lunes, 8 de febrero de 2010

Conte 9 "Le petit ours blanc" "el osito blanco" de Marin Rouleau et / y Noelia del Hoyo

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"Le petit ours blanc"

Marin Rouleau

Il était une fois, bien avant que l’homme n’apparaisse sur terre, un tout petit ours au surprenant pelage doux et blanc. Il vivait avec quelques rares survivants de son espèce sur la banquise et s’appelait Nouchka. Il était tout petit de naissance et les autres se moquaient sans arrêt de lui en lui répétant qu’il ne tiendrait pas jusqu’à l’hiver suivant. Ses parents avaient mystérieusement disparu peu après sa première année de vie et il avit été contraint de se débrouiller tout seul dans l’immense blizzard. Un jour qu’il neigeait à gros flocons, Nouchka, que la tempête avait isolé du groupe et de son lieu de pêche à saumons, creusa un trou pour se protéger des morsures du vent polaire et s’endormit, comme une minuscule boule de poils blanche dans un océan de blancheur. Lorsqu’il se réveilla, d’énormes trombes d’eau salée s’abattaient sur lui. Croyant rêver, Nouchka se frotta plusieurs fois les yeux avant de se rendre compte que le frêle esquif désormais ballotté par les flots impétueux du grand océan n’était autre que le morceau de glace sur lequel il s’était endormi quelques heures auparavant. Désespéré, il cria à l’aide, mais ses cris se perdirent dans l’immensité de ce désert bleu et blanc. Il pleura toute la nuit et, épuisé, se rendormit.Lorsque, pour la seconde fois, il se réveilla, il se rendit compte que le climat avait changé considérablement ; il était maintenant chaud et un étrange sentiment de bien-être s’empara du petit ours au pelage doux qui préféra mettre les pieds dans l’eau chaude que sur le morceau de glace. Vers le milieu de la journée Nouchka aperçut une terre ! Il était temps ! Le frêle iceberg menaçait de se fissurer et le petit ours avait les fesses dans l’eau puisque son « radeau » avait fondu de moitié. Il se mit donc à nager et arriva sur la plage de sable chaud agréable pour ses petits coussinets sensibles au froid. Le soleil était haut dans le ciel, ce qui ne dérangeait pas notre héros, dont le pelage commençait naturellement à brunir très légèrement, comme si une nouvelle vie apparaissait peu à peu , remplaçant sa vie au pôle. Une soif brutale s’empara d’Anouchka qui se mit alors en quête d’eau de pluie et d’un quelconque repas. Il grimpa sur un gros rocher gris plutôt mou et se mit à inspecter l’immense forêt qui s’étendait devant lui. Soudain, une grosse voix rocailleuse sortie du rocher s’exclama :- « Que fiches-tu sur mon dos, petite boulle de poils ? »

Marin Rouleau 202
« Le petit ours blanc » 2ème partie
Noelia del Hoyo

Le petit ours se rendit compte que ce rocher était en réalité un ours, un ours géant. Il n’en avait jamais vu de cette couleur.
- « J’ai perdu les miens dans la tempête et je me suis retrouvé ici. Peux-tu me dire comment rentrer chez moi? »
- « Voyons, mon petit, ne me raconte pas d’histoires, il y a des mois qu’il n’a pas plu par ici…Rentre par où tu es venu et laisse-moi dormir » répondit le grand escogriffe.
- « D’accord, je vais te laisser mais dis-moi au moi où je peux trouver quelque-chose à manger, un peu d’eau et indique-moi le chemin pour rentrer chez moi. »
Il n’y eut pas de réponse.
Le petit ours, déçu, pénétra sans crainte dans le bois. Sur le sol dur, il suivit les traces d’un animal qu’il ne reconnaissait pas. Brusquement, un bruit le fit s’arrêter. Il regarda de chaque côté mais ne vit personne et continua donc son chemin. Il entendit à nouveau le même bruit ; le petit ours se retourna et il vit un animal affamé qui s’approchait petit à petit de lui.
- « Salut, je suis Nouchka. Pourrais-tu me dire où je peux trouver quelque- chose à boire ? Je meurs de soif et …. »
L’animal s’avança lentement, en silence, et, tout en s’approchant, il ouvrit la bouche.
- «Oh, mon dieu, tu devrais te laver les dents ! Tu as des restes de viande entre les dents. Moi, j’utilise un dentifrice qui les rend très blanches ». Et Nouchka lui montra ses dents.
L’animal introduisit la petite tête de Nouchka dans sa bouche. Le petit ours commença alors à avoir peur.
- « Eh, la panthère, laisse-le, si tu ne veux pas que moi aussi je te fasse la même chose » cria le grand ours gris.
La panthère laissa tomber le petit ours.
- «T’en fais-pas, je reviendrai. » dit la panthère d’un air crâneur en s’en allant.
Le grand ours s’approcha de Nouchka et, sans le regarder, lui dit :
- «Mais, qu’est-ce qui te prend ? Si je n’étais pas arrivé, cette panthère n’aurait fait qu’une bouchée de toi. »
- - «J’étais en train de lui faire une inspection buccale. Je lui ai recommandé un bon dentifrice et …soudain, elle m’a attrapé la tête et l’a introduite dans sa bouche… Cet endroit est très étrange ! »
L’ours sourit et, tournant la tête vers le petit ours, lui dit :
- « Si tu veux rester quelque temps par ici, il vaut mieux que tu saches certaines choses. Je vais te montrer où vivent ceux de notre race. Je m’appelle Alish Ove.Mais, dis-moi, comment es-tu arrivé jusqu’ici ? »
- « J’aimerais rentrer chez moi et retrouver les miens. Cet endroit me semble dangereux. Je ne suis pas habitué à une telle chaleur. Comment je suis arrivé ici ? C’est une longue histoire. Je te la raconterai quand nous aurons bu un peu d’eau. Je suis Nouchka. Enchanté, le poilu ! »
Tout en marchant, l’ours et Nouchka parlèrent de cet endroit étrange jusqu’au moment où il arrivèrent à une clairière au bord d’une rivière. Le petit ours regarda autour de lui : il y avait une quantité d’ours, cinquante, cent… Tous étaient de grands ours gris comme son ami. C’est vrai qu’ils lui faisaient un peu peur.
- « Nous voici arrivés. Ici, tu as de l’eau pour boire et te laver. Cette panthère t’a mis le visage dans un état dégoûtant. »
- « Merci beaucoup. » Répondit le petit ours.:
- « Je reviendrai te voir quand tu auras terminé ; je te présenterai ma famille et je te montrerai tout ça. »
Nouchka courut vers l’eau et pendant qu’il se baignait, un petit ours de la même taille que lui mais un peu plus jeune, s’approcha de lui et lui dit :
El osito blanco
Érase una vez, mucho antes de que el hombre apareciese sobre la tierra, un osito de sorprendente pelaje, suave y blando. Vivía sobre el hielo con unos pocos supervivientes de su especie y se llamaba Nouchka. Era muy pequeño de nacimiento y los otros se burlaban de él sin parar, diciéndole que no duraría hasta el próximo invierno. Sus padres habían desaparecido misteriosamente poco después de su primer año de vida y él se había visto obligado a valerse por sí mismo en las grandes tormentas de nieve.Un día que estaba nevando copiosamente, Nouchka, a quien la tormenta había aislado del grupo y de su lugar habitual de pesca de salmones, cavó un agujero para protegerse del viento polar y se durmió, como una minúscula bola de pelo blanco en un océano de blancura.Cuando se despertó, enormes trombas de agua salada caían sobre él. Nouchka creía estar soñando. Se frotó los ojos varias veces antes de aceptar que el frágil bote ahora bamboleado por las olas impetuosas del gran océano no era otro que el trozo de hielo en el que se quedó dormido horas antes.Desesperado, gritó pidiendo ayuda, pero sus gritos se perdieron en la inmensidad del desierto azul y blanco. Lloró toda la noche y, agotado, se quedó dormido.Cuando por segunda vez se despertó, se dio cuenta de que el clima había cambiado considerablemente; ahora hacía calor y el osito notó una extraña sensación de bienestar en la piel suave, al meter los pies en el agua caliente. A mediodía, Nouchka vio tierra. ¡Ya era hora! El frágil iceberg estaba a punto de romperse y el osito ya tenía las nalgas en el agua pues su “balsa” se había fundido hasta quedar reducida a la mitad. Así que empezó a nadar y llegó a una playa de arena caliente y agradable para sus pequeñas almohadillas acostumbradas al frío. El sol estaba alto en el cielo, lo que no molestaba a nuestro héroe, cuyo pelaje estaba empezando a volverse ligeramente pardo: su cuerpo estaba comenzando a adaptarse a las nuevas condiciones. Le entró una sed brutal y entonces decidió a buscar agua de lluvia y comida. Se subió a una roca gris grande y bastante blanda y comenzó a inspeccionar el inmenso bosque que se extendía ante él. De repente, una voz fuerte y grave, procedente de la roca, exclamó:-¿Qué haces sobre mi espalda, pequeña bola de pelo?
Noelia del Hoyo 1ro de bachillerato
2
El osito blanco (2ª parte)

El osito se dio cuenta de que aquella roca era, en realidad, un oso, un oso gigante. Jamás había visto uno de ese color.
- Perdí a mi grupo en la gran tormenta y he aparecido aquí, ¿me puedes decir cómo puedo volver?
- Vamos, pequeño, no me cuentes historias, en este lugar hace muchos meses que no llueve… Vuelve por donde has venido y déjame dormir, contestó el grandullón.
- De acuerdo, te dejaré, pero al menos dime dónde puedo encontrar algo de comida, un poco de agua y el camino de vuelta a casa.
No hubo respuesta.
El osito decepcionado se adentró en el bosque sin miedo. Siguió unas huellas de animal, que no reconocía, en aquel suelo duro. De pronto, un ruido le hizo detenerse. Miró hacia los lados pero no vio a nadie, así que siguió su camino. De nuevo se oyó aquel ruido, el osito se volvió y vio un animal hambriento que poco a poco se le acercaba.
- Hola, soy Nouchka, ¿podrías decirme dónde puedo encontrar algo de beber? Me estoy muriendo de sed y…
El animal se acercaba despacio, en silencio, y, según se aproximaba, abrió la boca.
- Oh, dios, deberías lavarte los dientes, tienes restos de comida entre ellos. Yo uso una pasta de dientes que te los deja blanquísimos, y Nouchka le enseñó los dientes.

El animal introdujo la cabecita de Nouchka en su boca. Entonces el osito comenzó a tener un poco de miedo.
- Pantera, déjale, si no quieres que te haga yo lo mismo a ti, gritó el gran oso gris.
La pantera dejó caer al osito.
- No te preocupes, volveré, se despidió la pantera con aire vacilón.
El oso grande se acercó a Nouchka y, sin mirarlo, le dijo:
- Pero, ¿a ti qué te pasa? Si no llego a aparecer, esa pantera te hubiese comido de un bocado.
- Estaba haciéndole una inspección bucal, le recomendé una buenísima pasta de dientes… y de repente me agarró la cabeza y se la metió en su boca… ¡Este lugar es muy raro!
El oso sonrió y girando la vista hacia el osito, le dijo:
- Si te vas a quedar por aquí una temporada, es mejor que sepas algunas cosas. Te enseñaré dónde vivimos los que somos como tú. Me llamo Alish. Oye, ¿cómo has aparecido aquí?
- Me gustaría volver a mi casa y con los ositos de mi grupo. Este lugar parece peligroso para mí, no estoy acostumbrado a tanto calor. Mi aparición aquí es una larga historia. Cuando bebamos algo de agua, te la contaré. Soy Nouchka. ¡Mucho gusto, peludo!
El oso y Nouchka fueron hablando a lo largo del camino sobre aquel extraño lugar hasta llegar a un claro al lado de un río. El osito miró a su alrededor: había un montón de osos, cincuenta, cien. Todos eran grandes osos grises como su amigo. La verdad es que daban un poco de miedo.
- Ya hemos llegado. Allí tienes agua para beber y lavarte. Esa pantera te ha dejado la cara asquerosa.
- Muchas gracias, contestó el osito.

- Cuando acabes me reuniré contigo, te presentaré a mi familia y te enseñaré todo esto.
Nouchka fue corriendo al agua y, mientras se abañaba, un osito de su misma altura, algo más joven que él se acercó y le dijo:

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