lunes, 8 de febrero de 2010

Conte 8 "L'Intrépide " " La Intrépida" de Aline Busson, Pierre Garnier et / y Marcos Santamaría

L’intrépide
Première partie


Il était une fois au fin fond du Grand Bleu, un royaume immense: Jamais on n’avait vu un aussi grand espace dans toutes les eaux du monde. Il se situait dans la zone indéfinissable qui séparait l’Océan Atlantique de l’Océan Antarctique. Chaque espèce de l’Océan en parlait tout bas car ce royaume terrorisait: en effet, on disait qu’autre fois il était dirigé par Medusa, la plus belle et la plus puissante des méduses. Malheureusement, une troupe de menaçantes méduses s’était peu à peu développée et s’était emparée du pouvoir. Depuis lors, on n’avait plus entendu parler de cette reine. Les redoutables Tueuses se propageaient et envahissaient peu à peu l’Océan. On disait même que pour tuer, elles injectaient à leur proie un acide tellement puissant qu’il réduisait à néant toutes les capacités physiques et mentales et pouvait tuer n’importe quoi, même l plus gros des rorquals. Un autre problème s’ajoutait : le royaume se trouvait dans les eaux les plus glaciales et les plus profondes – les Tueuses y trouvaient paraît-il leur aise- ; or, depuis un certain moment, les eaux étaient de plus en plus froides et elles montaient a une grande vitesse. Ce phénomène inexplicable inquiétait beaucoup les animaux voisins du royaume, et tous se demandaient comment cela finirait.
Mais personne ne connaissait son existence, la Belle Reine Oubliée avait une fillette, Midosa. Dans le royaume, on l’appelait l’Intrépide. Chaque fois, les Tueuses la réprimandaient; sans cesse, elles lui ordonnaient de se tenir tranquillement. Un jour, à l’heure où seulement une centaine de Tueuses patrouillaient aux abords de l’immense royaume, Midosa décida qu’il était temps qu’elle s’échappe une bonne fois pour toutes de ce satané royaume. Elle n’avait qu’une seule idée en tête : découvrir le monde qui l’entourait mais qu’elle n’avait jamais vu. De plus, si elle détestait bien une chose (ou des milliers de choses en l’occurrence) c’était ces espèces de méchantes méduses qui la contrôlaient sans cesse. Ainsi, elle eut l’idée d’attacher à ses minuscules (mais magnifiques) tentacules de longues algues qui ressemblaient à s’y méprendre à celles des Tueuses. Avant de partir, elle laissa à sa pauvre maman un petit billet : « Maman, je reviens pour te sauver. » Elle regarda une dernière fois sa chambre. Une vague de mélancolie envahit alors son petit corps faible et frêle. Mais l’excitation revint vite et la secoua vivement. Elle s’était renseignée et savait qu’il y avait une petite ouverture latérale qui n’était contrôlée que par une seule Tueuse. Elle sortit, peureusement et l’aperçut au loin : Tentella, sûrement la plus redoutable. Cette dernière vit Midosa, Qu’elle prit pour une de ses amies. Elle était loin de se douter qu’il s’agissait en fait de l’Intrépide, qu’elle avait toujours cordialement détestée. Quand Midosa fut enfin plus loin et plus, elle accéléra sa nage, agitant vigoureusement ses tentacules puis, se débarrassa des dernières algues restées attachées à ses tentacules. Elle avançait, avançait, elle regardait derrière elle pour être sûre que personne ne la suivait. Elle ne voyait plus Tentella. Elle avançait de plus en plus vite qund soudain, elle percuta quelque chose de moelleux et chaud. Elle tourna lentement la tête. Ses tentacules se raidirent alors brusquement. Tout devint flou.
2ème partie

La petite Midosa s’était trouvée face à face avec une méduse géante et s’était évanouie sur le coup. Au bout de quelques heures, elle se réveilla sur un immense récif de corail. Galusa était là, la regardant fixement. Midosa se redressa, terrorisée à l’idée que Galusa était une criminelle . Mais, bien au contraire, c’était une vieille mais énergique méduse qui, comme elle, en avait assez du monde où elle vivait. Galusa avait été plus radicale et avait empoisonné toutes les sorties pour laisser les Assassines momentanément étourdies. Mais tout ça, c’était il y a longtemps, à peu près avant sa naissance. Midosa lui demanda pourquoi elle n’avait jamais entendu parlé de ça et la vieille méduse lui répondit.
- «Ma chérie, ça s’est passé il y a longtemps. La reine ne voulut pas en parler car si cette histoire était arrivée aux oreilles des gens, beaucoup auraient essayé de s’échapper et ça, elle ne pouvait pas l’accepter. »
Galusa lui raconta longuement comment elle avait fait et Midosa l’écoutait avec beaucoup d’attention, comme lorsqu’elle était petite et qu’elle écoutait sa grand- mère lui raconter des histoires avant de s’endormir, des histoires dont elle ne se souvenait pas réellement.
Galusa et Midosa avaient fait un pacte : Galusa lui enseignerait le monde fastastique du dehors et elle la laisserait vivre sur son récif si Midosa retournait de temps en temps dans le royaume et la tenait informée de ce qui s’y passait. Midosa commença à se demander pourquoi la vieille méduse voulait cette information, mais son envie de connaître le monde extérieur était plus fort que son appréhension.
Plus de six mois étaient déjà passés depuis que Midosa s’était échappée et les deux méduses prenaient peu à peu confiance l’une dans l’autre. Galusa pourtant était un peu plus méfiante et elle n’aimait pas raconter certaines choses. Un jour que Midosa revenait de son inspection, elle rencontra quelques Assassines qui la suivirent jusqu’au récif où elle vivait avec Galusa.
Celle-ci les attendait avec son puissant venin paralysateur. Midosa était très fatiguée et elle ne se sentait pas bien car elle avait touché un peu de poison. Elle ne pouvait plus bouger, sa vue se troublait et elle avait de la fièvre. Quelques jours plus tard, Midosa commença à se rétablir grâce aux remèdes que Galusa lui préparait. La petite méduse se sentait déjà mieux et voulait retourner au royaume prendre d’autres informations mais son amie lui dit :
- « S’il te plaît, Midosa, repose-toi, c’est très dangereux de retourner là-bas. Les choses vont mal, on nous recherche et elles ne vont pas arrêter tant qu’elles ne nous auront pas trouver. Laisse-moi y aller et toi, ne sors pas du récif. »
Au bout de quelques heures, Galusa revint avec de mauvaises nouvelles : une armée d’Assassines se dirigeaient vers leur cachette. Midosa en avait assez de devoir tout le temps s’échapper et s’enfuir et elle lâcha un cri qui s’entendit de très loin :
- « JE HAIS CETTE HORRIBLE TENTELLA! »
- « Tu ne peux pas la haïr, c’est ta mère »- lui dit tendrement Galusa pendant qu’elle essayait de la consoler.
- « Mais toi, comment sais-tu que c’est ma mère ? » lui répondit Midosa avec exaltation.
- -« Parce que je suis ta grand-mère…. »

3ème partie

Aline Busson

- Comment ça ….tu es …la mère de ma mère ?
- Ne cherche pas à comprendre, ma petite. Oui, je suis la mère de la reine de ce royaume. Je m(en suis allée car je ne reconnaissais plus ma fille. A présent, elle me cherche sans relâche dans l’espoir de pouvoir un jour me revoir.
- Galusa,….je suis désolée. Tu sais, je crois qu’il faut que nous fassions quelque-chose.
- Quoi ? Que veux-tu faire à présent ?
Et Midosa lui exposa alors son plan : elle avait prévu de rentrer en cachette dans le royaume pour ensuite retrouver leur mère et fille. Mais Galusa demanda à sa petite-fille comment elle comptait rentrer dans le royaume qui était surveillé de très près par les Asesinas. Cette dernière lui répondit qu’elle passerait en essayant de ne pas se faire voir.
- Es-tu folle ? l’interrompit soudainement Galusa. Ma chérie, c’est impossible. Le royaume est imperméable à toute entrée et toute sortie…
- Tu en es sûre ? demanda tristement la jeune méduse.
- Oui … à moins que …Je sais !
- Quoi ?
- Suis-moi !
- Mais …
Galusa était déjà loin devant.
- Viens ! cria-t-elle.
Elle se dirigeait à l’opposé du royaume. Elle nageait, nageait, plus vite que jamais. Elle semblait connaître le chemin par cœur. Elle arriva à un grand rocher vert émeraude, magnifique. Elle attendait sa petire-fille devant.
- Presse-toi, mon enfant. Tu vois ce rocher ? Quand on prononce un certain mot, il s’ouvre en son cœur et cette ouverture mène à un souterrain qui conduit au royaume. C’est mon arrière-arrière grand-mère qui m’a transmis ce secret mais moi, je n’ai pas eu le temps de le transmettre à ta mère.
- Ce n’est pas grave, grand-mère, tu pourras le faire dans peu de temps. Prononce ce mot, courage !
- Très bien.
Galusa respira un grand coup puis…
- Pouvoir des océans, ouvre-toi !
C’est alors que se forma un trou béant dans le grand rocher vert. Sans demander son reste, cette fois-ci, c’est Midosa qui s’engouffra la première. Galusa la suivit. Le tunnel était d’un noir profond. Les deux méduses avançaient, avançaient, mais le tunnel leur paraissait infini. Au bout d’un moment, un vague trait de lumière apparut au loin. Galusa et Midosa purent enfin pénétrer dans le royaume et elles arrivèrent ….juste en-dessous du trône de la reine. Quand elle les apreçut, cette dernière écarquilla longuement ses yeux. Puis elle se jeta sur Midosa et la serra dans ses bras en lui disant combien elle avait eu peur. Elle fit de même avec sa mère, Galusa, qui éclata en sanglots. Les deux arrivantes lui racontèrent leur histoire. Sidérée de l’attitude des Asesinas ( cloîtrée dans la pièce royale, elle ne voyait pas ce qui se passait dehors), elle leur ordonna à toutes de quitter le royaume.

La Intrépida

Primera parte

Érase una vez, en lo más profundo del océano, un reino inmenso: jamás se había visto un espacio tan grande en todas las aguas del mundo. Se encontraba en una zona indefinible que separaba el océano Atlántico del Antártico. Todas las especies de este reino hablaban bajo porque estaban aterrorizadas. Se decía que hacía tiempo había sido dirigido por la bella y poderosa Medusa. Desgraciadamente, una tropa de amenazadoras medusas se habían ido extendiendo poco a poco y habían acabado tomando el poder. Desde entonces no había vuelto a oír hablar de la reina.Las temibles asesinas se propagaban e invadían paulatinamente el océano. Se decía que, para matar, inyectaban a su presa un ácido tan potente que anulaba todas las capacidades físicas y psíquicas y que podían matar a cualquier animal, hasta el más grande de los cetáceos. Pero había algo más: el reino se encontraba en las aguas más frías y profundas –allí las Asesinas se encontraban en su salsa-. Pero, desde hacía algún tiempo se estaba produciendo un fenómeno inexplicable: las aguas del océano se estaba enfriando y su nivel subía a gran velocidad. Los animales vecinos del reino se preguntaban cómo acabaría todo.La Bella Reina olvidaba que tenía una hijita, Midosa. En el reino la llamaban la Intrépida. Las Asesinas la regañaban todo el tiempo y le repetían constantemente que se portase bien. Un día, cuando solamente un centenar de Asesinas patrullaban los accesos del inmenso reino, Midosa decidió que ya era hora de escaparse de una vez por todas de este endiablado reino. Sólo tenía una idea en la cabeza: descubrir el mundo que la rodeaba pero que nunca había visto. Además si odiaba una cosa (o miles de cosas en este caso) eran esas malvadas medusas que la controlaban sin descanso. Así que se puso a pensar y se le ocurrió una idea: ató a sus minúsculos (pero magníficos) tentáculos ramas de algas con el fin de hacerse pasar por una medusa adulta. Antes de irse, dejó a su pobre mamá una pequeña nota: “Mamá, volveré para salvarte” Miró por última vez su habitación. Una ola de melancolía invadió entonces su cuerpo frágil y débil. Pero la excitación volvió rápido y la sacudió fuertemente.Se puso en camino. Se había informado y sabía que había una pequeña abertura lateral que no estaba controlada por ninguna Asesina. Salió temerosa y vio a lo lejos a Tentella, seguramente la más temible de todas. Tentella vio a Midosa, pero la tomó por una de sus amigas. No se imaginaba que en realidad se trataba de la Intrépida, a la que ella siempre había odiado especialmente. Cuando Midosa se encontraba lejos, empezó a nadar más deprisa agitando vigorosamente sus tentáculos. Entonces, se libró de las últimas algas que quedaban adheridas a sus tentáculos. Seguía mirando hacia atrás para estar segura de que nadie la seguía. Ya no se veía a Tentella. Avanzaba cada vez más deprisa, cuando, de repente, chocó contra algo blando y caliente. Giró lentamente la cabeza. Sus tentáculos se pusieron tiesos del miedo. Todo se empezó a ver borroso…

Segunda parte

Marcos Santamaría

La pequeña Midosa se había topado con una medusa gigante y del golpe se había desmayado.
Al cabo de unas horas, despertó en un gigantesco arrecife de coral. Allí estaba Galusa mirándola fijamente. Cuando Midosa se incorporó estaba aterrorizada, ya que pensaba que se trataba de una Asesina. Pero todo lo contrario, era una vieja pero enérgica medusa que, al igual que ella, estaba harta del mundo en el que vivía. Galusa había sido más radical y había envenenado todas las salidas para dejar momentáneamente aturdidas a las Asesina. Pero todo esto había sucedido mucho antes, casi antes de nacer ella. Midosa le preguntó que por qué nunca había oído hablar de eso la vieja medusa le contestó:
-Esto pasó hace mucho tiempo, querida, y la reina le dio muy poca importancia ya que si llegaba a oídos de la gente, muchos intentarían escapar de allí, y eso no se podía consentir.
Galusa iba contando detenidamente cómo lo hizo mientras Midosa la escuchaba con mucha atención, al igual que escuchaba a su abuela cuando era pequeña y le contaba cuentos antes de irse a dormir, aunque nunca conseguía recordar cómo era en realidad.
Galusa y Midosa habían hecho un trato: Galusa le enseñaría el fantástico mundo de afuera y la dejaría quedarse en su arrecife si Midosa de vez en cuando se adentraba en el reino y la tenía informada de lo que pasaba dentro. Midosa empezó a preguntarse para qué querría la vieja medusa esa información, pero sus deseos de conocer el mundo exterior fueron mayores que su aprensión.
Ya habían pasado más de seis meses desde que Midosa había escapado y, poco a poco, las dos medusas iban confiando más la una en la otra, aunque Galusa era un poco más desconfiada y había ciertas cosas que no le gustaba contar.
Un día, cuando Midosa volvía de su inspección, se encontró con unas cuantas Asesinas que la siguieron hasta el arrecife donde vivía con Galusa. Esta las estaba esperando allí con su potente veneno paralizador. Midosa estaba muy cansada y se sentía enferma porque había tocado un poco del veneno. No se podía mover, su vista se nublaba y le estaba subiendo la fiebre…
Unos días después, Midosa se estaba recuperando gracias a unas medicinas que preparaba Galusa. La pequeña medusa ya se sentía mejor y quería volver al reino a sacar más información, pero su compañera le dijo:
-Por favor, Midosa, descansa, es muy peligroso que vuelvas. Las cosas están muy mal por allí, nos están buscando y no van a parar hasta que nos encuentren. Déjame a mí que vaya y tú no salgas del arrecife.
Al cabo de unas horas regresó Galusa con malas noticias: un ejército de Asesinas se dirigían hacia el escondite. Midosa ya estaba harta de estar todo el día escapando y huyendo y soltó un grito que se oyó muy lejos:
-¡ODIO A ESA ASQUEROSA TENTELLA!
-No puedes odiarla, es tu madre –dijo Galusa cariñosamente mientras trataba de consolarla.
-Y tú, ¿cómo sabes que es mi madre? –respondió exaltada Midosa.
-Porque yo soy tu abuela.

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