de la même façon qu’ils ont déjà détruit des bois et des montagnes que l’on croyait indestructibles.”
-“Mais pourquoi moi? Pourquoi maintenant?
-“ça a toujours été toi, Anaya, parce que tu es différente. Peu de gens parleraient avec un renard et ne seraient pas surpris de .....
-“Et Malik? Lui aussi il a parlé avec le renard, il est comme moi!
-“ Non, Anaya, vous ne vous ressemblez pas du tout. C’est ta décision, ton futur, si tu l’acceptes. Le sien est beaucoup plus compliqué, il ne nous appartient pas. Toi tu as le choix – sa voix sembla trembler pour la première fois de toute la conversation, il douta- lui non.

Víctor Pérez

« De l’eau dans le désert » 3ème partie

De Floriane Chauvel 1ère L et Marie Hervoil 1ère ES

- Mais cette décision est difficile à prendre...je ne peux pas choisir...- Tu es obligée Inaya. Cela pourra changer ta vie si tu choisis ma proposition. Tu pourras oublier la misère, tes anciennes conditions de vie...le désert et tout ce qui va avec!- Je ne veux pas abandonner ma famille, mes amis...Et Malik il a du choisir lui?- Non, Malik est un cas à part, ne fais pas référence à ce jeune homme, ce n'est pas une bonne relation.- Mais…. pourquoi? - Ce n'est pas la question...répondit-il soucieux et troublé. Que choisis-tu?- Je veux d'abord savoir où est Malik et je veux que vous me disiez la vérité sur ce garçon que j'apprécie. On a beaucoup ri ensemble, on a souvent parlé ; il était gentil.- Il est peut-être gentil mais je suis mieux que lui. Malik est dans un autre monde, il ne méritait pas celui-là. Toi Inaya, tu es si adorable et si dévouée que tu seras très heureuse ici. Je te propose de passer deux jours avec nous pour découvrir la vie qui t'attend. Tu verras, tu me remercieras car je vais changer ta vie.- J'accepte de passer deux jours ici mais seulement deux pour le moment...je ne sais pas trop si je veux rester, Monsieur, c'est pour ça.Le vieil homme la fit entrer dans son monde. Il ouvrit les portes pour laisser apparaître un monde merveilleux. Tout était grandiose et inimaginable pour une petite fille de huit ans. Il y avait plein de couleurs, toutes très vives et les arbres étaient immenses et d'un vert si impressionnant qu'on regardait moins le ciel qui était pourtant très lumineux.Inaya s'avança doucement vers un lac; elle n'en avait jamais vu jusqu'à présent. Son coeur commença à battre de plus en plus vite à la vue de ce lieu magique, et pour la première fois de sa vie, elle plongea ses mains si délicates dans cette eau puis se rafraîchit le visage. Le bonheur se lisait sur son visage, elle respirait la joie de vivre. Mais lorsqu'elle repensait à sa famille, les mêmes mots résonnaient dans sa tête: "Non je ne peux pas, je ne peux pas les abandonner, ce serait trop égoïste de ma part, eux aussi méritent cette chance de découvrir ce lieu, je ne peux pas...A cet instant le vieil homme réapparut:-Tu as l'ait bien songeuse, Inaya. As-tu déjà pris ta décision alors qu'un seul jour n'est écoulé?-Oui effectivement elle est prise.L'homme impatient répondit:-Et peux- tu m'en faire-part?-Eh bien...j'ai décidé de retourner au sein de ma famille car elle a besoin de moi et je ne peux vivre sans elle. C'est à notre peuple de faire face à cette terrible sécheresse et nous devons rester unis pour être plus forts. Je pense qu'il est possible de trouver des solutions pour découvrir de nouveaux points d'eau et cela sans votre aide...L'homme, perplexe prononça quelques mots avant de partir:- Si tel est ton choix...








Quinto cuento "agua en el desierto"
José Manuel Escudero (2º Bach)
Érase una vez, en el continente más pobre del mundo, una chiquilla de ocho años que se llamaba Inaya. Vivía con su madre y su hermanito en una choza de adobe, en un pueblo en la linde del desierto más árido que pueda imaginarse. Alrededor no se veían más que dunas. ¡La gran ciudad estaba muy lejos! Ese día, Inaya fue a la escuela como todas las mañanas para aprender a leer y a contar como los demás niños de su edad. Pero por la tarde no volvió a su casa directamente. Tenía ganas de ir a ver lo que había más allá de las dunas y, contraviniendo la prohibición de su madre, trepó a la cima de la primera duna. Notó una presencia detrás de ella, se volvió asustada y se quedó asombrada de ver a Maalik, otro chiquillo del pueblo. Se divirtieron dando volteretas por la arena y corriendo de una a otra duna. Un cachorro de zorro del desierto, intrigado por los alegres gritos de los niños, les seguía a una cierta distancia. Debía de tener ganas de jugar también él pues se aburría mortalmente él solo. No era como los otros zorros del desierto: hablaba la lengua de los hombres. Los niños le preguntaron:-¿Quieres jugar a esconder con nosotros?-Claro que sí que quiero- respondió muy contento.
Inaya y Maalik le explicaron las reglas del juego: tenía que contar bien alto hasta 20 y mientras tanto los niños tenía que correr para esconderse. El zorro, que tenía el sentido del olfato muy desarrollado, ¡no tuvo ningún problema para encontrarlos! Después le tocó a Inaya contar: un, dos….. 20. Corrió en otra dirección pero por allí tampoco había nadie. ¿Dónde se habían metido Maalik y su nuevo amigo? Se levantó un viento de arena que tapaba poco a poco las huellas de sus dos amigos. De repente vió a un anciano que sacaba agua de un pozo y llenaba sin esfuerzo grandes cubos. ¡Tanta agua en el desierto! ¿Cómo era posible? Su presencia no pareció molestar al anciano. Se aproximó a él:- Oiga, ¿quién es usted?
- ..........................


Agua en el desierto 2ª parte De Víctor Pérez

-Es verdad lo que decían, eres especial- dijo el anciano sonriendo.
-¿Por qué dice eso? ¿Alguien le ha hablado de mí?
-¿Que por qué digo eso? No creo que sea lo más normal encontrarse a un viejo como yo sacando agua en el desierto y preguntar quién soy en lugar de qué hago o de dónde vengo- Hizo una breve pausa, estaba disfrutando de la conversación aparentemente. – Y sí, todo el mundo habla de ti.
-Bueno…, pues, ¿qué hace usted aquí?- preguntó Inaya obviando la segunda parte de la respuesta.
-Vengo a hacerte una propuesta, a revelarte un secreto, si estás dispuesta a olvidar tu vida tal y como la conoces. A abrirte los ojos.
Esta conversación cada vez la inquietaba más. No entendía qué extraña fuerza la hacía permanecer expectante a las palabras de aquel hombre. En cualquier otra situación ella hubiera huido; pero aquel personaje, aunque siniestro, desprendía una inmensa calma.
Y con un chasquido de sus dedos apareció a su alrededor una ciudad enorme. En ella no se apreciaba ni rastro de la miseria y el hambre de la ciudad natal de Inaya: esta villa, aun rodeada de desierto, parecía estar aislada de él, llena de vitalidad y alegría. El adobe había sido sustituido por mármol y las dunas por preciosos parques y fuentes.
La niña estaba impactada por aquella imagen y únicamente pudo balbucear un tímido, -¿dónde estoy?
-Es tu pueblo, bueno –rectificó- una parte de él que no podéis ver. Somos vuestros guardianes, y tú, uno de nosotros.
-¿Qué tengo que hacer? Yo quiero ayudar a los míos –exclamó Anaya con la decisión que la caracterizaba.
-Aquí viene nuestro problema, pequeña: si te quedas con nosotros no puedes volver a casa. Estamos siempre ocultos, tratando de haceros la vida más fácil, encontrando agua para vosotros cuando tenéis sed y cuidando de los rebaños en las tormentas de arena. Sin nosotros no podríais subsistir.
-Pero, ¿por qué sois tan egoístas? ¿Por qué no nos reveláis todos vuestros secretos para que podamos vivir mejor?
-¿Egoísmo? Mide bien tus palabras, pequeña- replicó visiblemente enojado. -¿No crees que si todo os fuese revelado, la vida en el desierto sería exactamente igual que en todo el planeta? Esto se llenaría de gente que jamás ha habitado aquí y que encontraría una manera de destruirlo tal y como han hecho ya con bosques y montañas, aparentemente indestructibles.
-Pero, ¿por qué yo? ¿Por qué ahora?
-Siempre has sido tú, Anaya, eres diferente. Poca gente hablaría con un zorro y no se vería sorprendida…
-¿Y Malik? Él también habló con el zorro, ¡él es como yo!
-No, Anaya, no os parecéis en nada. Esta es tu decisión, tu futuro, si lo aceptas. El suyo es mucho más complicado, no nos compete a nosotros. Tú tienes opciones –su voz pareció temblar por primera vez en toda la conversación, dudó-, él no.

Víctor Pérez

miércoles, 31 de marzo de 2010

Se jeter à l'eau / Tirarse al agua 4ª parte Alicia Ortega (4ºESO)

Acudieron rápidamente a la India esperanzados. Pero lo que encontraron, a pesar de ser un gran descubrimiento, no les sirvió de gran ayuda, dado que el sistema de clonación era demasiado lento y enormemente caro. Además, en un análisis posterior, María se percató de que el agua que estaba siendo clonada no era lo suficientemente pura como para ser consumida sin peligro. No quedaba más remedio que encontrar otra solución. Y la situación estaba empezando a ser dramática ya que el único mar que quedaba en la Tierra iba a desaparecer en cuestión de meses. Ya no se trataba, pues, de racionalizar el consumo de agua, de cobrarla más cara o de multar a la gente. Todo eso ya no tenía sentido: el agua estaba desapareciendo por completo. Ni la inteligencia de María, ni la fuerza de Antonio, ni el valor de Shirley, ni la sabiduría de Yuki conseguirían detener la gran catástrofe mundial que se acercaba.
En poco tiempo la vegetación desapareció, la Tierra se convirtió poco a poco en un desierto, las temperaturas eran extremas. Todos los avances conseguidos hasta el momento, equipos electrónicos, satélites, fábricas... no servían para nada. Todo volvía a los orígenes más primitivos.
Y fue en ese momento cuando se agudizó más el ingenio. María se dio cuenta de que en el interior de la tierra quedaban raíces enterradas tan hondas que no se adivinaba hasta dónde podían llegar. De modo que los cuatro jóvenes pensaron que tal vez a niveles profundos, tan profundos que nadie había buscado todavía, podían quedar acuíferos. Transmitieron la idea de boca en boca para que, a su vez, más personas en distintos lugares hicieran lo mismo que ellos. Fue entonces, en el momento más crítico, cuando ya casi no quedaban esperanzas de supervivencia, cuando un equipo de buscadores de agua, en el valle más remoto del norte de China, encontró indicios de humedad en una sima que se hallaba al final de una enorme cueva. En aquel lugar se centraron todos los esfuerzos de los científicos con el fin de llegar a encontrar el preciado oro azul. Y., efectivamente, después de excavar durante meses, localizaron por fin grandes lagos, por debajo de los acuíferos ya consumidos hacía tiempo. Y descubrieron que había inmensas reservas de agua, grandes como océanos, a kilómetros de profundidad. La vida sobre la Tierra estaba salvada.
A partir de entonces la labor fue titánica. Tuvieron que comenzar a construir las nuevas ciudades del futuro en el interior de la tierra. Aprendieron a utilizar los rcursos naturales, dirigieron la luz solar al interior de las cuevas que a partir de enctonces serían su vivienda, construyeron métodos de ventilación para poder utilizar la energía eólica.
Transcurrido un año, la humanidad comenzó a tener esperanzas de sobrevivir, y se dieron cuenta de que los inteligentes no habían sido ellos, sino la Tierra que había guardado sus recursos en su interior. Decidieron llamar a la nueva época "Era 0" porque la vida en la Tierra había renacido.

Ils se rendirent en Inde, pleins d’espoir. Mais ce qu’ils y trouvèrent, bien que ce fût une grande découverte, ne leur fut pas d’une grande aide car le système de clonation de l’eau était trop lent et extrêmement cher. En outre, en analysant la situation, Marie se rendit compte que l’eau qui était clonée n’était pas suffisamment pure pour être consommée sans danger. Il ne restait plus qu’à trouver une autre solution. La situation commençait à être dramatique car la seule mer qui restait sur terre allait disparaître. Ce n’était plus qu’une question de mois. Il ne s’agissait donc plus de rationaliser la consommation de l’eau, de la faire payer plus cher ou de donner une amende aux gens. Tout cela n’avait plus de sens ; l’eau était en train de disparaître totalement. Ni l’intelligence de Marie, ni la force d’Antonio, ni le courage de Shirley, ni la sagesse de Yuki n’arriveraient à arrêter la catastrophe mondiale qui approchait.
En peu de temps, la végétation disparut, la terre se transforma peu à peu en un désert ; les températures étaient extrêmes. Toutes les avancées obtenues jusqu’alors, matériel électronique, satellites, usines …, ne servaient à rien. Tout retournait aux origines les plus primitives.

C’est à ce moment là que les quatre jeunes firent preuve d’une incroyable ingéniosité. Marie se rendit compte qu’à l’intérieur de la terre il restait des racines si profondément enterrées qu’il était difficile de savoir jusqu’où elles allaient. Ils se dirent donc qu’il y avait peut-être des nappes aquifères au cœur de la terre, si profonds que, jusqu’à présent, personne n’y avait cherché de l’eau. L’idée se transmit par le bouche à oreille pour qu’à leur tour davantage de personnes fassent comme eux. C’est alors que, au moment le plus critique, quand il ne restait presque plus d’espoir de survie, une équipe de chercheurs d’eau, dans la vallée la plus éloignée de Chine, trouva des traces d’humidité au fond d’un gouffre, dans une énorme grotte. Tous les efforts des scientifiques se centrèrent sur cet endroit dans le but de trouver le précieux or bleu. Et, en effet, après avoir creuser durant des mois, ils localisèrent enfin de grands lacs au-dessous des nappes aquifères taries depuis déjà longtemps. Ils découvrirent alors qu’à des kilomètres de profondeur, il y avait d’énormes réserves d’eau, aussi étendues que des océans. La vie sur terre était sauvée !


A partir de ce moment là, le travail fut titanesque. Ils durent commencer à construire les nouvelles villes du futur à l’intérieur de la terre. Ils apprirent à utiliser les ressources naturelles, ils dirigèrent les rayons solaires vers l’intérieur des grottes qui seraient désormais leurs demeures et construisirent des systèmes de ventilation pour pouvoir utiliser l’énergie éolienne. Après un an, l’espoir de survivre commença à grandir et les hommes se rendirent compte alors que ce n’était pas eux qui avaient fait preuve d’intelligence, mais la Terre, qui avait su garder ses ressources. On décida d’appeler cette nouvelle époque « l’ère 0 » parce que la vie sur Terre était née à nouveau.

martes, 2 de marzo de 2010

Le mystère de Kajaani/ El misterio de Kajaani

Le mystère de Kajaani
Adeline MARTY 207
El misterio de Kajaani
Melania VELAZCO 1° Bach


1
Cette forêt, d’un reflet changeant vert-émeraude et d’une fragilité féerique, aurait pu s’envoler comme l’oisillon qui abandonne le nid. Elle surplombait la vallée, tel un géant qui aurait posé son manteau avant de quitter ce monde, bien au-delà de l’imaginaire.
Au Nord-est de cette vallée, un grand lac s’était emparé des lieux. Le « Oulu » était d’un bleu profond et d’un calme insouciant.
La magie présente en ces lieux était en parfaite harmonie avec notre monde, personne ne s’en doutait…..
Une douce mélodie s’échappa d’une des berges, à l’opposé du village. Ce petit village de pêcheurs, Kajaani, était fait de maisons traditionnelles tout en bois sculpté, du chêne.
Les mélodies s’enchaînèrent, l’eau ne frissonna pas avec le vent glacial….
Une jeune-fille jouait de l’harmonica, assise sur un vieux tronc d’arbre ; elle jouait avec tristesse et beaucoup de mélancolie. D’une beauté éblouissante, cette jeune inconnue ressemblait à une reine : un visage fin, une douceur extrême, des yeux d’un vert si profond et envoûtant, …une peau blanche comme la neige, un nez fin et presque divin, une bouche d’un rouge vermeil et des cheveux, tels une crinière d’un noir éclatant…
Cette jeune-fille s’appelait Eira, elle était la fille d’un marin disparu mystérieusement il y a quelques années. Sa mère étant morte à sa naissance, elle n’avait plus personne et tous les villageois la prenaient pour une sorcière, car elle restait désespérément au bord du lac, attendant le retour de son père, ……détestée par toutes les jeunes-filles de son village, elle n’avait plus prononcé un seul mot depuis la disparition de son père.
Nous étions le 24ème jour du mois, le jour de la pleine lune, quand tout commença….
Eira avait décidé de rester au bord du lac pour attendre son père. Elle savait, elle le ressentait, il allait se passer quelque-chose, elle en était certaine….
Enchaînant les mélodies, toujours plus triste et mélancolique, elle attendait…
A 2h 30 du matin, alors qu’elle s’endormait, une chose arriva : une femme sortit de l’eau. Enfin, ce n’était pas une femme mais un elfe. L’elfe s’approcha doucement et lui chuchota à l’oreille : « Cela fait si longtemps maintenant, …que tu es belle… ! »
Eira aurait voulu la regarder mais ses paupières s’alourdissaient. Elle put dire dans un murmure :
- « Qui êtes-vous ?
- « Je suis ta mère, Eira…. »
Eira avait-elle entendu cette dernière phrase ? Elle s’endormit d’un sommeil profond, rempli de rêves merveilleux……..

2
Quand Eira s’éveilla, elle était complètement désorientée, elle regarda à droite et à gauche et ne reconnaissait rien de ce qu’elle voyait… En entrouvrant les yeux elle reconnut au fond de la chambre la femme qu’elle avait vue. avant de s’endormir, elle se confondait presque avec les murs blancs.
Elle ne se rappelait pas très bien d’elle et c’est pour cela qu’elle l’examina avec attention sans parvenir à croire ce que cette femme lui avait dit avant qu’elle ne sombre définitivement dans le sommeil : l’elfe avait une peau aussi blanche que la neige, comme celle de Eira, ses lèvres était d’un tel rouge qu’elles rehaussaient divinement sur son pâle visage et sa noire chevelure, longue et soyeuse comme celle de Eira. Leurs traits étaient étonnement semblables …
Lorsque l’elfe se rendit compte que Eira la regardait et qu’elle n’était plus endormie, elle s’approcha d’elle et lui dit d’une voix douce et mélodieuse :
-« Eira, ma chérie tu es enfin réveillée ? »
-« Oui, mais qui es-tu ?
-« Je suis ta mère Eira. Je sais que c’est difficile à croire après tout ce temps passé, mais si tu me laisses la chance de te raconter ce qui est arrivé, je t’expliquerai ».
-« Entendu, mais d’abord dis-moi où suis-je ? »
-« Bien sûr j’avais oublié que tu ne pouvais reconnaître cet endroit, la dernière fois que tu étais ici, c’est lorsque tu es venue au monde et il est normal que tu ne t’en souviennes pas. Nous sommes dans le palais de la reine Bellia, au fond du lac. »
-« Au fond du lac ? Comment cela est-il possible ? J’imagine bien que c’est normal pour vous les elfes. Qui est cette reine ?
-«Cette reine c’est moi, ma chérie et toi tu vas me succéder, à condition que tu le veuilles et que tu sois d’accord avec tout ce que je dois t’expliquer. A moins que tu ne souhaites ne rien savoir de ce monde je te renverrai dans celui que tu connaissais. Es-tu disposée à entendre mon histoire ?
-« Oui bien sûr, mmm...Bellia. »
-« Et bien écoute-moi attentivement Eira. Il y a 18 ans de cela j’ai connu ton père lors d’une de mes sorties dans ton monde, il était dans le port et attachait des cordages, dès que je l’ai vu je suis tombée amoureuse de lui, je me suis glissée à ses côtés en essayant de ne pas attirer son attention car l’amour entre les elfes et les humains n’était pas autorisé dans notre monde. A cette époque je n’étais pas reine, je n’avais pas l’âge et ma protectrice régnait à ma place puisque mes parents étaient morts

Au moment où je passais derrière ton père il s’est retourné et lui aussi m’a vue. Il est tombé immédiatement amoureux de moi mais je savais que ce qui nous arrivait était impossible. Cependant l’amour que nous éprouvions l’un pour l’autre était suffisamment fort pour que tous les deux nous puissions lutter. Et au milieu de cette lutte nous t’avons conçue, les plus hauts dignitaires du royaume se sont réunis et ont décidé que je pouvais te garder à la condition de te laisser vivre dans le monde d’en haut avec ton père. J’ai accepté car par-dessus, tout je voulais que tu voies le jour. Lorsque je t’ai mis au monde ils ne m’ont laissé te voir que quelques heures, le temps qu’ils jugeaient suffisant pour te dire au revoir et pour que tu m’oublies. Ton père t’a emmenée avec lui et s’est occupé de toi comme personne d’autre ne pouvait le faire. Tu dois te demander pourquoi je ne suis pas allée te chercher lorsque que ton père a disparu en mer ? En fait personne ne me l’avait dit. Ce sont mes sujets qui me donnent des informations sur toi, mais une fois j’ai décidé de te surveiller moi-même et j’ai vu que tu étais seule, que ton père avait disparu. Alors, je me suis fâchée et j’ai banni tous ceux qui avaient été impliqués dans ce plan qui consistait à me cacher ta solitude et ta tristesse. Je suis sortie du lac et je t’ai recueillie.
Tu as toujours dû te demander pourquoi tu es si différente des autres jeunes filles du village, l’explication c’est que tu es à moitié elfe et à moitié humaine comme tu l’as deviné, mais cela ne s’était jamais produit et la prophétie dit que la première fille d’un elfe et d’un humain sera la personne la plus belle de tous les temps et ce sera celle qui régnera sur le monde des elfes pour toujours.
Cette personne, c’est toi, et c’est toi qui as le pouvoir de décider. Bien sûr tu peux retourner dans ton monde si tel est ton souhait, mais ici tu pourras être avec moi, nous rattraperons le temps perdu et je te montrerai tout ce que tu ignores de ce monde. Si ton père revient un jour, il pourra venir vivre avec nous si tu le souhaites puisque tu seras un jour la reine et ce sera toi qui dicteras les lois. »
Maintenant Eira, ma chérie, dis-moi, que veux-tu faire ?

3
Eira s'assit et réfléchit : c’était la première fois qu'un de ces rêves pouvait se réaliser ! Elle regarda sa mère avec une telle intensité que toute la pièce se fit silencieuse, et répondit : « oui, je reste, mais promets moi,que je pourrais rechercher mon père... »
oui, je te le promets, c'est vrai que cette disparition et très étrange...mais je voudrais que tu restes, on 'a tellement de temps à rattraper...viens. »
Eira découvrit un royaume qui ne ressemblait aucunement à son monde:
les habitants ressemblaient tous à Eira, mais sa beauté était telle que personne n'était aussi belle qu'elle... les habitants vivaient sous le lac, dans des maisons souterraines taillées à la main et ornées d’une fresque des anciens temps. La ville était établie de façon hiérarchique : les riches à la surface, les personnes aisées ensuite et les pauvres au plus profond de la terre...

Eira apprit les chants, les histoires et autres activités relatives à l'enseignement d'une princesse. Eira n'était plus renfermée sur elle-même, plus rien ne l'empêchait de parler, ni de sortir de chez elle. Toutes ces choses là étaient effacées...Eira était libre.
Bellia, pensant que sa fille était prête pour partir à la recherche de son père dans ce monde et dans l’autre, fit préparer une escorte
Le jour du départ, la reine Bellia fit un discours, pendant que Eira et ses compagnons traversaient la rue principale, pour sortir du royaume, applaudis par la foule. Quand ils traversèrent la grande porte, ils entendirent la reine Bellia prononcer cette dernière phrase, d'une voix douce mais forte : "Je souhaite et espère de tout mon coeur que votre quête aboutisse. Bonne chance..."
Eira n'entendit pas la fin, mais les paroles de sa mère lui réchauffa le coeur...
"Maman compte sur moi pour retrouver papa, il ne faut pas que je la déçoive..."
Après une journée, les équipes se séparèrent, Eira suivit le général, ainsi que deux autres soldats. Après une vingtaine de kilomètres, le paysage changea. Ils entrèrent dans une sorte de nuages noirs, ils ne voyaient pas à plus de trois mètres autour d'eux. Ils durent rebrousser chemin car il n'y avait aucun moyen de respirer sous l'eau
Le général cria : " Où êtes vous?"
- Nous sommes là, dit Eira toussant pour reprendre son souffle...il va falloir passer au travers...ceux qui veulent s'en aller, partez maintenant..." Un homme partit. Eira, le général et le dernier soldat passèrent cette nuée obscure et crurent que chaque minute durait des heures, avant d'arriver au bout de ce nuage...
Là ils découvrirent un paysage de dévastation, le sol n'était plus blanc, mais d'un noir profond et sans limites, les plantes sous-marines n'étaient plus que branches mortes. Le groupe inspecta le moindre recoin à la recherche d'un être vivant, … mais... ils étaient tous morts et flottaient au fil de l'eau. Il n’y avait aucun signe de vie...Seul le néant s'offrait à leurs yeux. Arrivés à la frontière des deux mondes, Eira retourna dans le monde qu'elle avait toujours connu...





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Este bosque, de un reflejo cambiante verde esmeralda y de una fragilidad mágica, habría podido alzar el vuelo como el pajarillo que abandona el nido. Dominaba el valle como si un gigante hubiese dejado su abrigo antes de irse de este mundo, más allá de lo imaginario.Al Noreste del valle, un gran lago se había apoderado del lugar. El “Oulu” era de un azul profundo y de una calma despreocupada.La magia presente en estos lugares estaba en perfecta armonía con nuestro mundo, nadie lo ponía en duda…Una suave melodía se escapó de una de las orillas, del lado opuesto al pueblo. Este pequeño pueblo de pescadores, Kajaani, se conformaba de casas tradicionales en madera de roble tallada.Una joven tocaba la harmónica, sentada sobre un viejo tronco de árbol; tocaba con tristeza y mucha melancolía. De una belleza deslumbrante, esta joven desconocida se asemejaba a una reina: cara fina, de una suavidad extrema, ojos de un verde profundo y hechizante… una piel blanca como la nieve, nariz fina y casi divina, boca de un rojo bermejo y cabello, como crines de un negro brillante…Esta joven se llamaba Eira, era la hija de un marinero desaparecido misteriosamente hacía algunos años. Su madre murió cuando ella nació, Eira no tenía más familia y todos los vecinos la tomaban por una bruja, ya que permanecía desesperadamente al borde del lago, esperando la vuelta de su padre… Odiada por todas las jóvenes de su pueblo, ella no había pronunciado ni una palabra desde la desaparición de su padreEra el día 24 del mes, día de luna llena, cuando todo comenzó…Eira había decidido permanecer en el borde del lago para esperar a su padre. Sabía, lo sentía, que iba a pasar algo, estaba segura… Empalmando melodías, cada vez más triste y melancólica, esperaba… A las 2:30h de la mañana, cuando s estaba quedando dormida, ocurrió algo: una mujer salió del agua. No era una mujer sino un elfo. La elfo se le acercó suavemente y le susurró al oído: “¡Cuánto tiempo hace… ¡qué hermosa eres…!”Eira habría querido observarla pero sus párpados le pesaban. Pudo decir en un murmullo:-“¿Quién eres?”- “Soy tu madre, Eira… “¿Eira había oído esta última frase? Ella se durmió en sueño profundo, lleno de sueños maravillosos…








2
Cuando Eira se despertó estaba totalmente desorientada, miro a derecha e izquierda y no reconoció nada de lo que vio… Al entornar la vista reconoció en el fondo de la habitación a la mujer que había visto antes de dormirse, casi confundida con las blancas paredes.Ella no la recordaba muy bien por lo que la examinó detenidamente sin llegar a creer en lo que aquella mujer la había dicho antes de quedarse definitivamente dormida: la elfo tenía una piel casi tan blanca como la nieve, al igual que Eira, sus labios eran de un tono tan rojo que destacaban de forma gloriosa sobre su pálido rostro y su negro cabello, largo y sedoso como el de Eira. Sus rasgos eran impresionantemente parecidos…Cuando la elfo se percató de que Eira la estaba mirando y de que ya no dormía se acercó a ella y la dijo con una suave y melodiosa voz:-“Eira, ¿ya estás despierta, cariño?”-“Sí, ¿pero quién eres?”-“Soy tu madre Eira. Sé que es difícil de creer después de todo el tiempo que ha pasado, pero si me das una oportunidad para contarte lo que pasó te lo explicaré”.-“De acuerdo, pero primero, ¿dónde se supone que estoy?”-“Ah sí, se me olvidó que no reconocerías este lugar, la última vez que estuviste aquí acababas de nacer y es normal que no te acuerdes. Estamos en el palacio de la reina Bellia, en el fondo del lago.”-“¿En el fondo del lago? ¿Cómo es eso posible? Bueno… supongo que es normal tratándose de elfos. ¿Quién es esa reina?”-“Esa reina soy yo, mi vida, y tú eres mi sucesora, siempre y cuando quieras y estés de acuerdo con todo lo que te tengo que explicar. Aunque si no quieres saber nada de este mundo te devolveré al mundo que conocías. ¿Estás dispuesta a escuchar mi historia?”-Sí claro, mmm… Bellia.-“Bien Eira, pues escucha atentamente.Hace 18 años conocí a tu padre en una de las veces que pude salir a tu mundo, él estaba en el puerto atando cabos, en cuanto lo vi me enamoré de él, me deslicé a su lado intentando no llamar su atención puesto que el amor entre elfos y humanos no se permitía en nuestro mundo. Por ese entonces yo no era la reina, no tenía la edad suficiente y mi cuidadora reinaba en mi lugar puesto que mis padres habían muerto.



Cuando estaba pasando por detrás de tu padre él se giró y me vio, también se enamoró de mi en cuanto me vio pero yo sabía que eso no podía pasar, sin embargo el amor que sentíamos el uno por el otro era lo suficientemente fuerte como para que ambos luchásemos por él. Y en medio de ésta lucha te concebimos a ti, los más altos cargos del reino se reunieron y decidieron que yo te podría tener siempre y cuando te dejase vivir en el mundo de arriba con tu padre, yo acepté puesto que por encima de todo quería que tu nacieras. Cuando te di a luz solo me dejaron verte durante unas horas, lo que ellos consideraron suficiente para que yo me despidiera de ti y que tu no me recordaras. Tu padre te llevó con él y te cuidó como nadie más lo podría haber hecho.Te preguntarás por qué no fui a por ti cuando tu padre desapareció en la mar, la verdad es que nadie me informo de ese hecho. Mis criados son los que me informan de cómo estabas tú, pero una vez me decidí a vigilarte por mi misma y vi que estabas sola, que tu padre había desaparecido, entonces enfurecí y desterré a todos los que habían estado involucrados en el plan de ocultarme que estabas sola y triste, salí del lago y te recogí.Siempre te habrás preguntado por qué eres tan diferente a las demás jóvenes del pueblo, la explicación está en que eres mitad elfo y mitad humana como habrás deducido, pero esto nunca había pasado y la profecía dice que la primera hija de un elfo y un humano será la persona más bella de todos los tiempos y la que reinará en el mundo de los elfos por siempre.Esa persona eres tú, y en tus manos está la decisión. Por supuesto, puedes volver a tu mundo si así lo deseas, pero aquí podrás estar conmigo, recuperaremos el tiempo perdido y te mostraré todo lo que no sabes sobre este mundo. Si algún día vuelve tu padre podrá venir a vivir con nosotros si así lo deseas puesto que tú serás algún día la reina y serás tú quien dicte las leyes.”Ahora Eira, cariño, dime, ¿Qué es lo que quieres hacer?”Melania VELASCO (1º Bachillerato)





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lunes, 8 de febrero de 2010

Conte 8 "L'Intrépide " " La Intrépida" de Aline Busson, Pierre Garnier et / y Marcos Santamaría

L’intrépide
Première partie


Il était une fois au fin fond du Grand Bleu, un royaume immense: Jamais on n’avait vu un aussi grand espace dans toutes les eaux du monde. Il se situait dans la zone indéfinissable qui séparait l’Océan Atlantique de l’Océan Antarctique. Chaque espèce de l’Océan en parlait tout bas car ce royaume terrorisait: en effet, on disait qu’autre fois il était dirigé par Medusa, la plus belle et la plus puissante des méduses. Malheureusement, une troupe de menaçantes méduses s’était peu à peu développée et s’était emparée du pouvoir. Depuis lors, on n’avait plus entendu parler de cette reine. Les redoutables Tueuses se propageaient et envahissaient peu à peu l’Océan. On disait même que pour tuer, elles injectaient à leur proie un acide tellement puissant qu’il réduisait à néant toutes les capacités physiques et mentales et pouvait tuer n’importe quoi, même l plus gros des rorquals. Un autre problème s’ajoutait : le royaume se trouvait dans les eaux les plus glaciales et les plus profondes – les Tueuses y trouvaient paraît-il leur aise- ; or, depuis un certain moment, les eaux étaient de plus en plus froides et elles montaient a une grande vitesse. Ce phénomène inexplicable inquiétait beaucoup les animaux voisins du royaume, et tous se demandaient comment cela finirait.
Mais personne ne connaissait son existence, la Belle Reine Oubliée avait une fillette, Midosa. Dans le royaume, on l’appelait l’Intrépide. Chaque fois, les Tueuses la réprimandaient; sans cesse, elles lui ordonnaient de se tenir tranquillement. Un jour, à l’heure où seulement une centaine de Tueuses patrouillaient aux abords de l’immense royaume, Midosa décida qu’il était temps qu’elle s’échappe une bonne fois pour toutes de ce satané royaume. Elle n’avait qu’une seule idée en tête : découvrir le monde qui l’entourait mais qu’elle n’avait jamais vu. De plus, si elle détestait bien une chose (ou des milliers de choses en l’occurrence) c’était ces espèces de méchantes méduses qui la contrôlaient sans cesse. Ainsi, elle eut l’idée d’attacher à ses minuscules (mais magnifiques) tentacules de longues algues qui ressemblaient à s’y méprendre à celles des Tueuses. Avant de partir, elle laissa à sa pauvre maman un petit billet : « Maman, je reviens pour te sauver. » Elle regarda une dernière fois sa chambre. Une vague de mélancolie envahit alors son petit corps faible et frêle. Mais l’excitation revint vite et la secoua vivement. Elle s’était renseignée et savait qu’il y avait une petite ouverture latérale qui n’était contrôlée que par une seule Tueuse. Elle sortit, peureusement et l’aperçut au loin : Tentella, sûrement la plus redoutable. Cette dernière vit Midosa, Qu’elle prit pour une de ses amies. Elle était loin de se douter qu’il s’agissait en fait de l’Intrépide, qu’elle avait toujours cordialement détestée. Quand Midosa fut enfin plus loin et plus, elle accéléra sa nage, agitant vigoureusement ses tentacules puis, se débarrassa des dernières algues restées attachées à ses tentacules. Elle avançait, avançait, elle regardait derrière elle pour être sûre que personne ne la suivait. Elle ne voyait plus Tentella. Elle avançait de plus en plus vite qund soudain, elle percuta quelque chose de moelleux et chaud. Elle tourna lentement la tête. Ses tentacules se raidirent alors brusquement. Tout devint flou.
2ème partie

La petite Midosa s’était trouvée face à face avec une méduse géante et s’était évanouie sur le coup. Au bout de quelques heures, elle se réveilla sur un immense récif de corail. Galusa était là, la regardant fixement. Midosa se redressa, terrorisée à l’idée que Galusa était une criminelle . Mais, bien au contraire, c’était une vieille mais énergique méduse qui, comme elle, en avait assez du monde où elle vivait. Galusa avait été plus radicale et avait empoisonné toutes les sorties pour laisser les Assassines momentanément étourdies. Mais tout ça, c’était il y a longtemps, à peu près avant sa naissance. Midosa lui demanda pourquoi elle n’avait jamais entendu parlé de ça et la vieille méduse lui répondit.
- «Ma chérie, ça s’est passé il y a longtemps. La reine ne voulut pas en parler car si cette histoire était arrivée aux oreilles des gens, beaucoup auraient essayé de s’échapper et ça, elle ne pouvait pas l’accepter. »
Galusa lui raconta longuement comment elle avait fait et Midosa l’écoutait avec beaucoup d’attention, comme lorsqu’elle était petite et qu’elle écoutait sa grand- mère lui raconter des histoires avant de s’endormir, des histoires dont elle ne se souvenait pas réellement.
Galusa et Midosa avaient fait un pacte : Galusa lui enseignerait le monde fastastique du dehors et elle la laisserait vivre sur son récif si Midosa retournait de temps en temps dans le royaume et la tenait informée de ce qui s’y passait. Midosa commença à se demander pourquoi la vieille méduse voulait cette information, mais son envie de connaître le monde extérieur était plus fort que son appréhension.
Plus de six mois étaient déjà passés depuis que Midosa s’était échappée et les deux méduses prenaient peu à peu confiance l’une dans l’autre. Galusa pourtant était un peu plus méfiante et elle n’aimait pas raconter certaines choses. Un jour que Midosa revenait de son inspection, elle rencontra quelques Assassines qui la suivirent jusqu’au récif où elle vivait avec Galusa.
Celle-ci les attendait avec son puissant venin paralysateur. Midosa était très fatiguée et elle ne se sentait pas bien car elle avait touché un peu de poison. Elle ne pouvait plus bouger, sa vue se troublait et elle avait de la fièvre. Quelques jours plus tard, Midosa commença à se rétablir grâce aux remèdes que Galusa lui préparait. La petite méduse se sentait déjà mieux et voulait retourner au royaume prendre d’autres informations mais son amie lui dit :
- « S’il te plaît, Midosa, repose-toi, c’est très dangereux de retourner là-bas. Les choses vont mal, on nous recherche et elles ne vont pas arrêter tant qu’elles ne nous auront pas trouver. Laisse-moi y aller et toi, ne sors pas du récif. »
Au bout de quelques heures, Galusa revint avec de mauvaises nouvelles : une armée d’Assassines se dirigeaient vers leur cachette. Midosa en avait assez de devoir tout le temps s’échapper et s’enfuir et elle lâcha un cri qui s’entendit de très loin :
- « JE HAIS CETTE HORRIBLE TENTELLA! »
- « Tu ne peux pas la haïr, c’est ta mère »- lui dit tendrement Galusa pendant qu’elle essayait de la consoler.
- « Mais toi, comment sais-tu que c’est ma mère ? » lui répondit Midosa avec exaltation.
- -« Parce que je suis ta grand-mère…. »

3ème partie

Aline Busson

- Comment ça ….tu es …la mère de ma mère ?
- Ne cherche pas à comprendre, ma petite. Oui, je suis la mère de la reine de ce royaume. Je m(en suis allée car je ne reconnaissais plus ma fille. A présent, elle me cherche sans relâche dans l’espoir de pouvoir un jour me revoir.
- Galusa,….je suis désolée. Tu sais, je crois qu’il faut que nous fassions quelque-chose.
- Quoi ? Que veux-tu faire à présent ?
Et Midosa lui exposa alors son plan : elle avait prévu de rentrer en cachette dans le royaume pour ensuite retrouver leur mère et fille. Mais Galusa demanda à sa petite-fille comment elle comptait rentrer dans le royaume qui était surveillé de très près par les Asesinas. Cette dernière lui répondit qu’elle passerait en essayant de ne pas se faire voir.
- Es-tu folle ? l’interrompit soudainement Galusa. Ma chérie, c’est impossible. Le royaume est imperméable à toute entrée et toute sortie…
- Tu en es sûre ? demanda tristement la jeune méduse.
- Oui … à moins que …Je sais !
- Quoi ?
- Suis-moi !
- Mais …
Galusa était déjà loin devant.
- Viens ! cria-t-elle.
Elle se dirigeait à l’opposé du royaume. Elle nageait, nageait, plus vite que jamais. Elle semblait connaître le chemin par cœur. Elle arriva à un grand rocher vert émeraude, magnifique. Elle attendait sa petire-fille devant.
- Presse-toi, mon enfant. Tu vois ce rocher ? Quand on prononce un certain mot, il s’ouvre en son cœur et cette ouverture mène à un souterrain qui conduit au royaume. C’est mon arrière-arrière grand-mère qui m’a transmis ce secret mais moi, je n’ai pas eu le temps de le transmettre à ta mère.
- Ce n’est pas grave, grand-mère, tu pourras le faire dans peu de temps. Prononce ce mot, courage !
- Très bien.
Galusa respira un grand coup puis…
- Pouvoir des océans, ouvre-toi !
C’est alors que se forma un trou béant dans le grand rocher vert. Sans demander son reste, cette fois-ci, c’est Midosa qui s’engouffra la première. Galusa la suivit. Le tunnel était d’un noir profond. Les deux méduses avançaient, avançaient, mais le tunnel leur paraissait infini. Au bout d’un moment, un vague trait de lumière apparut au loin. Galusa et Midosa purent enfin pénétrer dans le royaume et elles arrivèrent ….juste en-dessous du trône de la reine. Quand elle les apreçut, cette dernière écarquilla longuement ses yeux. Puis elle se jeta sur Midosa et la serra dans ses bras en lui disant combien elle avait eu peur. Elle fit de même avec sa mère, Galusa, qui éclata en sanglots. Les deux arrivantes lui racontèrent leur histoire. Sidérée de l’attitude des Asesinas ( cloîtrée dans la pièce royale, elle ne voyait pas ce qui se passait dehors), elle leur ordonna à toutes de quitter le royaume.

La Intrépida

Primera parte

Érase una vez, en lo más profundo del océano, un reino inmenso: jamás se había visto un espacio tan grande en todas las aguas del mundo. Se encontraba en una zona indefinible que separaba el océano Atlántico del Antártico. Todas las especies de este reino hablaban bajo porque estaban aterrorizadas. Se decía que hacía tiempo había sido dirigido por la bella y poderosa Medusa. Desgraciadamente, una tropa de amenazadoras medusas se habían ido extendiendo poco a poco y habían acabado tomando el poder. Desde entonces no había vuelto a oír hablar de la reina.Las temibles asesinas se propagaban e invadían paulatinamente el océano. Se decía que, para matar, inyectaban a su presa un ácido tan potente que anulaba todas las capacidades físicas y psíquicas y que podían matar a cualquier animal, hasta el más grande de los cetáceos. Pero había algo más: el reino se encontraba en las aguas más frías y profundas –allí las Asesinas se encontraban en su salsa-. Pero, desde hacía algún tiempo se estaba produciendo un fenómeno inexplicable: las aguas del océano se estaba enfriando y su nivel subía a gran velocidad. Los animales vecinos del reino se preguntaban cómo acabaría todo.La Bella Reina olvidaba que tenía una hijita, Midosa. En el reino la llamaban la Intrépida. Las Asesinas la regañaban todo el tiempo y le repetían constantemente que se portase bien. Un día, cuando solamente un centenar de Asesinas patrullaban los accesos del inmenso reino, Midosa decidió que ya era hora de escaparse de una vez por todas de este endiablado reino. Sólo tenía una idea en la cabeza: descubrir el mundo que la rodeaba pero que nunca había visto. Además si odiaba una cosa (o miles de cosas en este caso) eran esas malvadas medusas que la controlaban sin descanso. Así que se puso a pensar y se le ocurrió una idea: ató a sus minúsculos (pero magníficos) tentáculos ramas de algas con el fin de hacerse pasar por una medusa adulta. Antes de irse, dejó a su pobre mamá una pequeña nota: “Mamá, volveré para salvarte” Miró por última vez su habitación. Una ola de melancolía invadió entonces su cuerpo frágil y débil. Pero la excitación volvió rápido y la sacudió fuertemente.Se puso en camino. Se había informado y sabía que había una pequeña abertura lateral que no estaba controlada por ninguna Asesina. Salió temerosa y vio a lo lejos a Tentella, seguramente la más temible de todas. Tentella vio a Midosa, pero la tomó por una de sus amigas. No se imaginaba que en realidad se trataba de la Intrépida, a la que ella siempre había odiado especialmente. Cuando Midosa se encontraba lejos, empezó a nadar más deprisa agitando vigorosamente sus tentáculos. Entonces, se libró de las últimas algas que quedaban adheridas a sus tentáculos. Seguía mirando hacia atrás para estar segura de que nadie la seguía. Ya no se veía a Tentella. Avanzaba cada vez más deprisa, cuando, de repente, chocó contra algo blando y caliente. Giró lentamente la cabeza. Sus tentáculos se pusieron tiesos del miedo. Todo se empezó a ver borroso…

Segunda parte

Marcos Santamaría

La pequeña Midosa se había topado con una medusa gigante y del golpe se había desmayado.
Al cabo de unas horas, despertó en un gigantesco arrecife de coral. Allí estaba Galusa mirándola fijamente. Cuando Midosa se incorporó estaba aterrorizada, ya que pensaba que se trataba de una Asesina. Pero todo lo contrario, era una vieja pero enérgica medusa que, al igual que ella, estaba harta del mundo en el que vivía. Galusa había sido más radical y había envenenado todas las salidas para dejar momentáneamente aturdidas a las Asesina. Pero todo esto había sucedido mucho antes, casi antes de nacer ella. Midosa le preguntó que por qué nunca había oído hablar de eso la vieja medusa le contestó:
-Esto pasó hace mucho tiempo, querida, y la reina le dio muy poca importancia ya que si llegaba a oídos de la gente, muchos intentarían escapar de allí, y eso no se podía consentir.
Galusa iba contando detenidamente cómo lo hizo mientras Midosa la escuchaba con mucha atención, al igual que escuchaba a su abuela cuando era pequeña y le contaba cuentos antes de irse a dormir, aunque nunca conseguía recordar cómo era en realidad.
Galusa y Midosa habían hecho un trato: Galusa le enseñaría el fantástico mundo de afuera y la dejaría quedarse en su arrecife si Midosa de vez en cuando se adentraba en el reino y la tenía informada de lo que pasaba dentro. Midosa empezó a preguntarse para qué querría la vieja medusa esa información, pero sus deseos de conocer el mundo exterior fueron mayores que su aprensión.
Ya habían pasado más de seis meses desde que Midosa había escapado y, poco a poco, las dos medusas iban confiando más la una en la otra, aunque Galusa era un poco más desconfiada y había ciertas cosas que no le gustaba contar.
Un día, cuando Midosa volvía de su inspección, se encontró con unas cuantas Asesinas que la siguieron hasta el arrecife donde vivía con Galusa. Esta las estaba esperando allí con su potente veneno paralizador. Midosa estaba muy cansada y se sentía enferma porque había tocado un poco del veneno. No se podía mover, su vista se nublaba y le estaba subiendo la fiebre…
Unos días después, Midosa se estaba recuperando gracias a unas medicinas que preparaba Galusa. La pequeña medusa ya se sentía mejor y quería volver al reino a sacar más información, pero su compañera le dijo:
-Por favor, Midosa, descansa, es muy peligroso que vuelvas. Las cosas están muy mal por allí, nos están buscando y no van a parar hasta que nos encuentren. Déjame a mí que vaya y tú no salgas del arrecife.
Al cabo de unas horas regresó Galusa con malas noticias: un ejército de Asesinas se dirigían hacia el escondite. Midosa ya estaba harta de estar todo el día escapando y huyendo y soltó un grito que se oyó muy lejos:
-¡ODIO A ESA ASQUEROSA TENTELLA!
-No puedes odiarla, es tu madre –dijo Galusa cariñosamente mientras trataba de consolarla.
-Y tú, ¿cómo sabes que es mi madre? –respondió exaltada Midosa.
-Porque yo soy tu abuela.

Conte 9 "Le petit ours blanc" "el osito blanco" de Marin Rouleau et / y Noelia del Hoyo

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"Le petit ours blanc"

Marin Rouleau

Il était une fois, bien avant que l’homme n’apparaisse sur terre, un tout petit ours au surprenant pelage doux et blanc. Il vivait avec quelques rares survivants de son espèce sur la banquise et s’appelait Nouchka. Il était tout petit de naissance et les autres se moquaient sans arrêt de lui en lui répétant qu’il ne tiendrait pas jusqu’à l’hiver suivant. Ses parents avaient mystérieusement disparu peu après sa première année de vie et il avit été contraint de se débrouiller tout seul dans l’immense blizzard. Un jour qu’il neigeait à gros flocons, Nouchka, que la tempête avait isolé du groupe et de son lieu de pêche à saumons, creusa un trou pour se protéger des morsures du vent polaire et s’endormit, comme une minuscule boule de poils blanche dans un océan de blancheur. Lorsqu’il se réveilla, d’énormes trombes d’eau salée s’abattaient sur lui. Croyant rêver, Nouchka se frotta plusieurs fois les yeux avant de se rendre compte que le frêle esquif désormais ballotté par les flots impétueux du grand océan n’était autre que le morceau de glace sur lequel il s’était endormi quelques heures auparavant. Désespéré, il cria à l’aide, mais ses cris se perdirent dans l’immensité de ce désert bleu et blanc. Il pleura toute la nuit et, épuisé, se rendormit.Lorsque, pour la seconde fois, il se réveilla, il se rendit compte que le climat avait changé considérablement ; il était maintenant chaud et un étrange sentiment de bien-être s’empara du petit ours au pelage doux qui préféra mettre les pieds dans l’eau chaude que sur le morceau de glace. Vers le milieu de la journée Nouchka aperçut une terre ! Il était temps ! Le frêle iceberg menaçait de se fissurer et le petit ours avait les fesses dans l’eau puisque son « radeau » avait fondu de moitié. Il se mit donc à nager et arriva sur la plage de sable chaud agréable pour ses petits coussinets sensibles au froid. Le soleil était haut dans le ciel, ce qui ne dérangeait pas notre héros, dont le pelage commençait naturellement à brunir très légèrement, comme si une nouvelle vie apparaissait peu à peu , remplaçant sa vie au pôle. Une soif brutale s’empara d’Anouchka qui se mit alors en quête d’eau de pluie et d’un quelconque repas. Il grimpa sur un gros rocher gris plutôt mou et se mit à inspecter l’immense forêt qui s’étendait devant lui. Soudain, une grosse voix rocailleuse sortie du rocher s’exclama :- « Que fiches-tu sur mon dos, petite boulle de poils ? »

Marin Rouleau 202
« Le petit ours blanc » 2ème partie
Noelia del Hoyo

Le petit ours se rendit compte que ce rocher était en réalité un ours, un ours géant. Il n’en avait jamais vu de cette couleur.
- « J’ai perdu les miens dans la tempête et je me suis retrouvé ici. Peux-tu me dire comment rentrer chez moi? »
- « Voyons, mon petit, ne me raconte pas d’histoires, il y a des mois qu’il n’a pas plu par ici…Rentre par où tu es venu et laisse-moi dormir » répondit le grand escogriffe.
- « D’accord, je vais te laisser mais dis-moi au moi où je peux trouver quelque-chose à manger, un peu d’eau et indique-moi le chemin pour rentrer chez moi. »
Il n’y eut pas de réponse.
Le petit ours, déçu, pénétra sans crainte dans le bois. Sur le sol dur, il suivit les traces d’un animal qu’il ne reconnaissait pas. Brusquement, un bruit le fit s’arrêter. Il regarda de chaque côté mais ne vit personne et continua donc son chemin. Il entendit à nouveau le même bruit ; le petit ours se retourna et il vit un animal affamé qui s’approchait petit à petit de lui.
- « Salut, je suis Nouchka. Pourrais-tu me dire où je peux trouver quelque- chose à boire ? Je meurs de soif et …. »
L’animal s’avança lentement, en silence, et, tout en s’approchant, il ouvrit la bouche.
- «Oh, mon dieu, tu devrais te laver les dents ! Tu as des restes de viande entre les dents. Moi, j’utilise un dentifrice qui les rend très blanches ». Et Nouchka lui montra ses dents.
L’animal introduisit la petite tête de Nouchka dans sa bouche. Le petit ours commença alors à avoir peur.
- « Eh, la panthère, laisse-le, si tu ne veux pas que moi aussi je te fasse la même chose » cria le grand ours gris.
La panthère laissa tomber le petit ours.
- «T’en fais-pas, je reviendrai. » dit la panthère d’un air crâneur en s’en allant.
Le grand ours s’approcha de Nouchka et, sans le regarder, lui dit :
- «Mais, qu’est-ce qui te prend ? Si je n’étais pas arrivé, cette panthère n’aurait fait qu’une bouchée de toi. »
- - «J’étais en train de lui faire une inspection buccale. Je lui ai recommandé un bon dentifrice et …soudain, elle m’a attrapé la tête et l’a introduite dans sa bouche… Cet endroit est très étrange ! »
L’ours sourit et, tournant la tête vers le petit ours, lui dit :
- « Si tu veux rester quelque temps par ici, il vaut mieux que tu saches certaines choses. Je vais te montrer où vivent ceux de notre race. Je m’appelle Alish Ove.Mais, dis-moi, comment es-tu arrivé jusqu’ici ? »
- « J’aimerais rentrer chez moi et retrouver les miens. Cet endroit me semble dangereux. Je ne suis pas habitué à une telle chaleur. Comment je suis arrivé ici ? C’est une longue histoire. Je te la raconterai quand nous aurons bu un peu d’eau. Je suis Nouchka. Enchanté, le poilu ! »
Tout en marchant, l’ours et Nouchka parlèrent de cet endroit étrange jusqu’au moment où il arrivèrent à une clairière au bord d’une rivière. Le petit ours regarda autour de lui : il y avait une quantité d’ours, cinquante, cent… Tous étaient de grands ours gris comme son ami. C’est vrai qu’ils lui faisaient un peu peur.
- « Nous voici arrivés. Ici, tu as de l’eau pour boire et te laver. Cette panthère t’a mis le visage dans un état dégoûtant. »
- « Merci beaucoup. » Répondit le petit ours.:
- « Je reviendrai te voir quand tu auras terminé ; je te présenterai ma famille et je te montrerai tout ça. »
Nouchka courut vers l’eau et pendant qu’il se baignait, un petit ours de la même taille que lui mais un peu plus jeune, s’approcha de lui et lui dit :
El osito blanco
Érase una vez, mucho antes de que el hombre apareciese sobre la tierra, un osito de sorprendente pelaje, suave y blando. Vivía sobre el hielo con unos pocos supervivientes de su especie y se llamaba Nouchka. Era muy pequeño de nacimiento y los otros se burlaban de él sin parar, diciéndole que no duraría hasta el próximo invierno. Sus padres habían desaparecido misteriosamente poco después de su primer año de vida y él se había visto obligado a valerse por sí mismo en las grandes tormentas de nieve.Un día que estaba nevando copiosamente, Nouchka, a quien la tormenta había aislado del grupo y de su lugar habitual de pesca de salmones, cavó un agujero para protegerse del viento polar y se durmió, como una minúscula bola de pelo blanco en un océano de blancura.Cuando se despertó, enormes trombas de agua salada caían sobre él. Nouchka creía estar soñando. Se frotó los ojos varias veces antes de aceptar que el frágil bote ahora bamboleado por las olas impetuosas del gran océano no era otro que el trozo de hielo en el que se quedó dormido horas antes.Desesperado, gritó pidiendo ayuda, pero sus gritos se perdieron en la inmensidad del desierto azul y blanco. Lloró toda la noche y, agotado, se quedó dormido.Cuando por segunda vez se despertó, se dio cuenta de que el clima había cambiado considerablemente; ahora hacía calor y el osito notó una extraña sensación de bienestar en la piel suave, al meter los pies en el agua caliente. A mediodía, Nouchka vio tierra. ¡Ya era hora! El frágil iceberg estaba a punto de romperse y el osito ya tenía las nalgas en el agua pues su “balsa” se había fundido hasta quedar reducida a la mitad. Así que empezó a nadar y llegó a una playa de arena caliente y agradable para sus pequeñas almohadillas acostumbradas al frío. El sol estaba alto en el cielo, lo que no molestaba a nuestro héroe, cuyo pelaje estaba empezando a volverse ligeramente pardo: su cuerpo estaba comenzando a adaptarse a las nuevas condiciones. Le entró una sed brutal y entonces decidió a buscar agua de lluvia y comida. Se subió a una roca gris grande y bastante blanda y comenzó a inspeccionar el inmenso bosque que se extendía ante él. De repente, una voz fuerte y grave, procedente de la roca, exclamó:-¿Qué haces sobre mi espalda, pequeña bola de pelo?
Noelia del Hoyo 1ro de bachillerato
2
El osito blanco (2ª parte)

El osito se dio cuenta de que aquella roca era, en realidad, un oso, un oso gigante. Jamás había visto uno de ese color.
- Perdí a mi grupo en la gran tormenta y he aparecido aquí, ¿me puedes decir cómo puedo volver?
- Vamos, pequeño, no me cuentes historias, en este lugar hace muchos meses que no llueve… Vuelve por donde has venido y déjame dormir, contestó el grandullón.
- De acuerdo, te dejaré, pero al menos dime dónde puedo encontrar algo de comida, un poco de agua y el camino de vuelta a casa.
No hubo respuesta.
El osito decepcionado se adentró en el bosque sin miedo. Siguió unas huellas de animal, que no reconocía, en aquel suelo duro. De pronto, un ruido le hizo detenerse. Miró hacia los lados pero no vio a nadie, así que siguió su camino. De nuevo se oyó aquel ruido, el osito se volvió y vio un animal hambriento que poco a poco se le acercaba.
- Hola, soy Nouchka, ¿podrías decirme dónde puedo encontrar algo de beber? Me estoy muriendo de sed y…
El animal se acercaba despacio, en silencio, y, según se aproximaba, abrió la boca.
- Oh, dios, deberías lavarte los dientes, tienes restos de comida entre ellos. Yo uso una pasta de dientes que te los deja blanquísimos, y Nouchka le enseñó los dientes.

El animal introdujo la cabecita de Nouchka en su boca. Entonces el osito comenzó a tener un poco de miedo.
- Pantera, déjale, si no quieres que te haga yo lo mismo a ti, gritó el gran oso gris.
La pantera dejó caer al osito.
- No te preocupes, volveré, se despidió la pantera con aire vacilón.
El oso grande se acercó a Nouchka y, sin mirarlo, le dijo:
- Pero, ¿a ti qué te pasa? Si no llego a aparecer, esa pantera te hubiese comido de un bocado.
- Estaba haciéndole una inspección bucal, le recomendé una buenísima pasta de dientes… y de repente me agarró la cabeza y se la metió en su boca… ¡Este lugar es muy raro!
El oso sonrió y girando la vista hacia el osito, le dijo:
- Si te vas a quedar por aquí una temporada, es mejor que sepas algunas cosas. Te enseñaré dónde vivimos los que somos como tú. Me llamo Alish. Oye, ¿cómo has aparecido aquí?
- Me gustaría volver a mi casa y con los ositos de mi grupo. Este lugar parece peligroso para mí, no estoy acostumbrado a tanto calor. Mi aparición aquí es una larga historia. Cuando bebamos algo de agua, te la contaré. Soy Nouchka. ¡Mucho gusto, peludo!
El oso y Nouchka fueron hablando a lo largo del camino sobre aquel extraño lugar hasta llegar a un claro al lado de un río. El osito miró a su alrededor: había un montón de osos, cincuenta, cien. Todos eran grandes osos grises como su amigo. La verdad es que daban un poco de miedo.
- Ya hemos llegado. Allí tienes agua para beber y lavarte. Esa pantera te ha dejado la cara asquerosa.
- Muchas gracias, contestó el osito.

- Cuando acabes me reuniré contigo, te presentaré a mi familia y te enseñaré todo esto.
Nouchka fue corriendo al agua y, mientras se abañaba, un osito de su misma altura, algo más joven que él se acercó y le dijo:

lunes, 1 de febrero de 2010

"L'étendue bleue" de Salomé Bregeon et Suzie Després / "La extensión azul" de Elena Vega

L’Etendue Bleue

Nous arrivâmes dans le royaume d’Océane, une jeune sirène de 17 ans.
Son royaume connaissait alors un grave problème. Elle en parla à son ami l’hippocampe.
- « Glou, j’ai appris aujourd’hui que le niveau de l’eau avait encore baissé de deux mètres. Si cela continue, notre royaume, l’Etendue Bleue, risque d’être découvert aux yeux de tous !
- Oh, c’est horrible ! Et comme si cela ne suffisait pas, les algues sont immangeables en ce moment à cause de la pollution des hommes ! Comment allons-nous faire ? »
- Océane s’en alla, attristée. Arrivée devant chez elle, elle trouva une lettre. Intriguée, elle l’ouvrit.
« Chère Océane, je sais que tu es la seule à pouvoir sauver le monde aquatique grâce au collier magique. Seulement, tu as besoin d’aide ; c’est pour cela que je te propose qu’on se retrouve au rocher plat. »
Très surprise, elle attendit minuit avec impatience et, le moment venu, elle nagea jusqu’au lieu de rendez-vous. Un dauphin l’y attendait :
- « Chère Océane, tu as été désignée et tu dois donc sauver l’Etendue Bleue . Ce collier précieux t’aidera. Il ne doit pas être endommagé !
- Mais, comment faire ? Comment sauver mon royaume ? »
Le dauphin n’eut pas le temps de répondre. Océane vit ses yeux se voiler : il venait de se faire assassiner !
Elle nagea aussi vite qu’elle put jusqu’à sa maison, pour s’y réfugier. Une fois à l’abri des regards, elle mit le collier et une lumière éblouissante jaillit…
Salomé Bregeon Julie Després 204

LA EXTENSIÓN AZUL.

Llegamos al reino de Océane, una joven sirena de 17 años.
Su reino estaba sufriendo un grave problema. Océane hablaba de ello con su amigo el caballito de mar.
- Glu, me he enterado hoy de que el nivel del agua ha descendido más de dos metros. ¡Si esto sigue así, nuestro reino, la Extensión Azul, corre el riesgo de quedar expuesto a los ojos de todos!
- ¡Oh, es horrible! Y como si esto fuera poco, las algas son difíciles de digerir en este
momento debido a la contaminación de los hombres. ¿Qué podemos hacer?

Océane se fue entristecida. Cuando llegó a casa encontró una carta. Intrigada, la abrió:

“Querida Océane:
Sé que eres la única que puede salvar el mundo acuático gracias al collar mágico. Pero necesitas ayuda. Por ello te propongo que nos veamos esta noche en la roca plana.”
Muy sorprendida, esperó a la medianoche con impaciencia, y cuando llegó el momento, nadó hasta el lugar de la cita. Un delfín estaba esperando:
-Querida Océane, tu has sido elegida y debes por lo tanto salvar la Extensión Azul. Este precioso collar te ayudará. ¡Debes tratarlo con mucho cuidado!
-Pero, ¿cómo lo haré?¿Cómo salvar mi reino?
El delfín no tuvo tiempo de responder. Sus ojos se empañaron: acababa de ser asesinado.
Océane nadó tan rápido como pudo a su casa para refugiarse. Una vez allí, se puso el collar y una luz deslumbrante surgió de él...

Traducción de Elena Vega (5º A)

La extensión azul. 2ª parte

Dibujó un mensaje que rápidamente desapareció. Pero Océane no comprendió realmente su significado:"Duerme, vuela, reposa, también se muere el mar."
Océane se quedó muy sorprendida. “También se muere el mar...” -pensó.”¿Qué debo hacer..?”
Decidió pedir consejo a un viejo amigo que lo sabía todo sobre el mar: Poseidón.
Océane le contó su historia y todo lo que le había sucedido. A lo que Poseidón contestó:
-Querida princesa, debemos unir nuestras fuerzas para salvar tu reino. Mi poder sobre las tempestades y las olas es cada vez menor debido al mal que asola tu reino. El nivel de agua desciende, los peces perecen en el intento de buscar nuevos mares...
Debemos acabar con el mal que los hombres están haciendo sobre nosotros...ellos son los responsables de la muerte de tu amigo el delfín y de muchos otros seres que intentando salvar tu reino han perdido la vida...
-Lo sé y me siento responsable de lo que le pueda suceder a mi reino. Este collar es la clave de la salvación pero no sé como debo usarlo.
-Para usarlo debes encontrar la parte complementaria.-contestó Poseidón-Conozco parte de los secretos de este collar. Puede que la otra mitad la tenga Angélica, la última de las Górgonas que habita en Egina. La isla donde yo mismo la desterré...Es un lugar sórdido y peligroso pero es la única salvación para tu reino...
Océane no se lo hizo repetir dos veces y se armó de valor para ir a buscar a Angélica.
Pero se trataba de un viaje largo y demasiado peligroso para una princesa.
Por lo tanto no dudó en pedir ayuda a Ulises, un tritón mitad hombre y mitad pez para que le acompañara en esta misión tan tenebrosa....


Elena Vegas Sánchez 5ºA